Cette maison à pignon sur rue comporte un rez-de-chaussée maçonné en pierre, un premier étage carré en pan de bois et un étage en surcroît recouvert d'un essentage d'ardoises.

Au rez-de-chaussée, quatre pigeâtres sous les abouts de solives témoignent de l’emplacement des anciens poteaux de bois qui structuraient cet espace. La maçonnerie est postérieure ; en 1978 une porte de garage occupait une partie de l’espace, aujourd’hui transformée en une baie.

L’encorbellement de l’étage et du surcroît s’ancrent dans les deux murs gouttereaux en ressaut. Entretoises et sablière de chambrée sont chanfreinées et moulurées. Une claire-voie de cinq fenêtres, avec appui et lisse moulurés, assure l’éclairage. Deux croix de Saint-André encadrent les baies et de simples potelets assurent les allèges. Des photographies d'archives du début du 20e siècle représente la façade recouverte d'enduit.

Le comble, avec ses deux fenêtres, est recouvert d'un essentage d'ardoises. Sablières de chambrée et entretoises présentent un décor similaire à ceux du premier étage. Des pigeâtres ornés de bagues renforcent la liaison entre les quatre abouts de solive et les poteaux.

L'intérieur comprend deux cheminées monumentales en pierres de taille, installées au rez-de-chaussée et au premier étage. Celle du rez-de-chaussée comprend un linteau monolithe en granite surmonté d'un arc en plein cintre, et des corbeaux sculptés.

Inventaire de l'architecture urbaine en pan de bois, 2023-2024