PLEMET- LA PRENESSAYE :
Aux limites du Mené et du Porhoët, entre Loudéac et Merdrignac, la commune de Plémet qui compte un peu plus de 3000 habitants est située sur l’axe central entre Carhaix et Rennes. Ceci lui vaut de se retrouver sur l’ancienne voie ferrée qui reliait autrefois ces deux villes. Aujourd’hui, transformée en voie verte, elle permet aux randonneurs de découvrir les paysages et le calme du Centre-Bretagne. Ils peuvent y faire étape dans la commune, au gîte du Pont Querra, une des gares de l'ancienne voie ferrée métrique.Plémet est aussi la commune de la grand-mère de Marion Cotillard : elle en fut la doyenne et mourut à l’âge de 102 ans en 2011. Autre personnalité remarquable, le sculpteur Roland Guillaumel, grand prix de Rome en 1950, qui laisse à la commune de Plémet plusieurs de ses œuvres dont un christ en plomb dans l’église de Saint-Lubin et une sculpture monumentale moderne en cuivre dans la cour du Collège Louis-Guilloux.La Prénessaye, commune voisine, compte un peu plus de 800 habitants.
LA COIFFE :
La coiffe portée dans ces deux communes est une petite coiffe qui recouvre une coiffure proche de celle de Mûr/Loudéac.Selon Vincent Roussel, on peut rapprocher cette coiffe de celle de la région de La Trinité-Porhoët/Mauron/Guilliers dont le patron est similaire, mais sans les brides. Par contre, la coiffure, est identique à celle de Mûr/Loudéac.L’une des particularités de la coiffe de Plémet-La Prénessaye tient dans la coiffure sur laquelle elle se porte. Il s’agit d’une sorte de chignon plat réalisé sur une pièce de cuir fixée à l’arrière ; les cheveux venant recouvrir cette pièce sont ensuite enfermés dans une résille très fine.Cette pièce de cuir s’appelle « taope » qui serait, selon Vincent Roussel, un mot gallo transcrivant sans doute une prononciation. Cela signifie-t-il « taupe », peau dans laquelle aurait été fabriquée cette pièce avant d’être en cuir comme actuellement ?C’est l’hyporthèse de Vincent Roussel qui note, par ailleurs, que, dans le Pays de Rennes, on utilise le même mot pour « désigner le chignon qui sort du bonnet sous la coiffe ».