Expressions populaires collectées en baie de Saint-Brieuc autour des usages de l´Estran
pour les pêcheurs a pied professionnels, c'est autorise et pourquoi pas pour nous.
il y a trois sortes
de palourdes : la japonaise, le pif et l'européenne ; c'est l'européenne, plus plate, qui se conserve le mieux.
la coque doit faire au moins 3 cm dans sa largeur pour être pêchée.
la palourde doit mesurer entre 4 et 5 cm pour être commercialisée.
pêcher des coquillages plus petits peut entraîner de fortes amendes : de 3000 a 6000 f.
il n'y a plus rien dans la mer de toute façon. il ne faut pas prendre les petites.
du valais a Hillion, la grève est source de nourriture pour les familles nombreuses.
c'est un site qui leur plaît, ca dure, elles ont le temps de se reproduire.
la guignet : outil a faire pisser les palourdes et les praires, avec une vieille gouge ou un ciseau a bois.
seul un choc thermique permet d'éliminer les virus qui se trouveraient dans ces coquillages.
les affaires maritimes sont les gestionnaires du site.
hier, les coques, les palourdes, les praires, et les pieds de couteaux, il y en avait tellement que tu ne détruisais rien.
pêcher les coques a la main, au penille, c'est plus écologique, aujourd'hui, tu remplis le congélateur pour distribuer aux copains.
il faut savoir pêcher la pêche qu'on a besoin. avec la fourche ou le ravageur, c'est plus rentable, praires et palourdes au râteau sur le sable sec.
les sabliers ont trop drague les bancs de sable.
la pêche aux coques est réservée aux marginaux.
au début, c´etait les pioches pour les praires. on en trouvait partout. ensuite les râteaux gisements de coques fermes : les pêcheurs n´ont plus la pêche.
270 autorisations de pêche de coquillages sont délivrées chaque année en 22 par les affaires maritimes.
officiellement, la production des pêcheurs a pied est de 420 tonnes de coquillages par an.
les moules sont trop glanées sur les bouchots.
l'aquaculture, c'est comme l'élevage des porcs en batterie.
il n'y a que les professionnels qui devraient avoir le droit de pêcher, avec des licences
il faudrait des quotas par pêcheur pour limiter les captures, il faudrait des cantonnements ou des réserves de pêche.
a pied, il faudrait des gardes assermentes pour contrôler les touristes.
est-ce que le pied a coulisse est contrôle par les mines ?
seulement 30 kg de coquilles saint-jacques par jour et par pêcheur plaisancier.
pêche aux araignées a pied ou au casier : 6 araignées par personne.
le poisson est dans le flot, la nuit, surtout le poisson plat, on ne peut pas senner a cause des algues. hier, on avait du limon, de la fleur de gouemon.
au mole de piegu, on pêchait les maquereaux au havenet
quand tu vois la tête de glomeret, tu poses tes berlets.
les harouels ou berlets etaient confectionnes avec des pelotes de chalut de terre-neuve.
a Saint-Cast le Guildo, dans l´arguenon, les gars utilisaient la grelinette ou grepinette pou pêcher les poissons plats
les outils etaient adaptes : la guignet pour les praires, le peniller pour les coques.
on allait herser les grèves pendant des nuits entières en toute liberté.
les pêcheurs de creux avaient leurs coins.
avec une seune de 13 m. et de 1, 80 m de haut, l´un au bout, l´autre dans le flot, on pêchait des centaines de mulets.
les gens des terres ne mangeaient pas le poisson, a St-Alban par exemple
une vase bleue avec du sable, les herbiers ou les minards et les homards faisaient leur souille
il y a quelque chose dans l´eau qui ne leur plaitplus. ils n´arrivent plus a filtrer l´eau trop polluée.
les coquilles st-jacques, on les repérait dans les algues aux longues lanières.
les herbiers : une formidable réserve a poissons, piège a crevettes : je mets deux cailloux engueule, du crabe pile dessus pour que la crevette vienne dessous.
si je laboure mon champ tout le temps, il n´y a rien qui peut venir
j´en connais un qui gueulait auprès des touristes qui chaviraient les cailloux au verdelet
on pêchait que des gros, il y en avait tellement, on laissait les petites, il n´y avait pas de barême
il y avait des herbiers hauts comme ca a la place de cette vasière. quand il fallait pousser avec son haveneau c´etait dur.
la grève a été empoisonnée par les moteurs, par l´huile et l´essence. c´est pour ca qu´il n´ya plus d´herbier.
chacun connaissait son platier, on ne se contrariait pas. on faisait les crevettes la nuit, au clair de lune, il y en avait davantage.
en fin de saison, les douarnenistes venaient pêcher la sardine en baie de St-brieuc.
le poisson venait dans la baie parce qu´il y trouvait a chasser le pouillen jusqu'a Yffiniac au filet droit,
petits maillages pour les eperlans, pour les lieus, le mulet.
la moule devient galeuse a cause des anatifes.
pêcher a la ligne les mulets, avec une petite gaule et du crin de cheval, avec l'affare de pouillot et une
queue de crevette sur l'hameçon. on jette le pouillot sur la roche, que le mulet vient lécher, mais attention aux dorades.
pêcher les araignées a la gripette, a pied ou en bateau, en arrosant la mer avec de l´huile.
le chevlin, c'est du frai de crevette grise. la crevette est venue tard, c'est d'abord la pêche des parisiens. les gens de la ville qui pêchent, c'est d'autres moeurs.
pêcher le homard au filet, broche les uns sur les autresle homard, c'est au trou, avec une gaffe
avant 1930, la mer n'avait jamais été exploitée.
il fallait trier les coques pour la vente : les carios et les chinchios.
l'ancien couteau piqueur, pour ébrayer les morues me sert de pique pour les ormeaux
la fouine a trois dents, la meilleure avec la dent du milieu pour pêcher la plie
on doit toujours mouiller au doigt de dieu, pour être dans ses marques
on allait jusqu'a binic avec le petit train, a la cotentin, pour pêcher les moules a la côte, avec ma grand-mère, la calumette.
ils assommaient les petits oursins avec des mailloches pour gagner du temps.
les algues, c´est la nourriture de l´oursin et de l´ormeau.
les bigorneaux, on les vendait cuits pour les halles et les courses de cesson.
au fanal a bougie, on pêchait la chevrette de nuit en période d´hiver, avec un chalut a perche, avec des mailles comme pour le havenet.
c´est a cause des chaluts qui tournent dans les grèves qu´il n´y a plus de poisson.
la pêche aux coques a été interdite par les affaires maritimes en 1947, a cause des premiers cas de typhoïde.
on allait la nuit a la pêche a la crevette avec une lampe de poche attachée a sa casaque, de mars a octobre.
les râteaux coupent les coques. l´été, c´etait les bancs de petites coques a la cote. aujourd´hui ; c´est pourri avec la salade verte.
la pêche a la vermee a disparue a cause de la pollution du gouet. eaux douces, eaux salées, même combat
pêcher n´est pas jouer. ils ont épuisé le poisson. hier, on faisait attention, on protégeait le petit fretin
pêcher les coques au penille, "ca fait un toupet".
dans la verdière, on trouve des souilles a homards.
les pêcheries, une source de revenus complémentaires pour les retraites, les petits cultivateurs
les moules et les coques sont les "huîtres des pauvres".
l'huître pullule aujourd'hui sur les rochers du trieux a la baie de cancale. bancs naturels et élevages cohabitent.
les gros colas, on les pêche au casier ou a la gripetteles bouchots ont remplace les anciennes pêcheries.
l'été, on ne pêche pas les ormeaux. la chair est dure et ils sont en lait.
hier c'etait reglo, tu voyais pas les cailloux blancs comme tu vois maintenant. tu respectais.
le congre et le homard, oui, mais avec la pieuvre, non.
les cultivateurs allaient aux plies dans les trous, pas avec une foene, mais a la fourche. avec eux, c'etait pas strict.
les cochons etaient nourris avec un flan de berniques cuites, du goemon et du lait.
il fallait battre son voisin sur le plan qualitatif. les gens etaient plus acharnes. aujourd'hui, quand on trouve quelques ormeaux, on est content.
on exploite la mer comme on exploite la terre, pour des raisons économiques. les chalutiers, ils ont épuisé le poisson. un seul coup de chalut prend 400 kg d'araignées ou 2 par metre de filet fixe
la concentration de certaines activités liées a la mer et aux élevages nuit a la forme marine
avec la fourche coiffée (le ravageur), tu grattes et tu arraches l'herbier.
les sabliers ont fait remonter le sable qui bouche les trous a homards et a congres.
des que l'homme touche a quelque chose, il peut améliorer comme il peut nuire.
il y avait des quantités d'ormeaux dans les herbiers, mais les herbiers ont disparu avec la pollution
deux sacs a pommes de terres pleins d'ormeaux pêches aux trahillions.
de la source a la mer, les truites protègent les huîtres.
protéger la source de toute pollution, c'est l'homme et les activités littorales, aux lisières de la mer et de la terre. eau douce, eau salée, eau continentale, eau marine : c'est toujours la même eau qui passe et repasse sous nos ponts avant de rejoindre la mer.
le bar, c'est le roi de la mer. si on le compare a l' homme, il en a toutes les qualités et tous les défauts.
on pêchait les bigorneaux gris, les moines a la cotentin.
maudite haguette, voleur d'affare.
tu ressembles au minard sauves-toi d'ici et ne reviens plus ou bien tu y periras.
des congres, on en faisait aussi de la colle.
les praires qui n'atteignent pas la taille marchande de 30 mm doivent être rejetées sur les gisements.
décret du 18 mai 1921
la répartition de la faune benthique dépend de la qualité du substratum et du type de sedimentles moulières qui rejettent du sable ultra fin sont incompatibles avec les élevages ostréicoles.
oursins, pétoncles de roches, ormeaux, lançons sont en voie de disparition.
quel est l'impact des pêches cotières sur la biodiversité littorale ?
la loi de 1865 interdit de capturer des juvéniles pendant le temps de reproduction de l'animal en zone fluviale et maritime.
il faut se méfier du tout écologique et d'une sur-réglementation.
a quoi bon les écloseries sans nurserie, ni frayeres, ni géniteurs préserves ?
a quoi bon les nurseries et les frayeres, s'il n'y a pas d'hommes pour les entretenir, c'est-à-dire y travailler et en vivre ?
a quoi bon les enchantements des savoirs de la science et de la technique si les hommes ne savent pas reconquérir la maîtrise de leurs territoires entre terre et mer, pour mieux vivre et la transmettre
a leurs héritiers ?
en 1998, 158 pêcheurs originaires des côtes d'armor ont travaille sur les gisements du département avec une autorisation des affaires maritimes, dont 22 inscrits maritimes et 55 pêcheurs residents a l'exterieur, affilies comme indépendants a la msa.
depuis le décret du 28 avril 1994 modifie par la réglementation européenne, les zones salubres et insalubres sont devenues des zones a ? b ? c ? ou d, selon leur qualité sanitaire.
le statut professionnel du pêcheur a pied ainsi que la cartographie ne sont pas suffisants
des semis de coquillages sur certaines zones pourraient être réalisés avec précaution
aujourd'hui en baie de Saint-Brieuc, face au 6000 tonnes de coquilles, on estime la biomasse en crepidules a 250 000 t.
la taille légale de capture de la coquille saint-jacques ou dahins est de 10,2cm
la pollution que l'on voit n'est pas toujours la pire. qu'en est-il en effet des rejets
de metaux lourds et de pesticides ?
l'activité de pêche a pied n'est pas exempte de danger pour le pêcheur a pied.
il faut se méfier de la breum et de la grand'me quand vient la maree des gapas. quand il y a un peu de batin, de clapot, c'est mieux pour pêcher le lieu.
le couteau a moules ne doit pas dépasser 20 cm de long, lame comprise. les pelles américaines sont interdites.
200 kg par personne et par jour.
la grelee doit avoir un maillage de 19 a 21 mm pour cribler les coques de 3 cm minimum.
l'emploi des filets fixes en baie de St-Brieuc est autorise du 1° avril au 15 juin et du 15 septembre au 15 décembre, avec un maillage de 120 et une hauteur de 2 m.
1200 m de filets poses a pied dans la baie de St-Brieuc, 6500 m sur le quartier de Paimpol (sources : ddam 1995)
honnezh a garfe lakaat ar mor en he botez-kooad : celle-la voudrait mettre la mer dans son sabot
(elle est cupide).
kokouz ha rigadell da stankan ar foerell : des coques et des palourdes pour arrêter la diarrhée.
faillis quetons, les farins etaient trop petits.
il faut que la neige soit passée dessus et que les genets soient en fleur pour que les moules soient bonnes.
la horaine, c'est un jardin de plusieurs milliers d'hectares pour le homard.
cueilli a minuit, le goemon procurait l´intelligence.
coupe de l'algue ascophylum nodosum au moins a 20 cm au-dessus du crampon.
seulement 30 coquilles saint-jacques par jour et par plaisancier, a l'extérieur des gisements.
les ormeaux, taille minimum de capture : 8 cm, 20 pièces autorisées.