Mise à part la véranda ajoutée au début des années 2000, le bâtiment a conservé le plan massé dessiné sur le cadastre de 1824. Les différents aménagements apportés rendent difficiles l’interprétation du bâti. L’élévation principale était celle donnant sur le chemin, la route actuelle.
Le logis se compose d’une salle au sud-est ; plafond soutenu par deux poutres chanfreinées - dont l’une porte des inscriptions non déchiffrées - et des solives. Sur le mur sud, elle s’ouvre sur l’extérieur par une porte et deux fenêtres entre lesquelles on a incrusté des attaches pour chevaux, en moellons de schiste percés, comme il est d’usage dans la région. Une seconde porte vers l’extérieur s’ouvre dans l’angle, sur le mur est.
Cette salle dispose aujourd’hui de deux cheminées encastrées se faisant face sur les murs est et ouest, sans que l’on puisse dire si elles étaient séparées par une cloison. Toutes deux ont un linteau et des consoles de bois qui dépassent largement les murs dans lesquels elles s’appuient. Le linteau de celle de l’est est gravé d’un nom et d’une date : LEBIAT 1767. Plusieurs niches murales en schiste sont ouvertes sur le mur est. Une armoire murale est disposée sur le mur nord ; à côté d'elle, une porte donne vers l’arrière du logis : un escalier mène au premier étage ; une porte s’ouvre vers la cave, une autre à droite s’ouvre sur une petite pièce dont la cheminée est en schiste.
À l’ouest de la salle, une pièce étroite, tout en longueur, était peut-être l’ancienne écurie, surmontée d’un étage couvert en appentis. Plus à l’ouest encore, l’ancienne soue à porcs ?
L’angle nord-ouest est-censé avoir été l’ancien chenil. Le mur nord-est est entièrement aveugle.
Chargée d'études à l'Inventaire