Le mobilier de l'église paroissiale de Saint-Séglin témoigne des différentes phases de construction de l'édifice, les retables du choeur et du transept ayant vraisemblablement été construits de manière contemporaine à l'architecture, en 1736. De même, le tableau du maître-autel peut être daté de cette période.
En dehors d'un bénitier (XVIe siècle ?), seuls quelques objets sont antérieurs au milieu du XIXe siècle : une croix de sacristie dont le crucifix en ivoire est de belle qualité, un reliquaire de la Vraie Croix de facture très classique ou encore un ostensoir attribué à l'orfèvre parisien Louis Fillette. Finalement, il est probable que la construction de la nef en 1851 a entraîné un réaménagement complet pendant la seconde moitié du XIXe siècle, l'édification du maître-autel en 1926 d'après les plans de l'architecte rennais Hyacinthe Perrin venant clore les jours fastes de la paroisse. La quasi totalité des objets conservés fut acquise entre 1875 et 1925, l'ensemble de ces oeuvres étant tout à fait significatif de la production sérielle de la période. Il faudra par exemple remarquer un brûle-parfum en bronze doré pouvant être rapproché d'un modèle du catalogue de la fabrique Poussielgue-Rusand (1880) ou encore plusieurs ornements achetés en diverses régions auprès de maisons spécialisées.
Aucun dossier sur les cloches n'a été ouvert lors de cette enquête. Par convention on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est, la verrière occidentale portant le numéro 00.