Les maîtres calfats jusqu'au milieu du 20ème siècle représentaient une véritable corporation et bénéficiaient de certains avantages sur les charpentiers de marine : ils étaient mieux rétrubués souvent par l'armateur propriétaire du navire et travaillait à leur rythme avec une certaine indépendance, à leur compte, sans patron. Comme le calfatage des navires se faisait surtout l'hiver, les maîtres calfats pouvaient embarquer à la grande pêche à la belle saison ou à la pêche côtière. Adrien Briand et François Briand, son frère, après avoir appris le métier de charpentier et de calfat avec leurpartaint régulièrement avec son frèreLes maîtres calfats jusqu'au milieu du 20ème siècle représentaient une véritable corporation et bénéficiaient de certains avantages sur les charpentiers de marine : ils étaient mieux rétribués souvent par l'armateur propriétaire du navire et travaillait à leur rythme avec une certaine indépendance, à leur compte, sans patron. Comme le calfatage des navires se faisait surtout l'hiver, les maîtres calfats pouvaient embarquer à la grande pêche à la belle saison ou à la pêche côtière. Adrien Briand et François Briand, son frère, après avoir appris le métier de charpentier et de calfat avec leur père Nicolas, partaient régulièrement entre deux constructions, calfater les grands navire de pêche ou de cabotage de Lannion à Paimpol. Cependant, comme le précise Jean Le Bot dans son ouvrage "Bateaux de Bretagne Nord", le rôle du calfat ne se limite pas à charger l'étoupe, il doit aussi sonder les clous avec le fer à clou pour vérifier la qualité du bordage. Enfin, dans le processus de calfatage, le calfat après avoir garni les coutures, mastique celles-ci avec du brai (goudron fondu + résine naturelle) à l'aide du guipon (pinceau grossier éqiuipé d'un long manche) pour un bateau de travail ou avec du mastic mélangé à de l'huile de lin et du minium de plomb (plus récemment), afin de compléter l'étanchéité du bordé. Le maître calfat peut ensuite ranger ses outils dans la caisse en bois appelée "marmotte" et lacer sa "jument", qui lui sert aussi de tabouret pour travailler plus confortablement sous le bordé d'échouage d'un navire. Les outils repérés appartenaient au charpentier de ma rine Adrien Briand, qui les tenait peutêtre de son propre père. Adrien Briand a exercé son art pendant la 1ère moitié du 20ème siècle à Ploumanac'h.