L'église de Bourgbarré conserve quelques oeuvres remarquables. Tout d'abord, le retable du maître-autel, construit entre 1751 et 1757, par le menuisier et sculpteur Jean-Claude Nicolle. D'une dimension impressionnante, et peu fréquente dans le département, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1911. Il est complété par une copie d'un tableau de Murillo, réalisée en 1863, par Aristide Paillard. Deux statues en bois polychrome, limite 17e siècle 18e siècle, lui sont accostées : saint Nicolas et sainte Marguerite.
Deuxième pièce maîtresse de l'église de Bourgbarré, un confessionnal, daté de 1668, orné de têtes d'anges, de feuilles d'eau, de fuseau, au fronton cintré agencé tel un retable, accosté de volutes.
La chapelle des fonts baptismaux est intéressante ayant gardé son agencement initial : clôture bois, lambris en demi relief en pointe de diamant et cuve en granit.
Paul Banéat écrivait : "Le choeur renfermait 3 dalles funéraires : l'une représentée une femme accostée de 2 écussons de la Bouëxière, avec une date qui ressemblait à 1598, et entourée de l'inscription suivante : "cy gist dame Jacqueline de la Bouëxière vivante dame des Chastellenies du Désert à Jansé et du bourg Barré et Beauvais. Une autre pierre figurait une croix avec les mots : cy gist le corps de messire Jacques Berland vivant conseiller du roy en sa cour de parlement de bretagne seigneur de la Guittonnière le désert et de bourg barré, décédé le septiesme octobre mil six centz dix. Sur la pierre étaient trois écussons aux armes des Berland et deux aux armes des de Beaucé". Aucune dalle n'a été dénombrée lors de l'enquête de 2007.
L'ancienne table de communion est conservée dans le grenier de la sacristie. En fer forgé, elle présente des motifs à croisillons (1ère moitié 19e). Dans le grenier se trouvent aussi deux statues d'anges, en plâtre, en mauvais état.
Il n'a été fait aucun dossier sur les cloches de l'église.
Chargée d'études d'Inventaire