Dossier de présentation du mobilier IM35012256 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Saint-Pierre-de-Plesguen
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Firmin (Saint-Pierre-de-Plesguen fusionnée en Mesnil-Roc'h en 2019), Église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Firmin (Saint-Pierre-de-Plesguen fusionnée en Mesnil-Roc'h en 2019)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Combourg
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Pierre-de-Plesguen
  • Parties constituantes non étudiées
    reliquaire, calice, statue, statue, autel, croix-reliquaire, coquille de baptême, plateau de communion, ciboire, patène, autel, bénitier d'applique, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, couronne de lumières, croix, cheminée, statue, statue, culot, bénitier d'applique, culot, banc de fidèles, statue, culot, statue, culot, statue, bénitier, bénitier d'applique, mesure à grains

"L'église de Plesguen, disait l'abbé Guillotin de Corson, est une construction fort soignée des XVe et XVIe siècles." L'intérieur de l'édifice "beaucoup moins orné que l'extérieur" dont il signale les sculptures "d'une grande délicatesse" est remarquable par sa sobriété. Il semble que les destructions révolutionnaires soient à l'origine de nombreuses disparitions dans le mobilier, notamment l'argenterie et les objets de culte, envoyés pour la fonte au district de Saint-Malo, en 1792. On peut également regretter l'absence de tout ce que mentionnent les archives du 19e siècle, consultées par Frère Ange Garnier en 1887 : trois autels sont achetés en 1813 ; celui du choeur reçoit probablement un coffrage de bois en 1816 ; les lambris de la nef sont posés en 1838 ; deux autels sont installés dans les chapelles en 1840 ; la fabrique acquiert deux tableaux et une balustrade en fer en 1842, puis en 1857, deux autres tableaux auprès du peintre Planchet ; en 1860, M. de la Villéon donne un tableau et en 1873, M. Dubourgblanc en offre un pour l'autel de la Vierge. Tout a disparu. Les témoins les plus anciens consistent donc aujourd'hui en une dizaine de belles dalles funéraires, rassemblées dans le choeur, trois statues de grande qualité représentant saint Pierre, saint Firmin (17e siècle) et la Vierge (18e siècle), un confessionnal du 18e siècle et un autre du début du 19e siècle.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Il convient cependant de signaler l'existence d'une cloche portant la date de 1571et classée monument historique en 1913 ; nommée Rolande par son parrain, Roland du Rouvre, elle fut fondue par Jacques Lecot.

Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; la verrière orientale porte le numéro 0 ; la verrière occidentale, le numéro 00.

Bibliographie

  • Fichier Bourde de la Rogerie. Artiste, artisans, ingénieurs en Bretagne. Rennes : APIB, 1998.

    p. 1
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1886.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 6, p. 232-234
  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 86-87

Annexes

  • Annexe n°1
  • Archives
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002