22 objets ou ensembles d'objets ont été traités dans un dossier individuel et 20, dont la liste figure ci-dessous, ont été repérés. L´édifice a perdu au cours des siècles une grande partie de son mobilier monumental ancien, notamment des verrières et peut-être un jubé placé entre la nef et le choeur liturgique ; même si l´accès à un jubé était prévu (pilier sud), on ignore, en absence de toute trace de fixation, s´il a été réalisé. Suite à la désaffectation de l´ancienne église paroissiale Saint-Michel en 1772 située sur la même place, une partie du mobilier, peut-être les fonts baptismaux et la statue de saint Michel, avait été transférée dans cette ancienne chapelle devenue chef-lieu paroissial. Parmi les objets ou ensembles d´objets étudiés, un grand nombre provient de l´ancienne église de Lothéa (même commune), d´autres d´édifices des environs de Quimperlé. La seconde moitié du 19e siècle est caractérisée par la restauration du bâtiment suivie d´un renouveau du mobilier monumental, sans doute au détriment de la conservation d´objets plus anciens. Les photographies des années 1900 font état de la mise en place d´un mobilier de style néogothique dont subsistent des vestiges et dont une grande tribune, placée au fond de la nef, était une des pièces majeures. Le renouveau du culte marial dans la seconde moitié du 19e siècle, amorcé, comme en témoigne le tableau de l´Assomption de la Vierge par Lefebvre (1842), tout comme un mécénat local actif, notamment celui de la famille de Mauduit, est à l´origine de la commande de verrières historiées auprès d´ateliers de peintures sur verre réputés, notamment ceux du Carmel (Le Mans) et de Laumonnier (Vannes). La plupart des objets repérés, statuaire et orfèvrerie sérielle, remonte à cette période.