Le mobilier public de la commune de Saint-Briac est riche de plusieurs tableaux de Florence Este, Alexandre Nozal ou Pierre Carrier-Belleuse.
Mais il est surtout dominé par la présence de la collection de sculptures d'Armel et Zannic Beaufils. La collection, nombreuse, est constituée essentiellement de plâtres.
A partir de 1911, les commandes publiques jalonnent la carrière d'Armel Beaufils ; après les monuments aux morts qui le font connaître et dans lesquels il traduit la souffrance des populations civiles dues à la Grande guerre, il travaille aussi bien pour le Ministère de la marine marchande, que pour le Théatre de Chaillot, pour la municipalité de Saint-Malo (monument à Chateaubriand) ou celle de Pontivy (Le mouton blanc).
Dans son oeuvre personnelle, il est surtout attiré par la jeunesse, la femme et la Bretagne. Dès 1920-25, installé à Saint-Briac, il renouvelle le thème du nu en l'acclimatant aux plages de la station balnéaire ; en d'autres occasions, ce sont les danseuses de l'école du Ballet russe qui l'inspirent. Une part importante de son oeuvre consiste en des portraits (bustes ou têtes), où les enfants lui servent principalement de modèles.
Vers 1931-32, sa femme Zannic se lance dans la carrière et se tournera plus volontiers vers des sujets d'inspiration religieuse ou vers l'enfance.