Dossier de présentation du mobilier IM35018038 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Aubigné

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Saint-Aubin-d'Aubigné
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture de choeur, arc, lavabo en niche, reliquaire, chasuble, bourse de corporal, étole, voile de calice, custode, patène, patène, ciboire, ciboire, verrière, chemin de croix, statue, autel, tabernacle, gradin d'autel, retable, degré d'autel, autel, tabernacle, gradin d'autel, retable, degré d'autel, statue, statue, calice, armoire à bannières, statue, lustre d'église, portail, bannière de procession, bannière de procession, croix, chaire à prêcher, clôture des fonts baptismaux, croix, confessionnal, entrait, sablière, statue, culot, statue, culot, statue, plaque funéraire, clôture d'autel, statue, statue, statue, statue, statue, bannière de procession

L´édifice primitif de l´église priorale d´Aubigné fondée au 12e siècle a conservé d´importants vestiges comme en témoigne par exemple la structure de l´arc triomphal.

La belle dalle funéraire qui est dans le choeur est sans conteste l´oeuvre la plus ancienne contenue dans l´église. L´inscription gravée en caractères gothiques qui court tout autour de la dalle révèle le nom du défunt : JOCELIN, qui était prêtre à Luitré (?). Le décor de la dalle confirme la qualité de prêtre puisque la grande croix perronnée inscrite dans une arcature tréflée est encadrée d´un calice et d´un livre. Les autres éléments les plus anciens du mobilier conservé datent du 15e siècle. Il s´agit des fonts baptismaux pour lesquels on a réutilisé un tronc creusé dans un bloc de granite rose taillé à facettes couvertes de lancettes fleuronnées. Un grand bénitier sur pied adopte la même structure : la base carrée sur laquelle deux lions portent un écu aux armes non identifiées se transforme dans la partie supérieure en une vasque octogonale moulurée dont les angles s´ornent de masques.

La charpente aux entraits tout juste moulurés, le lavabo intégré dans une niche du mur sud du choeur et le petit Christ en croix provenant probablement d'une croix de chemin ou de cimetière et incorporé dans le mur sud de la nef reflètent le 16e siècle, de même que le Christ en croix qui domine le maître-autel.

L´aménagement majeur de l´église remonte au 17e siècle. En témoignent la clôture des fonts baptismaux, aux balustres de bois, qui est encore en place ; quelques dalles funéraires, très usées, disséminées dans la nef et au bas du choeur ; et surtout l'ensemble du maître-autel. Réalisé en 1662 comme l'indique la date inscrite dans un cartouche sous le Christ en croix, il présente la structure générale simplifiée d´un retable lavallois. La travée centrale du grand retable à panneaux de bois est occupée par un tableau consacré à la Donation du Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine, qui peut être contemporain de l´ensemble. Les travées latérales comportent une niche à statue où sont installées des représentation de saint Pierre et saint Paul, du 19e siècle. Le grand tabernacle à ailes, orné de chutes de fleurs, est surmonté d´une exposition. En 1746, on mentionne l'intervention de Jeanne Gascouin, femme de Jean Houtin, dit Saint Jean, tous deux peintres et doreurs à Antrain. L'autel a été remplacé au 19e siècle.

Des ensembles secondaires ont été installés au 18e siècle en haut de la nef, contre l´arc triomphal. Leur retable à travée unique comportaient probablement un tableau ; les autels ont été eux aussi remplacés. A la fin du même siècle, la fabrique se procure une chaire à prêcher, aujourd´hui déposée contre le mur nord de la nef.

Peu de transformations importantes pendant le 19e siècle ; un paroissien offre en 1843 une bannière de procession à l´effigie de saint Joseph, ainsi que l´armoire pour la protéger. On installe également vers le milieu du siècle un confessionnal et des clôtures pour les chapelles et le choeur.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches et le décor sculpté porté par l´architecture. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière occidentale porte le numéro 00.

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927 ; reprint, Mayenne : Editions Régionales de l´Ouest, 1994.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 1, p. 56-57
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1883.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 48-51
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 252
  • TAPIÉ, Victor-Louis, LE FLEM Jean-Paul, PARDAILHÉ-GALABRUN Annik. Retables baroques de Bretagne et spiritualité du XVIIe siècle. Étude sémiographique et religieuse. Paris : P.U.F., 1972.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 190
  • Fichier Bourde de la Rogerie. Artiste, artisans, ingénieurs.. en Bretagne. Rennes : APIB, 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    n° 4114, 7591
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35G
    t. 2, p. 1350-1351

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005