Le mobilier de l'ancienne église, en partie du 16e siècle, a pratiquement disparu ; seuls subsistent : une statue de martyre, aujourd'hui déposée, et qui peut remonter au 17e siècle ; le retable et les statues (sauf celle de saint Pierre) du maître-autel, construit en 1723 par le maître menuisier rennais Joseph Jude qui est aussi l'auteur de la clôture du choeur aujourd'hui disparue ; les fonts baptismaux dont la clôture a également disparu. Le renouvellement du mobilier s'est effectué tout au long du 19e siècle, en commençant par l'ensemble de l'autel secondaire nord, fabriqué en 1842 par le menuisier rennais Joseph Alard qui signe et date sur le dessus du tabernacle. Les confessionnaux ont pu être réalisés à la même époque. L'ensemble de l'autel secondaire sud remploie des éléments de décor plus anciens, comme le fronton cintré supérieur qui pourrait provenir du retable exécuté lors de la reprise du bras sud du transept au 17e ou au 18e siècle. Le tableau d'autel représentant le Sacré Coeur est signé d'E. Le Chevalier et date de 1867. En 1891, le menuisier Eugène Lelièvre, de Lohéac, construit la tribune. En 1892, enfin, c'est au peintre verrier nantais Antoine Meuret que l'on fait appel pour concevoir le décor des verrières.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.