Dossier de présentation du mobilier IM35015267 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Breteil

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Montfort-sur-Meu
  • Parties constituantes non étudiées
    calice, patène, boîte de calice, dalle funéraire, confessionnal, chape, chape, chape, statue, statue, calice, boîte de calice, groupe sculpté, ciboire, coffret aux saintes huiles, ampoule à huile des malades, ampoule à saint chrême, ostensoir, boîte d'ostensoir, ostensoir, boîte d'ostensoir, croix-reliquaire, boîte de croix, fonts baptismaux, chape, statue, clôture des fonts baptismaux, portail, vantail, tableau commémoratif des morts, banc de fidèles, statue, statue, autel, tabernacle, gradin d'autel, degré d'autel, statue, statue, stalle, statue, siège de célébrant, tabouret d'église, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, statue, chaise prie-Dieu, voile huméral, chasuble, étole, manipule, voile de calice, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, chasuble, étole, manipule, voile de calice, statue, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, statue, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, bénitier, croix, chasuble, bourse de corporal, étole, manipule, voile de calice, verrière, verrière, chaire à prêcher, autel, ciboire, chasublier, armoire de sacristie, confessionnal, statue, lanterne du viatique, harmonium, reliquaire, lanterne de procession, croix de procession, verrière, autel, tabernacle, gradin d'autel, degré d'autel, statue, croix d'autel

L´église de Breteil, telle que nous la voyons aujourd´hui, a été construite au tout début du 16e siècle comme en témoigne une inscription lue encore à la fin du 19e siècle sur la charpente : LAN MILVIII ALAIN BIGOT CHARPENTIER ME FIST ALLAIN PICHON TRESORIER AU DIT MESME AN. Elle comportait alors une nef, un collatéral sud, une chapelle nord et un porche occidental. Le porche, encore en place, abrite une dalle funéraire non identifiable de granite et une table d'autel reconnaissable par la croix inscrite dans un cercle à chaque angle. De cette époque, on a conservé un énorme coffre de fabrique à trois serrures dont les planches de chêne sont renforcées de plaques de fer.

L´abbé Guillotin de Corson nous rappelle qu´au chevet du collatéral [sud] se trouve une fenêtre renfermant quelques débris d'une ancienne verrière. On y distingue encore la Sainte Trinité sous la figure d'un vieillard tenant le Christ sur ses genoux et accompagné de l'Esprit-Saint ; puis apparaissent au-dessous le buste d'une grande dame et un ange tenant un écusson surmonté d'un torquil de baron et encouré d'une cordelière, portant : d'argent à la croix de gueules gringolée d'or. C'est donc le portrait d'une dame de Montfort. C´était vers 1875

La première campagne d´ameublement qui ait laissé des traces jusqu´à nous se situe au 17e siècle. L´ensemble du maître-autel se compose d´un retable dont les lambris encadrent un remarquable tabernacle orné de trois figurines et deux bas-reliefs consacrés à des scènes de la Passion ; les niches latérales abritent encore deux statues en bois de saint Malo et saint Louis de belle facture, tout comme celle de saint Jean l´évangéliste et saint Joachin (?) ; la statue de saint Mathurin, au caractère plus artisanal, rappelle l´existence d´une confrérie. Le petit Christ, au milieu de la nef, sur une croix moderne, fut probablement sculpté au tournant des 17e et 18e siècles.

Dans le courant du 18e siècle, différentes oeuvres viennent meubler l´église : la chaire à prêcher, aujourd´hui transformée en autel face aux fidèles ; le confessionnal de la chapelle sud et un lutrin à armoire, mutilé, qui sortent probablement du même atelier. Les fonts baptismaux, en marbre noir, le bénitier en marbre veiné rose et le tableau représentant la Transfiguration ont peut-être été acquis à cette époque. Ce dernier, très bonne copie d´une toile de Raphël, mériterait d´être mis en valeur.

Au début du 19e siècle, on remplace le maître-autel et le tabernacle inférieur. On achète un ensemble de stalles, dont cinq sont aujourd´hui déposées dans le bas-côté nord. La fabrique se procure une grande bannière portant un Christ en croix et une Vierge à l´Enfant.

Entre 1877 et 1880, une seconde campagne de travaux va détruire cette belle harmonie. La maîtresse-vitre, au centre du retable principal est supprimée ; à sa place, on ouvre un puits de lumière qui éclaire une statue de l´Immaculée Conception. Des portes sont percées de chaque côté de l'autel, qui permettent d´accéder à la nouvelle sacristie. L´ancienne, au nord du choeur, est ouverte et prolongée vers l´ouest pour rejoindre la chapelle nord et créer un collatéral symétrique à celui du sud ; on y installe deux autels secondaires, consacrés à la Vierge et à saint Joseph ; ils remploient des éléments décoratifs du début du même siècle (palmes, calice). La fabrique fait appel à de nouveaux verriers rennais, Lecomte et Colin, qui, en 1878 et 1879 posent les verrières, parmi les premières qui sortent de leur atelier. Pour permettre une vue immédiate de la statue de la Vierge depuis l´entrée occidentale, la charpente de la nef est mutilée : les quatre entraits orientaux sont sciés et remplacés par des tirants métalliques

La crèche est achetée en 1884, et la statue du bienheureux Louis-Marie Grignion de Montfort à Angers en 1888.

La première partie du 20e siècle est marquée par les achats habituels de statues de plâtre : sainte Jeanne d´Arc, sainte Thérèse de l´Enfant-Jésus ; le chemin de croix date de 1941. Les peintures de l'église ont été refaites vers 1963, tandis que tout l´édifice était nettoyé.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Les peintures de l'église ont été refaites vers 1963 par l'entreprise Grevet de Laval.

  • Auteur(s)

Bibliographie

  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 218
  • LEGRAND, chanoine, BRETECHE, Jean-François, LEBRETON, abbé, COCHERIL, Michel (dir.). Recensement des orgues de Bretagne. Châteaugiron : A.R.Co.D.A.M., [s.d.].

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 288-289, fig
  • FROTTIER DE LA MESSELIÈRE, Henri. Le guide de l'Ille-et-Vilaine. Plouagat, 1994.

    p. 45
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 96, 189, 256, 392
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    t. 2, p. 972-974
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 242-246

Périodiques

  • BLOT, Roger. Eglise Saint-Malo de Breteil 3. In : Église en Ille-et-Vilaine, n° 36, 8 septembre 2003.

    p. 25-26
  • BLOT, Roger. Eglise Saint-Malo de Breteil 4. In : Église en Ille-et-Vilaine, n° 37, 22 septembre 2003.

    p. 25-26

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
Édifice
Église paroissiale Saint-Malo, rue de Montfort (Breteil)

Église paroissiale Saint-Malo, rue de Montfort (Breteil)

Commune : Breteil
Adresse : rue de Montfort