La statue de la Vierge à l'Enfant de l'église Saint-Pierre de Saint-Lormel n'a pas livré le mystère de sa provenance. Elle illustre cependant à une période précoce l’importation en Bretagne, voire l’interprétation par des artistes locaux, des modèles normands ou d’Île-de-France. Caractérisée par un élégant déhanchement, un geste nuancé de la main, elle se distingue également par une compositions novatrice imprégnée de la discrète stylisation de l’art courtois du 14e siècle. La présence de graffiti anciens au revers pourrait également documenter l'intrusion du mécénat d'un marchand, tant les marques sont proches de celles identifiées à Vitré.
- étude d'inventaire, Inventaire du patrimoine du Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Commune
Saint-Lormel
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Adresse
rue des Tilleuls
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Cadastre
2006
B
77
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Dénominationsstatue
Les parentés stylistiques avec la statuaire médiévale normande et parisienne permettent d'envisager une datation vers le 14e siècle, néanmoins l'absence de documentation sur la provenance engagent à la prudence. La présence de plusieurs édifices anciens (ancienne église paroissiale Saint-Lunaire, chapelle de la Bellenraye) et de la seigneurie de l'Argentaye sur la commune peuvent être en rapport avec l'oeuvre.
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Période(s)
- Principale : 14e siècle , (incertitude)
Sculpture en ronde-bosse réalisée en calcaire. La surface de la sculpture a été restaurée, à une date indéterminée, au moyen de l'adjonction de plâtre et d'un badigeon blanc qui rend l'identification du calcaire difficile sur la partie antérieure de la statue. En revanche, le revers permet de percevoir clairement le matériau. La Vierge couronnée présente d'élégants drapés qui soulignent le déhanchement, accentué également par la position des pieds. Sa main droite est mutilée, et pouvait recevoir un oiseau, attribut courant dans la statuaire normande. Elle se caractérise également par un traitement élégant dans l'expression de la tendresse envers l'Enfant, ce qui la rapproche aussi de la tradition normande. En revanche, le rendu plus froid du visage pourrait néanmoins la relier à une production parisienne.
Au revers, les graffiti ont une proximité formelle avec les marques de marchand de la région de Vitré, dans la présence de croix formant support à des initiales, des chevrons ou un 4 de chiffre.
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Catégoriessculpture
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Structures
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Matériaux
- calcaire
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Iconographies
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Inscriptions & marques
- graffiti, sur l'oeuvre
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État de conservation
- oeuvre restaurée
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Précision état de conservation
L'oeuvre semble avoir subi une restauration de fortune avec emploi de plâtre et badigeon brouillant son analyse, à une date indéterminée. La main droite de la Vierge apparaît également mutilée.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
Rare sculpture ancienne datable du 14e, la statue a également reçu des inscriptions assimilables à des marques de marchand et mérite de ce fait une protection au titre des Monuments Historiques
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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Brigitte Béranger-Menand. La statuaire médiévale en Normandie Occidentale, 13e-16e siècle. Conseil Général de la Manche. 2004.
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Les Fastes du gothique : Le siècle de Charles V. Catalogue d'exposition. Paris, Grand Palais, Galeries nationales, 9 octobre 1981 - 1er février 1982. Paris. RMN.1981
Église paroissiale Saint-Pierre (Saint-Lormel)
Adresse : Rue des Tilleuls
Photographe à l'Inventaire