La parfaite concordance entre l'inscription attestant sans ambiguïté que l'objet a été spécifiquement fabriqué pour servir à la paroisse, et la date des poinçon apposés sous le pied, identifient de façon certaine qu'il s'agit bien d'un objet religieux, en l'occurrence d'une coupe à quêter. Cette forme étant quasiment inconnue dans le domaine des objets religieux, il faut probablement imaginer que c'est la présence dans les trésors paroissiaux bretons de plusieurs coupes civiles des XVe ou XVIe siècle, offertes ou léguées par des laïcs qui a pu inspirer ici à l'orfèvre cette forme inédite.