Dossier de présentation du mobilier IM35015113 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Iffendic

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Montfort-sur-Meu
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture des fonts baptismaux, bénitier, fonts baptismaux, confessionnal, lustre, verrière, verrière, verrière, mesure à grains, bénitier, autel, statue, culot, autel, tabernacle, gradin d'autel, degré d'autel, statue, statue, autel, tabernacle, gradin d'autel, degré d'autel, banc de fidèles, statue, ciboire, armoire de confrérie, chasublier, armoire de sacristie, lambris de revêtement, bannière de procession, voile huméral, voile d'exposition du saint sacrement, dalmatique, manipule, étole, dalmatique, manipule, étole, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, reliquaire, ciboire, ostensoir, boîte d'ostensoir, ostensoir, calice, patène, calice, patène, boîte de calice, bénitier, bénitier, tableau commémoratif des morts, statue, culot, statue, culot, luminaire, ciboire

L´église d´Iffendic est dédiée à saint Pierre en 1122, mais depuis longtemps sous le patronage de saint Éloi. Elle se compose d'un nef terminée par un chevet droit et accompagnée d'un seul collatéral au nord ; ce dernier fut probablement construit en 1412, à l'occasion de la reconstruction totale de l'édifice qui semble dater des 15e et 16e siècles. L´édifice ainsi décrit à la fin du 19e siècle par le chanoine Guillotin de Corson se retrouve peu à peu au fil de la visite grâce aux nombreux témoins qui nous sont parvenus de ces siècles passés.

Du 15e siècle d´abord, la charpente avec ses sablières moulurées à congé en sifflet, quelques blochets en forme d´ange et des entraits à engoulants ; le portail occidental dont l´accolade abrite un décor de vigne ou de figuier ; un bénitier qui sert actuellement de fonts baptismaux. Les deux dalles funéraires d´Alain Guischard des Bléruais et de sa femme, en demi-relief, ont perdu leur polychromie ; sculptées entre 1490 et 1520, elles font le lien avec le siècle suivant, auquel on peut rattacher pratiquement tout le décor intérieur sculpté, depuis les niches-crédences aux chapiteaux à masques naïfs, ou bien encore les trois mesures à grain transformées en bénitier, les écus ou les cimiers portant les armoiries de familles de la paroisse. Tout ce décor bénéficie de la lumière que diffuse la magnifique verrière du chevet exécutée en 1542 et qui retrace les principales scènes de la vie du Christ.

Dès le tournant des 17e et 18e siècles, la fabrique entreprend une nouvelle campagne d´ameublement : d´une part, elle achète un ensemble de statues de très belle facture, en bois polychrome, qui réunit saint Éloi, saint Jean-Baptiste, saint Jacques, sainte Marguerite d´Antioche et l´Éducation de la Vierge ; on peut joindre à ce groupe les statues colossales de saint Pierre et saint Paul, de chaque côté de la maîtresse-vitre et le Christ en croix qui veille sur les fonts baptismaux. Plus avant dans le 18e siècle, la fabrique installe dans le choeur un maître-autel surmonté d´un baldaquin semi-circulaire reposant sur quatre colonnes. Deux autels secondaires l´accompagnaient peut-être, dont on n´a d´autre preuve de l´existence que la mention en 1766 de la confrérie du Rosaire, qui avait probablement un autel dans l´église. En effet, en 1836, on retrouve la trace de l´achat, pour 800 F., d´un autel-retable de style néoclassique, comportant un tableau du Rosaire. Les autres contributions intéressantes du 19e siècle consistent essentiellement en un chemin de croix - par le sculpteur parisien Jean-Bernard, dit Jehan Du Seigneur, actif entre 1831 et 1866 – et une statue en plâtre de Louis-Marie Grignion de Montfort, signée Resnays. On sait que le sculpteur rennais Pierre Resnais réalisa pour le pape une statue en argent de Louis-Marie Grignon de Montfort, lors de sa béatification en 1887.

Les traditionnelles statues de Jeanne d´Arc, Thérèse de l´Enfant-Jésus ou Notre-Dame de Lourdes apparaissent dans l´église, au début du 20e siècle. Vers 1950-60, une vague de simplicité – sous l´influence du concile de Vatican II (?) – vient sonner le glas de ce patrimoine mobilier : du maître-autel et de son baldaquin il ne reste plus que les cartes postales du début du 20e siècle, car ils ont disparu. L´autel du Rosaire est détruit de même que son pendant dans le bras sud du transept, la chaire à prêcher, la clôture du choeur. Toutes les statues du 18e siècle sont décapées. Sur les deux autels secondaires actuels, deux statues de la Vierge et de saint Joseph reposent sur les tabernacles de 1836 que l´on a conservés.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale (maîtresse-vitre) porte le numéro 0, la verrière occidentale le numéro 00.

Bibliographie

  • MUSSAT, André. Arts et cultures de Bretagne, un millénaire. Paris : Berger-Levrault, 1979.

    p. 138
  • FROTIER DE LA MESSELIERE, Henri. Le guide de l'Ille-et-Vilaine. Plouagat, 1994.

    p. 100
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 277
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    t. 2, p. 977-981
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 721-731

Documents figurés

  • 5027 . Iffendic (I -et- V.) - Intérieur de l'Eglise. Carte postale, par E. Mary-Rousselière, Rennes, début 20e siècle (A.D. Ille-et-Vilaine : 6 Fi).

  • 5027 . Iffendic (I -et- V.) - Intérieur de l'Eglise. Vitrail remarquable du XVIe siècle classé par l'administration des Beaux-Arts. Carte postale, par E. Mary-Rousselière, Rennes, début 20e siècle (A.D. Ille-et-Vilaine : 6 Fi).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003