Dossier de présentation du mobilier IM35012131 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Meillac

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Combourg
  • Parties constituantes non étudiées
    verrière, chasuble, étole, manipule, voile de calice, chasuble, manipule, étole, verrière, chasuble, verrière, verrière, statue, socle, dais d'architecture, statue, socle, dais d'architecture, chandelier pascal, ciboire, ciboire, ampoule à saint chrême, ampoule aux saintes huiles, meuble de sacristie, bureau, cheminée, lambris de revêtement, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, croix-reliquaire, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, statue, statue, chasuble, étole, manipule, voile de calice, ostensoir, fonts baptismaux, clôture des fonts baptismaux, armoire à bannières, confessionnal, chasublier, croix, tableau commémoratif des morts, statue, socle, dais d'architecture, dalle funéraire, banc de fidèles, autel, tabernacle, gradin d'autel, ciborium, confessionnal, confessionnal, harmonium, siège

Les plus anciens éléments du mobilier conservé dans l´église de Meillac remontent au 15e siècle ; il s´agit des fonts baptismaux (bras sud du transept) et d´un bénitier en granite, de section carrée, dont deux faces portent une inscription difficilement déchiffrable. C´est essentiellement le 17e siècle qui est représenté, par une dalle funéraire de 1617 et surtout par un bel ensemble de statues de bois qui rassemble saint Martin, sainte Marguerite, saint François, saint Sébastien, sainte Anne et la Vierge ; une statue de saint Jean-Baptiste est peut-être de la même époque. L´autel face aux fidèles, installé dans le choeur, et le tabernacle à ailes du bras sud du transept, constituaient un maître-autel de style baroque que l´on s´étonne de rencontrer dans cette partie de la Bretagne, inspiré qu´il est des modèles finistériens. Les statuettes qu´abritent ses petites niches saint Yves, sainte Thérèse d´Avila, saint Jean de la Croix (?), Christ rédempteur... - reflètent la spiritualité du 17e siècle. Une Vierge à l´Enfant et un chandelier pascal du 18e siècle viennent ajouter à la qualité du mobilier de l´ancienne église qui comprend également deux confessionnaux de la limite des 18e et 19e siècles.

L´église actuelle est reconstruite à partir de 1840 par l´architecte Charles Langlois. Tout l´aménagement intérieur est peu à peu mis en place, sous la direction de Louis Aulnette de Vautenet, propriétaire du château du Breil, qui va introduire dans l´édifice le « nouveau » style gothique encore à ses balbutiements. En 1843, c´est lui qui donne les plans de la chaire à prêcher au menuisier de Combourg, Julien Viard, à qui seront confiés tous les travaux du bois. En 1844, l´autel secondaire nord est construit, sous une niche à jour céleste où l´on installe une Vierge à l´Enfant sculptée par Jean-Baptiste Barré. En 1846, l´ensemble du maître-autel sort des cartons d´Aulnette du Vautenet : le grand baldaquin soutenu par quatre colonnes rappelle l´abat-voix de la chaire. Il a disparu depuis 1963, ainsi que les statues d´anges, le tabernacle et l´exposition à clochetons, mais une photographie du début du 20e siècle en garde le souvenir. L´autel a été déplacé dans le bras sud du transept, sous le tabernacle du 17e siècle. Le décor du choeur se compose d´un lambris, devant lequel sont installés deux stalles à têtes de lion, des bancs et colonnes cannelées ; il a été exécuté vers 1850, de même qu´un grand lutrin et que la clôture en fonte ; qui a aujourd´hui disparu. En 1852, Aulnette du Vautenet peint lui-même le tableau de l´autel secondaire sud, consacré aux Anges gardiens, et il fournit en 1854 l´esquisse pour le tableau du Songe de saint Martin que réalisera le peintre polonais Victor Zier. Il faut attendre la fin du siècle pour voir les verrières du Parisien Georges Lavergne qui met en scène une grande Nativité dans la maîtresse-vitre, tandis que son fils Noël fournit des oeuvres décoratives pour le bas de la nef. Les autres verrières sortent de l´atelier des Rennais Lecomte et Colin, en 1890 (Vie de saint Pierre) et de l´Atelier Klein, vers 1960 (bras du transept).

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale (maîtresse-vitre) porte le numéro 0.

Bibliographie

  • FROTIER DE LA MESSELIERE, Henri. Le guide de l'Ille-et-Vilaine. Plouagat, 1994.

    p. 114
  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 373-374
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : Imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 41, 121-123, 286-287, 399, fig

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
Édifice
Église paroissiale Saint-Martin, rue Abbé Chapdeleine ; rue Tony Le Montréer (Meillac)

Église paroissiale Saint-Martin, rue Abbé Chapdeleine ; rue Tony Le Montréer (Meillac)

Commune : Meillac
Adresse : rue, Abbé Chapdeleine, rue Tony Le Montréer