Dossier de présentation du mobilier IM35016034 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Domloup
Le patrimoine mobilier de l'église Saint-Loup (Domloup), Église paroissiale Saint-Loup, route du Petit Bois (Domloup)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Châteaugiron
  • Parties constituantes non étudiées
    chasuble, étole, calice, patène, boîte de calice, statue, culot, statue, culot, autel, harmonium, harmonium, lambris de demi-revêtement, confessionnal, orgue, conopée, fonts baptismaux, autel, tabernacle, retable, gradin d'autel, degré d'autel, chasuble, étole, chape, ampoule à huile des malades, ampoule aux saintes huiles, coffret aux saintes huiles, ostensoir, boîte d'ostensoir, ciboire, ciboire, chasuble, bourse de corporal, étole, banc de fidèles, statue, tableau d'autel, cadre, entrait, sablière, statue, harmonium, verrière, tableau commémoratif des morts, fauteuil de célébrant, chemin de croix, autel, tabernacle, retable, degré d'autel, gradin d'autel, clôture de choeur, autel, verrière, verrière, mesure à grains, bénitier, confessionnal, tableau d'autel, cadre, statue, culot, tribune, garde-corps

Les archives et les inventaires anciens sur l´église de Domloup sont hélas pratiquement le seul reflet du mobilier que contenait cet édifice. Le choeur, reconstruit au 16e siècle, donna certainement l´occasion de refaire la charpente sur tout le bâtiment. La nef romane en soutient encore les entraits ; ceux du choeur et du transept ont été sciés et les moulurations de toutes les sablières bûchées ; quatre pendentifs à décor d´angelots et de chutes de fleurs, à la croisée du transept, sont le fruit d´une reprise de la charpente vers 1650.

Au 17e siècle, la fabrique installa un maître-autel et un autel latéral, sans doute au sud, tous deux comportant un retable en bois. Ils ont disparu. Le grand Christ installé actuellement derrière l´autel de marbre est probablement de la même époque. Il a perdu sa polychromie et son support.

Le seul témoin du 18e siècle est un confessionnal de facture remarquable aussi bien par son architecture que par son décor rocaille. En 1774, le transept est reconstruit, en remplacement des chapelles latérales anciennes ; la fabrique profite peut-être de ces travaux pour installer un autel-retable dans le bras nord. Les fonts baptismaux en marbre, qui ont été, depuis peu, déplacés dans le transept, datent de la limite des 18e et 19e siècles.

Une série de réaménagements commence au début du 19e siècle. En 1822, on demande au menuisier François Gastel, de Châteaugiron, de faire les boiseries du choeur, travail poursuivi en fait le long de tous les murs. Contre le mur est du transept, il encastre des confessionnaux dans le lambris en jouant sur l´épaisseur des retables ; cette opération permet d´atténuer les courbes du retable sud dues à son emplacement précédent ; il est remonté, tout en conservant les principaux éléments de son décor du 17e siècle : devant d´autel, chute de fleurs, couronnement, niches avec leur entourage et leur angelot ; la statue de gauche, si elle n´a pas été créée alors, provient peut-être du retable nord consacré à la Vierge ; celle de droite, sainte Anne, est peut-être à sa place d´origine, puisque le retable lui était dédié. Le tableau central, consacré à l´Assomption, ajoute à la confusion de l´ensemble.

La statue en terre cuite (?) de saint Loup, dans le bas de la nef, est une oeuvre de cette période.

La tribune a peut-être été réalisée vers 1837, époque à laquelle ont lieu des travaux sur le mur ouest de l'église et sur la tour. Le garde-corps reprend exactement les motifs de la clôture du choeur dont on a sauvegardé un petit élément qui sert de pupitre de lecteur. En 1846, la fabrique achète le chemin de croix, débarrassé aujourd´hui de ses cadres. En 1861, la famille Paignon offre à la paroisse le tableau représentant la Fuite en Egypte, peint par le Rennais Toussaint-François Jourjon, d'après une toile de Carle Van Loo. Il est installé au centre du retable nord. En 1879, c´est au Nantais Denis que l´on commande la verrière de la maîtresse-vitre ; elle représente saint Loup. Les autres verrières du choeur et du transept seront confiées à F. Haussaire, de Reims, en 1908 ; celles de la nef ont été remplacées vers 1950.

L´ensemble du maître-autel a entièrement disparu. On ne connaît pas la provenance exacte des autels du 19e siècle, situés dans le choeur : celui de marbre vient peut-être la chapelle du Bois-Hamon - celui de bois, de Châteaugiron.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale (maîtresse-vitre) porte le numéro 0, la verrière occidentale le numéro 00.

Bibliographie

  • Association historique du pays de Châteaugiron. Mémoires 3. Le patrimoine religieux. [s. l.], 2000.

    p. 47-53, fig.
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 269, 363
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 180, 196

Annexes

  • Autres oeuvres conservées dans l´église
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
Édifice
Église paroissiale Saint-Loup, route du Petit Bois (Domloup)

Église paroissiale Saint-Loup, route du Petit Bois (Domloup)

Commune : Domloup
Adresse : route du Petit Bois