Dossier de présentation du mobilier IM35016959 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, La Nouaye

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Montfort-sur-Meu
  • Parties constituantes non étudiées
    clef, chaire à prêcher, stalle, lambris de revêtement, statue, porte-luminaire, devant d'autel, autel, retable, gradin d'autel, degré d'autel, exposition, croix de procession, statue, ostensoir, boîte d'ostensoir, croix-reliquaire, ciboire, ciboire, patène, patène, calice, patène, boîte de calice, calice, calice, bannière de procession, tribune, vantail, relief, voûte, calvaire édicule, portail, portail, portail, bénitier, statue, statue, statue, autel, retable, gradin d'autel, degré d'autel, chemin de croix, verrière, fonts baptismaux, bénitier, statue, culot, lustre, statue, culot, tableau commémoratif des morts, statue, culot, harmonium, clôture de chapelle, confessionnal, autel, gradin d'autel, degré d'autel

La dédicace de la chapelle nord à saint Hubert s´est peu à peu étendue à l´édifice tout entier. C´est pourtant à saint Etienne, comme le rappelle Guillotin de Corson, qu´était dédiée l´église de La Nouaye construite pendant la seconde moitié du 15e siècle. La construction comprend alors un vaste porche de style ogival, une nef à chevet droit voûtée en pierre et une chapelle au nord. Cette dernière, édifiée par les seigneurs de Boistravers dont les armes sont présentes trois fois, est couverte d´une voûte remarquable, en moellons de schiste, dont les arêtes en bois mouluré reposent sur quatre culots figurés. C´est la même famille qui offre, probablement au 16e siècle, la verrière du chevet représentant un Christ en croix avec un donateur, dont les vestiges ont été remontés vers 1977, dans la baie nord en même temps que la scène de la lapidation de saint Etienne. Les fonts baptismaux à double cuve de granite remontent à la même période. Ils comportaient "un entourage [en bois sculpté..] dont plusieurs panneaux contiennent d'assez belles sculptures à jour" (chanoine Brune) dans le goût de la Renaissance : hercules et amours, chimères et génies dans les médaillons centraux. Ce décor imité de l'antique a disparu.

Le mur est de la chapelle Saint-Hubert est occupé, depuis le 17e siècle, par un retable à colonnes torses et cannelées dont les niches abritent des statues plus récentes ; celle de la Vierge à l´Enfant, en plâtre, a été modelée au début du 19e siècle, les deux autres, - Saint Hubert et saint Antoine l´Ermite - sont l´oeuvre du sculpteur rennais Jean-Baptiste Barré, au 3e quart du 19e siècle. Le retable a été lui-même repris au 19e siècle : l´autel est remplacé ainsi que quelques éléments du décor. Du 17e siècle enfin nous sont parvenus trois statuettes - un ange, un évêque et saint Jacques (lointain souvenir du don de la paroisse à l´abbaye Saint-Jacques de Montfort à la fin du 12e siècle) -, et le devant d´autel actuellement remployé dans l´autel sud. Rien n´a susbisté de la confrérie du scapulaire fondée en 1654.

Pendant la seconde moitié du 18e siècle, la fabrique fait réaliser un maître-autel avec retable dont les deux ailes à niche encadraient la maîtresse-vitre, décrite encore en place par Guillotin de Corson en 1884. Il est vraisemblable qu´au début du 19e siècle on ait remplacé l´autel et la statue de saint Etienne. Il ne subsiste de cet ensemble que les parties latérales du retable et le tabernacle ; la partie centrale et supérieure a été considérablement remaniée : à la fin du 19e siècle, la verrière a été déposée et remplacée par une niche à voûte céleste destinée à abriter une statue du Sacré Coeur.

Dans la chapelle sud, qui est encore absente sur le cadastre de 1845, l´autel de saint Joseph a été installé devant des panneaux de lambris de la seconde moitié du 18e siècle.

Les trois clôtures (choeur et chapelles latérales) mises en place au milieu du 19e siècle ont subsisté ainsi que les stalles à dosseret et dais qui font face à la chaire à prêcher. Le chemin de croix est acheté à une maison parisienne en 1874. C´est à la fin du siècle qu´est construite la tribune.

L´église abrite dans le bras sud du transept les vestiges d´un calvaire du 16e siècle.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 207
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 103, 104, 294, 346
  • LEPAROUX, Sylvain, LELOUP, Daniel (dir.). Les stalles en Ille-et-Vilaine XIVe-XIXe siècles. Mém. maîtrise : Hist. Art : Rennes 2, Université de Haute-Bretagne : 1997.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 34, 165, fig. 201
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    t. 2, p. 990-991
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 5, p. 345-351

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004