Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre est datable principalement du 19e siècle, mais présente aussi des éléments plus anciens. Les deux bénitiers ont fait l'objet de dossier ainsi que la stèle funéraire gallo-romaine.

Mobilier de la nef :

A l'entrée ouest une imposante tribune d'inspiration néo-renaissance italienne domine l'ensemble de la nef. Le baldaquin à colonnes peintes en faux marbre, daté du 18e siècle était destiné à accueillir la cuve baptismale. Les 14 stations du chemin de croix datent du 19e siècle. Elles sont l’œuvre de l'atelier parisien de Robert Froc. L’ensemble est acheté en 1877 pour la somme de 3000 francs. Les vitraux, financés par souscription en 1875, sont signés par l'atelier de Charles Lévêque à Beauvais. Les différentes scènes représentées sont les suivantes : Entrée de saint Julien dans la ville du Mans, le Christ rencontre saint Véronique, le Christ est descendu de la Croix, la Sainte Famille, le Baptême, le Sacré-Cœur de Jésus, le Sacré-Cœur de Marie, saint Pierre recevant les clefs, saint Dominique recevant le rosaire, sainte Eugénie, saint Uriac, Notre-Dame de Lourdes. Deux scènes de la Passion, placées dans la chapelle Nord, représentent la rencontre de sainte Véronique et du Christ ainsi que le Christ descendu de la croix. Ces deux ensembles sont semblables aux vitraux présents dans la chapelle Saint-Louis de Plancoët. Certains ensembles de l'église paroissiale Saint-Pierre sont victimes de vandalisme, sont réparés en 1948, dont celui de saint Uriac, qui sera la plus coûteux (32 000 francs).

Transept nord :

Cette partie de l'édifice contient le groupe sculpté de Notre-Dame-de-Pitié, il l'œuvre d'un atelier parisien et est offert à l'église au 19e siècle. Pour l'accueillir la Fabrique fait construire un autel en forme de tombeau qui sera transformé au 20e siècle en monument aux morts.

Transept sud :

Il est initialement destiné à accueillir un autel dédié au Sacré-Cœur. Les restes du recteur Piedvache sont exhumés et placés dans cette chapelle en 1851 afin de les placer au plus près de l'église qu'il a fait construire. La chapelle est dallée d'ardoise afin de recevoir les fonts baptismaux en 1966.

Le chœur et les chapelles nord et sud :

Grâce aux dons des paroissiens, les trois retables peints de style néogothique sont placés dans l'église paroissiale entre 1845 et 1862. Ils sont électrifiés en 1944 pour la somme de 87 400 francs).

La chapelle nord est dédiée à la Vierge, et contient une statue de l'Éducation de la Vierge, de la Vierge à l'Enfant, de saint Hyacinthe d'Opole avec le ciboire et une statue dorée de Notre-Dame et l'Enfant. La chapelle sud est consacrée à saint Jean-Baptiste avec deux statues le représentant et une de la Vierge à l'Enfant. Le retable du chœur comporte contient quatre statues, une de saint Antoine, de la Vierge à l'Enfant, de saint Joseph et de saint Pierre.