Le mobilier de l'église Saint-Michel reflète les transformations architecturales qu'a subies le monument. La nef, du 17e siècle, est encore rythmée par six entraits à poinçon long, qui conduisent l'oeil vers une solide tribune. Dans l'angle nord-ouest, sous la tribune, les fonts baptismaux à double cuve de granite sont entourés par une clôture dont les balustres de section carrée rappellent ceux, circulaires, du garde-corps de la tribune.
Le transept et le choeur sont reconstruits par l'architecte Leray en 1888. Il s'ensuit un réaménagement complet du mobilier dans le style éclectique. Le décor de colonnettes des autels secondaires en calcaire répond à celui du maître-autel de marbre, aujourd'hui séparé en deux parties : l'autel est posé face aux fidèles, le tabernacle et les gradins sont restés dans le fond du choeur. Les murs sont revêtus d'un lambris de demi-hauteur dont la frise supérieure fait alterner des fleurs de lys et des hermines. Les colonnettes sont également présentes dans les stalles et les confessionnaux dont les gables rappellent ceux du lambris.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches, ni sur les décors sculptés portés. Par convention on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, la maîtresse-vitre (à l'est) portant le numéro 0.