Dossier de présentation du mobilier IM35014442 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Gévezé

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Rennes Bréquigny
  • Parties constituantes non étudiées
    statue, culot, calice, encensoir, croix de procession, clef, stalle, ciboire, lustre, lambris de hauteur, lambris de demi-revêtement, vantail, tambour de porte, statue, culot, statue, culot, croix, autel, tabernacle, retable, tableau, gradin d'autel, degré d'autel, siège de célébrant, autel, tabernacle, retable, tableau, gradin d'autel, degré d'autel, statue, statue, culot, ciboire, tableau commémoratif des morts, fonts baptismaux, statue, socle, patène, ostensoir, reliquaire, gargouille, portail, statue, chape, cloche, clochette, croix-reliquaire, portail, porche, banc de fidèles, statue, culot, lustre, confessionnal, verrière, dalle funéraire, confessionnal, dalle funéraire, canon d'autel, calice, burettes, bassin à burettes, réserve à saint chrême, sonnette d'autel, chandelier funéraire, armoire à bannières

L´église de Gévezé a conservé de son époque de construction essentiellement le 16e siècle - tout un décor porté qui lui confère une grande homogénéité. Quelques gargouilles et crossettes aux formes animalières fantastiques viennent compléter le décor végétal des portails (celui de l´ouest a été remonté dans la tour de 1860). La charpente de la nef comporte cinq entraits à engoulants et les sablières sont sculptées de motifs empruntés à une nature plus ou moins réelle, tels un combat de chiens, un coq et une poule, un dragon, un cerf, une vache ou un décor végétal exubérant ; quelques humains sont également représentés, soit en portrait, soit dans une position acrobatique.

Il ne reste rien des deux autels latéraux en pierre et marbre dédiés à la Vierge et à sainte Anne. Réalisés en pierre et marbre par le sculpteur rennais Bernard Dupont en 1637, ils ont été démolis en 1783. Le mobilier le plus ancien conservé remonte essentiellement au 18e siècle : un confessionnal, dans le bras nord du transept, le chandelier pascal et un très bel ensemble de meubles de sacristie fabriqué en deux campagnes : au milieu du siècle, chaque mur est recouvert de lambris et comporte un placard central ; à la fin du siècle, on ajoute un placard sur le mur sud. C´est le même menuisier qui réalise les lambris du choeur ainsi que les tambours de porte et les vantaux du transept.

C´est surtout la première moitié du 19e siècle qui marque l´ameublement de l´église. Vers 1834, la fabrique acquiert une statue de saint François de Sales qui semble pouvoir remonter à la limite des 17e-18e siècles. Entre 1835 et 1846, le curé, Michel Pichot, entreprend une vaste opération de réaménagement du mobilier. Il fait installer le maître-autel de style néoclassique. Le retable-lambris en bois peint faux marbre comporte deux paires de pilastres latéraux, encadrant une statue de sainte Justine, patronne de la paroisse et une statue de saint Joseph. Les deux colonnes centrales mettaient en valeur un tableau offert en 1754, aujourd´hui disparu. Le sommet du retable adopte la forme cintrée donnée par la charpente et s´orne d´une gloire rayonnante cantonnée par deux palmes en volutes dorées. De la table d´autel, il ne subsiste que le devant qui porte un agneau aux sept sceaux. Les autels latéraux sont traités dans le même style. Celui du sud porte une statue de la Vierge à l´Enfant qui date probablement de la limite des 18e-19e siècles.

Des stalles sont installées dans le choeur. Enfin c´est la chapelle des fonts qui est revisitée : la cuve des fonts est remplacée tandis que l´on dispose une nouvelle clôture ornée de pointes de lances et de motifs en métal fondu, comme on en trouve également à Pacé ou à La Chapelle-Chaussée. Une statue représentant sainte Philomène, dont le culte est diffusé alors en France, est mise à l´honneur dans le bras du transept.

A la fin du siècle, c´est peut-être à l´atelier des verriers rennais Lecomte et Colin qu´est confiée la fabrication des verrières. On achète la statue de saint Nicolas que viendra rejoindre celle de l´Education de la Vierge, en 1925, à l´occasion d´une mission.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l´est.

Bibliographie

  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 109, 274-275
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 130, 187-188
  • [Gévezé. Église paroissiale, détail des sablières]. Dessin par Henri Frotier de la Messelière, 7 octobre 1898. In : FROTIER DE LA MESSELIERE, Henri. Le guide de l'Ille-et-Vilaine. Plouagat, 1994.

    p. 93, fig. p. 92
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1883.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 653-658
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    p. 1200-1202

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004