Dossier de présentation du mobilier IM35015804 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Saint-Aubin-du-Pavail
Le patrimoine mobilier de l'église Saint-Aubin (Saint-Aubin-du-Pavail fusionnée en Châteaugiron en 2017), Eglise paroissiale Saint-Aubin (Saint-Aubin-du-Pavail fusionnée en Châteaugiron en 2017)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Châteaugiron
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Aubin-du-Pavail
  • Parties constituantes non étudiées
    bénitier d'applique, harmonium, armoire à bannières, confessionnal, tableau d'autel, tableau d'autel, armoire à bannières, chemin de croix, fonts baptismaux, statue, statue, statue, socle, tour d'autel, chasuble, calice, statue, culot, lambris de demi-revêtement, tabouret d'église, ciboire des malades, patène, ciboire, ciboire, entrait, sablière, bas-relief, statue, culot, banc de fidèles, verrière, crèche de Noël

L´église primitive, dédiée à l´évêque d´Angers saint Aubin, remonte à l´époque romane. Le dernier vestige de cette période subsista jusqu´en 1763, qui vit remplacer le choeur à abside en hémicycle par un chevet plat. Entre temps, la chapelle nord avait été reconstruite, au 16e siècle ; il ne subsiste aujourd´hui que quelques fragments - essentiellement 4 engoulants dans les angles est et ouest du transept - de la charpente construite alors et qui fut détruite au début du 19e siècle.

Deux périodes ont marqué l´histoire du mobilier : le 17e et le 19e siècles.

La reconstruction de la nef au début du 17e siècle fut suivie par le nouvel aménagement du choeur : en 1643, on bâtit l´ensemble du maître-autel qui a conservé dans les grandes lignes sa structure originelle, dans le sillage des retables lavallois : le retable architecturé comporte un tableau d´autel encadré de colonnes torses, et deux ailes incurvées dont la niche abrite une statue de bois polychrome ; au nord, saint Aubin, au sud, saint Éloi ; ces dernières sont contemporaines du retable. En 1763, la nouvelle forme du chevet - droite - amène la fabrique à retoucher le retable : on reconstruit la partie inférieure des ailes, dans le prolongement du corps central et on remplace le tabernacle. On peut penser que c´est à ce moment que furent construits les retables secondaires.

Dès le début du 19e siècle commence une campagne de renouvellement du mobilier, qui se poursuit tout au long du siècle. En 1819, la fabrique commande une grande bannière en velours ornée d´un Christ en croix et de saint Aubin. La structure des retables du transept est reprise, sur laquelle on remploie les éléments de décor des ensembles construits à la fin du siècle précédent. En 1839, on achète le tableau du maître-autel, qui représente l´arrivée au paradis de saint Aubin, figuré sous les habits d´un ermite ; on ne sait pas si l´on reprend là l´iconographie du tableau remplacé ; on achète également un tableau pour l´autel sud consacré à sainte Anne : c´est l´Éducation de la Vierge. En 1864, le peintre-doreur Madiot, également marchand d´articles religieux à Rennes, restaure et complète la peinture des retables en y représentant, sur les ailes, des « panoplies » consacrées aux instruments de la Passion et aux insignes du pape et de l´archevêque ; il fournit un tableau de la Vierge à l´Enfant pour le retable nord ainsi que les deux statues de saint Joseph et de Notre-Dame du Sacré-Coeur. En 1870, la fabrique achète un confessionnal dont le décor de la porte, en fer moulé, reprend le dessin d'une partie de la clôture de choeur de Saint-Ideuc. En 1879, c´est au Sacré-Coeur et à l´Immaculée Conception qu´est consacrée la nouvelle grande bannière, conservée dans une seconde armoire. Les fonts baptismaux ont été achetés chez Mazères à Rennes en 1885, tandis qu´on se procure par ailleurs un harmonium, un chemin de croix et les statues du Sacré-Coeur et de Notre-Dame de Lourdes.

Le 20e siècle est plus particulièrement marqué par les verrières abstraites réalisées en 1965 par le verrier rennais Klein.

Un "coup de vent" pendant l´hiver 1997-1998 a entraîné d´énormes dégâts dans l´église du fait de la destruction de la toiture. L´ensemble du mobilier a été restauré entre 1999 et 2001.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • BLOT, Roger. L'EGLISE ST-AUBIN DE ST-AUBIN DU-PAVAIL. Vie Diocésaine. RENNES. 1996, n° 20.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 515-518
  • Association historique du pays de Châteaugiron. Mémoires. 3. Le patrimoine religieux. [s. l.], 2000.

    p. 78-79
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 310
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 180

Annexes

  • Autres oeuvres conservées dans l´église
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
Édifice