En 1989, la revue Chasse-Marée lance le concours « Bateaux des côtes de France ». L´objectif est soit de restaurer soit de construire une réplique de bateaux de travail ou de plaisance des ports français.
Des Camarétois vont lancer, avec le chantier d'Albert Péron, repris après son décès par les Charpentiers de Marine Camarétois, la construction de la Belle-Étoile. Il s´agit de la réplique du dernier langoustier à voile ayant l´arrière en « cul de poule ».
L´original porte le même nom et fut lancée en 1938 par le chantier d´Alexandre Gourmelon. Il finit sa carrière en 1962, date à partir de laquelle il est abandonné au Styvel. Depuis 1983, son épave est inscrite au titre de mobilier historique. Malgré cela, elle a été démantelée en 2003.
La construction de la réplique se déroule de 1989 à 1992. Le lancement officiel à Camaret a lieu le 4 juillet 1992 devant environ 10 000 personnes. Depuis, la réplique est gérée par l'association « Belle-Étoile » qui propose des sorties en mer.
Chargée d'études d'Inventaire