Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Montfort-sur-Meu
  • Parties constituantes non étudiées
    bénitier, calice, croix, peinture monumentale, confessionnal, statue, statue, statue, fonts baptismaux, statue, tableau commémoratif des morts, tableau, estampe, estampe, croix de procession, hampe de procession, croix, boîte de croix, ostensoir, ciboire, patène, statue, estampe, autel, retable, clôture, verrière, estampe, étole, étole, étole, chasuble, voile de calice, chape, chasuble, stalle, lambris de demi-revêtement, armoire à bannières, autel, retable, clôture

La chapelle Notre-Dame de Montual était en ruines au 16e siècle. Relevée en 1555, placée sous le vocable de Notre-Dame de Grâce ou de Miséricorde. Elle devient église tréviale en 1564 avec donc fonts, cimetière et bannière processionnelle. Erigée en paroisse en 1820, l'église est reconstruite entre 1834 et 1837, sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption.

Pour ce qui est du patrimoine mobilier, l´église de La Chapelle Thouarault conserve quelques belles pièces en dépit du démontage des retables latéraux. Un bel ensemble de statuaire en bois polychrome, vraisemblablement réalisé par le même sculpteur, et daté du 17e siècle, représente saint Jean-Baptiste, le Christ et saint Nicolas. Autre belle pièce à signaler le groupe de l´Education de la Vierge réalisé en terre cuite et daté du 1er quart du 17e siècle.

Le maître-autel, réalisé au 19e siècle, est d´une belle facture. Il se compose de deux statues : saint Pierre et saint François-Xavier. Le tableau central, représentant l´Assomption, est signé de Léon Brune en 1860. Il est aussi l´auteur du tableau du bras nord du transept représentant la Donation du Rosaire et daté de 1868.

Deux bannières de procession sont intéressantes à signaler : une première puisque rare de part son iconographie représente Louis Marie Grignon de Montfort ; une seconde datant de l´époque où la paroisse a été érigée représente la Vierge à l´Enfant et le Christ. Elle est datée de 1826.

Pour ce qui est de l´orfèvrerie deux jolies pièces : un calice et un ciboire, produits entre 1798 et 1809 par l´atelier parisien de Jean Loque.

Enfin, il reste peu de vêtements liturgiques. Ils sont récents puisque datant du 4e quart du 19e siècle.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est. La verrière occidentale le numéro 00.

Bibliographie

  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 54, 73, 251
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 974-975
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 358-361
  • HAMOURY, Maud. La statuaire en terre cuite en Ille-et-Vilaine aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mém. maîtrise : Hist. Art : Rennes 2, Université de Haute-Bretagne : 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 76
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 186

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004