Comme souvent lorsqu'il restaure une église, l'architecte Arthur Regnault conserve et met en valeur les oeuvres anciennes : ici le grand retable du maître-autel, en bois, de style lavallois, datant de la limite 17e siècle 18e siècle et qui pourrait provenir de l'ancienne abbaye de la Vieuville ; il a également replacé dans le choeur l'ancien baldaquin des fonts baptismaux, du 16e siècle ; enfin, un devant d'autel du début du 16e siècle en bois sculpté et doré est mis en valeur par l'autel secondaire de la Vierge (nord) ; Regnault dessine également le mobilier manquant, dans le style de l'église : autels et retables secondaires nord et sud, chaire à prêcher et 2 ambons (réutilisés en 1969 pour l'autel face aux fidèles) ; la clôture des fonts baptismaux permet de se faire une idée de la clôture des autels secondaires qui ont disparu au cours des années 1970. Les verrières, posées dès 1904, sortent toutes de l'atelier chartrain de Charles Lorin, mêlant les thèmes traditionnels de l'Eglise (Ascension, Baptême du Christ, Remise des clés à saint Pierre...) à des dévotions plus particulières (saint Victor, saint Isidore, saint Samson...) aussi bien qu'à des thèmes alors d'actualité (Consécration de la France au Sacré Coeur).
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches, ni sur les décors sculptés portés. Par convention on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est, la verrière occidentale portant le numéro 00.