La grande statue d´évêque, en bois, qui domine l´autel secondaire sud, et celle de saint Jean, en terre cuite, sur la façade est de l´église, toutes deux du 17e siècle et toutes deux de bonne facture, sont les témoins les plus anciens de la vieille église de Renac. Des sources nous signalent à la même époque la présence au maître-autel d´un retable qui comportait un grand tableau représentant l´Assomption ; un jubé, enfin, était mentionné en 1640.
En 1872, l´église actuelle est construite, sur les plans de E. Dupuis, un architecte de Redon, qui offre une des verrière de la nef. On fait appel au sculpteur nantais L. Castadère pour la clef de voûte du transept et les culots de voûte. Le mobilier est ensuite fabriqué à partir de 1883 : le menuisier rennais Eugène Bellanger réalise le maître-autel et son retable sur lequel il sculpte deux bas-reliefs du « Sacré Coeur » et du « Coeur Immaculé de Marie », transporté depuis 1970 dans le bras nord du transept ; de la même année datent deux confessionnaux dont les tympans sont ornés d'un « Bon Pasteur » et du « retour de l´enfant prodigue ». En 1889, c´est le sculpteur Victor Augerie, de Vitré, qui fournit la chaire à prêcher dont la cuve porte « la remise des clés à saint Pierre » et « Jésus et la Samaritaine », ainsi que deux statuettes de saint Jean et saint André. Un bel ensemble de bancs complète ce mobilier. On ne sait à quelle époque a été donné à la paroisse le petit retable de la Vierge, de belle venue, qui est déposé dans la chapelle nord.
Une bannière de procession offerte en 1910 par une famille non identifiée rassemble sur ses deux faces les saints principalement honorés dans la paroisse : saint André, saint Fiacre, saint Julien, saint Maurice, saint Marc et la sainte Famille. L´autel des morts, enfin, retient l´attention, pour le soin apporté au tableau commémoratif mis en valeur par la présence d´un bas-relief présentant un poilu mourant, d´une statue de saint Maurice et de sainte Jeanne d´Arc.
Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale porte le numéro 0.