La nef possède de hautes colonnes engagées qui scandent les murs latéraux. Tronquées dans leur partie supérieure, elles possédaient autrefois des chapiteaux sculptés semblables à ceux conservés dans le transept. Une photographie qui figure dans La Bretagne romane de Louise-Marie Tillet, montre l'état antérieur de cette nef. A l'intérieur de l'édifice on conserve des chapiteaux sculptés au niveau de la croisée du transept et des croisillons. A l'extérieur, l'édifice possède également des chapiteaux sculptés au portail méridional plaqué contre le mur pignon du transept ainsi que les vestiges d'un ancien tympan sculpté qui ornait ce portail. Les deux baies du pignon du transept sud possèdent également des chapiteaux sculptés.
- enquête thématique régionale, Les églises romanes de Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Lanmeur
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Commune
Lanmeur
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Emplacement dans l'édifice
extérieur de l'édifice: portails Sud et intérieur de l'édifice: nef ;
croisée et bras du transept
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Dénominationschapiteau
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 12e siècle
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Catégoriessculpture
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Matériaux
- granite
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Précision dimensions
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Iconographies
- tore
- griffe
- représentation végétale
- représentation humaine
- pomme de pin
- tête
- tige
- volutes
- coquilles
- torsade
- rinceaux
- arcade
- colonne
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Précision représentations
Dans la nef où les chapiteaux qui couronnaient autrefois les colonnes ont disparu, seules subsistent les bases qui présentent toutes un même profil formé de deux tores et présentant des griffes à leurs angles. Les chapiteaux couronnant les colonnes engagées du transept présentent une forme tronconique, avec un large tailloir le plus souvent orné de motifs et un astragale épais de forme torique. Les colonnes massives qui composent les piliers de la croisée du transept présentent des frises sculptées qui encadrent le chapiteau de la couronne engagée. Les tailloirs et astragales des chapiteaux et des colonnes se prolongent pour créer une sculpture uniforme sur l'ensemble du pilier. Le chapiteau de la colonne du mur ouest du bras nord du transept présente deux registres d'ornementation. Au niveau inférieur une frise de petites feuilles à l'extrémité recourbée, ourlée, donne naissance au centre de la corbeille à deux tiges qui s'épanouissent au registre supérieur pour former dans les angles des volutes assez volumineuses. L'ensemble des chapiteaux de forme tronconique présents au transept possède des motifs de végétaux difficiles à identifier. La composition est la même pour chacun : un motif central qui occupe toute la hauteur de la corbeille et qui pourrait être assimilé à une fleur est encadré par des tiges qui donnent naissance sous le tailloir dans les angles de la corbeille à des motifs de feuilles, volutes ou coquilles. Les tailloirs sont parfois nus, parfois ornés de motifs : rinceaux, torsades. Seule la pile sud-ouest possède des frises "tournantes" sculptées. Côté nef un motif de tige baguée formant un anneau, dédoublée et terminée en volutes symétriques, se répète. Côté croisée du transept, une frise de pommes de pins suspendues à des tiges. Enfin, du côté du bras nord du transept se déploie une suite de quatre arcade en plein-cintre retombant sur des colonnes, sous lesquelles sont sculptés des têtes et des cous. Au portail du mur pignon du transept sud, on conserve les vestiges d'un ancien tympan sculpté qui devait représenter une Maiestas Domini. En effet, on devine encore la représentation du Christ bénissant de sa main droite et entouré du tétramorphe. Le Christ dont les différentes parties du corps semblent disproportionnées, levait sa main droite en signe de bénédiction et avait le bras gauche replié sur la poitrine. Sa tête massive et rectangulaire était apparemment nimbée. Il était semble t-il placé dans une mandorle dont on distingue encore les contours, parfois perlés. Le bas du vêtement devait être orné de motifs. Les symboles des quatre évangélistes sont devenus pratiquement illisibles, seul le lion de saint Marc peut être évoqué pour la représentation située en haut à droite du tympan. La description faite par Roger Grand dans son ouvrage paru en 1958 permet de connaître la disposition d'origine des éléments sculptés. En bas, à gauche se trouvait le boeuf de saint Luc, en haut à gauche l'aigle de saint Jean, en haut à droite le lion de saint Marc et en bas à droite l'ange de saint Mathieu. Le linteau est orné d'un cordon végétal, les voussures du portail présentent des motifs géométriques. Les voussures retombent de chaque côté du portail sur trois colonnettes couronnées de chapiteaux sculptés. Les tailloirs sont ornés de motifs d'étoiles, quant aux corbeilles elles reçoivent des motifs végétaux semblables à ceux présents dans le transept : feuilles recourbées dans les angles, rinceaux, tiges terminées en volutes et baguées... Les chapiteaux des colonnes recevant les arcs des baies du mur pignon présentent des motifs que l'on retrouve également à l'intérieur de l'édifice : corbeille à deux registres avec feuilles ourlées et tiges terminées en volutes au niveau supérieur.
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État de conservation
- oeuvre incomplète
- mauvaises conditions de conservation
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Précision état de conservation
Les chapiteaux situés à l'extérieur de l'édifice sont particulièrement érodés et l'ancien tympan quasi-illisible, les chapiteaux de l'intérieur de l'édifice sont en granit qui s'oxyde ce qui leur donne une teinte verdâtre.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Référence MH
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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