Dossier de présentation du mobilier IM35017899 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Montreuil-le-Gast

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Saint-Aubin-d'Aubigné
  • Parties constituantes non étudiées
    statue, dalle funéraire, dalle funéraire, statue, statue, autel, retable, tabernacle, exposition, gradin d'autel, statue, culot, confessionnal, statue, statue, statue, culot, statue, culot, statue, culot, statue, verrière, chaire à prêcher, confessionnal, calice, patène, peinture monumentale, canon d'autel, custode, stalle, lambris de demi-revêtement, bénitier d'applique, chasuble, bourse de corporal, étole, armoire à bannières, chasuble, voile de calice, harmonium, bénitier d'applique, vantail, étendard, étendard, croix de procession, vase à fleurs, banc de fidèles, bas-relief, statue, calice, patène, ciboire, ciboire, encensoir, bas-relief, lustre d'église, statue, image de commémoration, croix-reliquaire, seau à eau bénite, clôture d'autel, crèche de Noël

Depuis le 12e siècle l´église de Montreuil-le-Gast appartenait à l´abbaye Saint-Melaine de Rennes, une dépendance qui se fait sentir dans le mobilier jusqu´au milieu du 19e. Elle a été entièrement détruite et reconstruite en 1845. On a remployé dans ce nouvel édifice des vestiges de l´ancien et conservé quelques-uns de ses éléments de mobilier.

Les fonts baptismaux du 15e siècle font partie de la série à double cuve, répandue dans les communes environnantes ; il s´agit cette fois d´un bloc de granite rectangulaire dont la base porte un décor en haut relief constitué d´animaux ; la cuve est, elle, ornée de visages.

En 1586, la fabrique a commandé à un orfèvre non identifié une très belle croix de procession en argent portant à son revers la statuette de saint Sulpice ; ses médaillons montrent d´un côté les symboles des évangélistes, de l´autre les grands docteurs de l´Eglise. Sur le noeud sphérique sont inscrits le nom de la paroisse et la date, en caractères émaillés bleus et verts. La grande qualité de cette oeuvre lui a valu de participer à la prestigieuse exposition de 1965, rassemblant les Trésors des églises de France au Grand Palais, à Paris.

Le 17e siècle est illustré par une statuette de la Vierge à l´Enfant que fabrica l'orfèvre parisien Claude 1 de Villers, en 1673-74 comme l'indique le poinçon de communauté utilisé pour ces années. Le tableau représentant la Nativité, incrusté dans le mur au-dessus du maître-autel, pourrait bien dater du même siècle ; il gagnerait à être restauré et mis en valeur.

A en juger par la qualité des retables secondaires, on peut supposer que l´ensemble du maître-autel avait adopté, lui aussi, la structure des retables lavallois encore à la mode à la limite des 17e et 18e siècles ; il est également permis d´avancer que les statues de bois de saint Pierre et de saint Paul, de bonne facture artisanale, actuellement contre le mur est du choeur, en occupaient les niches latérales, celle de saint Sulpice, le patron de la paroisse, étant à l´honneur dans la travée centrale ; elle a désormais disparu et a été remplacée, à la fin du 19e siècle, par une statue de plâtre qui fait le pendant avec celle de saint Nicolas, dans le bas du choeur. Les autels latéraux ont été offerts par la famille Picquet, seigneurs de la Motte, qui y apposent leurs armoiries d'azur à trois chevrons d'or accompagnés de 3 têtes de flêches d'argent vis-à-vis de celles de l´abbaye Saint-Melaine : d'azur à deux clés d'argent en sautoir. Ils ne diffèrent dans leur structure que par la forme de leur partie supérieure. Tous deux sont en calcaire et marbre ; leur unique travée est accostée de grosses volutes à chutes de feuilles. Tous deux sont remarquables également par leurs statues et leur iconographie. Celui du nord est consacré à la Sainte Famille : l´Enfant-Jésus au centre, sous le regard de Dieu le Père, dans le fronton, est encadré par l´Immaculée Conception saint Joseph. Celui du nord, est dédié à sainte Anne, dont la statuette (en bois ?) est dans le fronton, et aux anges ; une confrérie des neuf choeurs d'anges fut en effet érigée en 1702 dans la paroisse, à la suite d´une épidémie. Un ange gardien et l´archange saint Michel terrassant le dragon encadrent un troisième ange, non identifié. Les autels ont été remplacés en 1849 par le marbrier rennais Charles Patou.

La grande bannière de procession paroissiale a peut-être été réalisée en 1727 par Pierre Forestier, brodeur à Rennes, ou par sa fille Marie-Anne. Lors de la restauration, on a remonté, sur la face portant saint Sulpice des éléments provenant d'une autre bannière et dont une face portait une représentation du Don du Rosaire : saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. On a aussi conservé un ornement vert de la seconde moitié du 18e siècle, dont la chasuble a reçu une nouvelle croix à la fin du 19e.

Au début du 19e siècle, la fabrique commande trois clôtures d´autel, en fer forgé et peint, puis en 1847 un confessionnal réalisé sur le modèle de ceux de l'église Saint-Etienne de Rennes par le menuisier Pierre André. Les stalles et la chaire à prêcher ont probablement été fabriqués au milieu du siècle. Clôture, confessionnal et chaire portent le monogramme SM de l´abbaye Saint-Melaine. L'autel, le tabernacle et les gradins du maître-autel sont l'oeuvre du marbrier rennais Charles Patou, en 1849. Le retable en calcaire portant un groupe sculpté du Calvaire est l'oeuvre du sculpteur rennais Jean-Marie Valentin en 1861. Entre 1883 et 1889, les verriers rennais Lecomte & Colin installent dans les baies des verrières décoratives.

La statue de saint Antoine de Padoue a été offerte en 1900 au curé de la paroisse. Celle de sainte Rita a été offerte par la "colonie de refugiés" belges présente dans la paroisse pendant la guerre 1914-1918.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 464-466
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
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  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 292, 343, 385, 397
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
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  • BIMBENET-PRIVAT, Michèle. LES ORFEVRES ET L'ORFEVRERIE DE PARIS AU XVIIe SIECLE. Paris : Commission des travaux historiques de la ville de Paris, 2002.

    p. 368-369, n° 139, fig
  • AUZAS, Pierre-Marie. L'orfèvrerie religieuse bretonne. Paris : Editions A. et J. Picard et Cie, 1955.

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  • Fichier Bourde de la Rogerie. Artiste, artisans, ingénieurs.. en Bretagne. Rennes : APIB, 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    n° 128, 817, 3016, 3017
  • Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 5, p. 297-303
  • [Exposition. France. Paris. 1965]. Les trésors des églises de France. Exposition présentée à Paris (France), Musée des Arts décoratifs. 1965. Paris : Caisse Nationale des Monuments Historiques, 1965.

    p. 155, n° 284

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
Édifice
Eglise paroissiale Saint-Sulpice, rue Centrale (Montreuil-le-Gast)

Eglise paroissiale Saint-Sulpice, rue Centrale (Montreuil-le-Gast)

Commune : Montreuil-le-Gast
Adresse : rue Centrale