Dossier de présentation du mobilier IM35023598 | Réalisé par ;
  • inventaire préliminaire, Sens-de-Bretagne
Le patrimoine mobilier de l'église paroissiale, Eglise paroissiale Saint-Sulpice (Sens-de-Bretagne)

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Saint-Aubin-d'Aubigné
  • Parties constituantes non étudiées
    autel, tabernacle, retable, confessionnal, harmonium, statue, armoire à bannières, bénitier, banc, statue, ciboire, statue, groupe sculpté, tableau, statue, statue, groupe sculpté, autel, tabernacle, retable, plat à quêter, ciboire des malades, ciboire, calice, calice, patène, calice, patène, tableau, verrière, croix de procession, siège de célébrant, tabouret, autel, lambris de demi-revêtement, stalle, meuble de sacristie, chasublier, chasuble, manipule, bourse de corporal, voile de calice, étole, chasuble, manipule, bourse de corporal, croix-reliquaire, ostensoir, boîte, lambris de demi-revêtement, verrière, fonts baptismaux, mesure à grains, tableau commémoratif des morts, chemin de croix, bénitier, confessionnal, tableau commémoratif des morts, chaire à prêcher, statue, piédestal, bannière de procession, clôture des fonts baptismaux, statue, croix d'autel

L´église de Sens-de-Bretagne est récente. Construite entre 1857 et 1860, par l´architecte Anger de La Loriais, la quasi-totalité du mobilier est contemporain. Les retables latéraux en bois ont été réalisés par le menuisier Hérault en 1861 pour la somme de 600 Francs. Le tableau du retable nord, représentant la Donation du Rosaire, est une oeuvre antérieure, puisque datée de 1819 : la toile a été agrandie pour pouvoir être inséree dans le tableau dans le retable (en contre-jour le rajout de toile est visible). L´orfèvrerie conservée dans l´église est pour l´essentiel du 19e siècle.

Il est regrettable qu´il ne reste que peu de vestiges de l´ancienne église. En effet, les quelques traces anciennes révèlent que le mobilier était de qualité à l´instar de la statue en bois polychrome de l´archange saint Michel et de la statue de saint Jean. Deux autres statues en bois polychrome méritent d´être signalées même si elles sont de moindre qualité : saint Pierre et saint Sulpice, évêque de Bourges et patron de la commune de Sens.

Peu d´éléments de l´ancienne église ont été repris pour la construction de l´église actuelle : deux bénitiers et une mesure à grain. Quant à la cloche du campanile datée de 1634, elle est actuellement conservée dans la mairie. Celle de l´église n´existe plus mais on sait qu´il y avait les armes des de Volvire avec l´inscription suivante : « Jésus Maria. Haut et puissant Anne Volvire de Ruffec, marquis de Saint-Brice, et dame Jeanne d´Erbrée sa mère. Marin Finéo m´a faite, 1641 ».

On sait, d´après les écrits de Paul Banéat et de Guillotin de Corson, qu´il existait dans l´ancienne église un maître-autel et un arc triomphal à l´entrée du choeur avec deux autels : l´autel de Notre-Dame au nord, celui de saint Michel au sud. Il y avait aussi une chapelle du Rosaire : la confrérie du Rosaire a été établie le 18 mars 1652, par P.Julien Aubry, Dominicain de Bonne nouvelle. En ce qui concerne les verrières : un des vitraux représentait un chevalier agenouillé ayant les mains jointes et priant Dieu, avec à côté les armoiries de Du Guesclin. L´écusson du baron du Ruffec décorait cette verrière qui existait en 1676. Une autre verrière était décorée du blason des Montauban avec au-dessous représenté un homme habillé de pied en cap la tête découverte et agenouillé avec un débris d´inscription : BERTRA[...]. Il s´agirait soit de Bertrand du Guesclin soit du sire Bouessay. Dans une des verrières sud, il y avait d´inscrit : « Messire Raoul Foucher, licencié aux droits, prieur de Sens, a faict refaire la dite vitre en l´an 1608 ». Le tombeau de Georges de la Charonnière, seigneur de Bouessay, mort vers 1628, se trouvait aussi dans l´ancienne église, une épitaphe gravée sur le pilier de l´arcade séparant le chanceau de la nef. Une litre aux armes des Montauban et de leurs alliances entourait l´église. En 1676, l´église possédait une croix de procession avec les armes de Montauban et de Champagné représentées sur le pied et une inscription : DE SANS. Aucune des dalles funéraires contenues dans l´ancienne église ne nous est parvenue. Nous savons juste que la mère de Duguesclin, Jeanne de Mallemain, avait demandé à être inhumée dans l´église : sa pierre tombale a été perdue lors de la démolition de l´église.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est ; la verrière orientale (maîtresse-vitre) porte le numéro 0, la verrière occidentale le numéro 00.

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine. Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1927 ; reprint, Mayenne : Editions Régionales de l´Ouest, 1994.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 4, p. 180
  • POCQUET DU HAUT-JUSSÉ, Bertrand. Le mobilier religieux du XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Bannalec : imprimerie Régionale, 1985.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 G
    p. 228, 328, 371
  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic Editions, 2000. (Le patrimoine des communes de France).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 2, p. 1399-1400
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    t. 6, p. 322

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
Édifice