• inventaire préliminaire, Saint-Léger-des-Prés
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Léger, Prieuré puis église paroissiale Saint-Léger (Saint-Léger-des-Prés)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Combourg
  • Parties constituantes non étudiées
    statue, tabouret d'église, tabouret d'église, statue, culot, statue, culot, croix, bénitier, statue, fonts baptismaux, chemin de croix, tableau commémoratif des morts, stalle, table d'autel, lutrin, statue, statue, culot, harmonium, bannière de procession, plat à quêter, lambris de demi-revêtement, reliquaire, statue, statue, croix, croix-reliquaire, ciboire, plateau de communion, calice, patène, boîte de calice, ciboire des malades, encensoir, ostensoir, chasublier, chandelier funéraire, pale, canon d'autel, dalle funéraire, chape, dalle funéraire, dalle funéraire, calice, patène, dalle funéraire, dalle funéraire, dalle funéraire, dalle funéraire, dalle funéraire, dalle funéraire, dalle funéraire, crèche de Noël, clôture de choeur

La restauration intervenue en 1994-1995 a redonné à l´église un peu de son éclat ancien. Elle a entraîné quelques bouleversements dans la place des meubles et dans leurs couleurs. Granite et bois sont les deux constituantes essentielles du décor. Dans le dallage de l´église, entièrement libéré du ciment qui le recouvrait, on a rassemblé, pour servir d´allée centrale, une vingtaine de dalles funéraires datées en majorité du 17e siècle. Ornées le plus souvent de croix sur degrés, en relief semi-méplat, elles portent des inscriptions qui révèlent parfois la date du décès et le nom du destinataire, tels Gille Le Vesque, Jean Macé, Julien Houite ou l´abbé Jean Guillot - qui figure parmi les premiers prêtres connus de la paroisse. C´est dans le granite également que sont taillés les fonts baptismaux du 16e siècle (?), actuellement utilisés comme bénitier dans le bas de la nef. Les tables d´autel, enfin, recouvertes d´un coffrage de bois, sont dans le même matériau.

La charpente médiévale à entraits moulurés et poinçons longs est particulièrement mise en valeur par la polychromie. Elle a subi quelques restaurations peut-être vers 1820, date à laquelle un second Julien Houite, construit la tribune, si l´on en croit l´inscription gravée dans la base du poteau de soutien sud. Le décor actuel de ciel étoilé semble reprendre fidèlement celui du 17e siècle et en conserve trois vestiges représentant deux phases de la lune et un soleil au visage souriant.

A la fin du 17e siècle en effet, on repense entièrement l´aménagement. Trois retables en bois sont installés, inspirés des retables lavallois particulièrement à la mode alors. Celui du maître-autel comporte un tableau central entre deux statues de saint Pierre et de saint Léger, patron de la paroisse. Dans la partie supérieure, les statues de saint Yves et de saint René encadrent un amortissement à décor peint en faux marbre, comme le sont également les colonnettes. Les retables latéraux sont également architecturés, mais de dimensions plus modestes ; celui du sud est fabriqué par le menuisier Derbonne qui grave son nom sur le côté de l´autel. En 1706, un tableau vient compléter ce retable ; on y représente saint Léger, en soldat romain, sur un fond d´architecture dans lequel figure son martyre. En 1708, le retable du maître-autel reçoit une toile du même peintre anonyme, représentant l´Adoration des mages. Le retable nord, quant à lui conserve une niche à statue, occupée jusqu´en 1994 par une Vierge à l´Enfant en plâtre, remplacée depuis par une statue de bois du 16e siècle (?), provenant peut-être de la chapelle Saint-Joseph de Chenillé. Dans le courant du siècle sont installés la clôture de choeur, composée aujourd´hui de trois éléments hétérogènes, la chaire à prêcher et les lambris de demi-hauteur.

A la fin du 19e siècle la fabrique acquiert le tableau du Baptème du Christ (signé TB, 1875), les fonts baptismaux de marbre, puis le chemin de croix et les statues de plâtre.

Il semble que le banc de fabrique et la statue de saint Jean (?) posée sur l´autel sud, sur la photo de 1992, aient disparu, de même qu´un confessionnal du 18e siècle, inscrit en 1972 à l´Inventaire des Monuments historiques.

On ne connaît pas l´origine de la statue de saint Corentin, du 17e siècle, placée sur le mur sud.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest.

Bibliographie

  • Fichier Bourde de la Rogerie. Artiste, artisans, ingénieurs.. en Bretagne. Rennes : APIB, 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    n° 00114
  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 3, p. 476-477
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 216

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002