• inventaire préliminaire, Brécé
Le mobilier de l'église Saint-Exupère (Brécé), Eglise paroissiale, place de l'Eglise (Brécé)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Châteaugiron
  • Parties constituantes non étudiées
    chemin de croix, statue, statue, statue, statue, tribune, garde-corps, statue, statue, siège de célébrant, statue, statue, lambris de demi-revêtement, verrière, prie-Dieu, chasuble, bourse de corporal, étole, voile de calice, bannière de procession, coquille de baptême, croix-reliquaire, ampoule à saint chrême, ostensoir, ciboire, ciboire, calice, patène, boîte de calice, calice, patène, harmonium, tableau commémoratif des morts, statue

L´église Saint-Exupère de Brecé a conservé de l´époque romane, la simplicité du plan, l'abside et le mur diaphragme du choeur. Au 16e siècle, dans la partie sud de l´église, les seigneurs de Gosné en Noyal-sur-Vilaine font édifier une chapelle prohibitive. La nef est reprise à cette période ou peu de temps après comme en témoignent les sablières avec engoulants. La poutre de gloire a disparu, mais le christ en croix du 16e siècle a échappé aux destructions et orne encore la partie haute de la nef. Des travaux sont attestés à la fin du 17e siècle, dont le maître-autel qui a été offert grâce à la générosité du recteur d´alors : Pierre Cheux. La réforme du mobilier liturgique se poursuit au 18e siècle, la confrérie Notre-Dame des Agonisants qui s´installe à Brécé en 1714, fait édifier dans la chapelle sud un nouvel autel retable. La date de 1769 portée à l´extérieur de cette chapelle pourrait être également l´année de l´installation de cet autel secondaire. De la deuxième moitié du 18e siècle, la paroisse a gardé quelques beaux ornements liturgiques dont deux chasubles violette et verte. L´orfèvrerie date majoritairement du 19e siècle et reprend les modèles en vigueur des grands marchands fabricants parisiens et lyonnais, Jean Loque, les frères Demarquet et la maison Villard. Une Vierge, dite Notre-Dame des Agonisants, déposée contre l´un des piliers de la chapelle sud, n´est pas attribuée. De belle qualité, elle est offerte par Jean Guiot en 1813. Les fonts baptismaux, autrefois dans la nef et aujourd´hui placés dans la chapelle sud, nous livrent, fait rare, en 1830, le nom d´un sculpteur rennais : Hammel. Plusieurs œuvres courantes accompagnent ce mobilier insigne ; il s´agit principalement de statues en plâtre dédiées majoritairement à la Vierge, à saint Joseph et à sainte Thérèse de Lisieux.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes d´Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000, (Collection Le Patrimoine des Communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 1, p. 351-353
  • Association historique du pays de Châteaugiron. Mémoires. 3. Le patrimoine religieux. [s. l.], 2000.

    p. 16-18
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 256
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 180

Annexes

  • Liste des autres oeuvres conservées dans l´église
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
Édifice
Eglise paroissiale, place de l'Eglise (Brécé)

Eglise paroissiale, place de l'Eglise (Brécé)

Commune : Brécé
Adresse : place de l' Eglise