Le logis étant haut, le plancher installé postérieurement n’a pas nécessité de scier les entraits pour la bonne circulation des pièces à l’étage. Une seule ferme est mise en évidence par les photographies. Elle possède un poinçon court quadrangulaire assemblé à un long et mince faux-entrait. Deux aisseliers courbes y sont embrevés et forment ainsi un arc brisé avec les jambettes. Ces dernières de très petites dimensions ont purement un rôle esthétique. Elles sont entièrement en contact avec l’arbalétrier sans laisser d’entrevous ce qui n’est pas le cas des aisseliers. L’entrait est chanfreiné sur presque toute sa longueur, ses extrémités sont de section quadrangulaire alors qu’entre les deux il est de forme octogonale. Il est posé sur une sablière haute et est maintenu dans un écartement fixe par des entretoises largement chanfreinées.De nombreux ajustements laissent penser que la charpente a été remaniée ou potentiellement réemployée. Tout d’abord des échantignoles maintiennent les pannes à l’endroit même où des morceaux de bois emplissent les encoches prévues à cet effet. La partie basse des mortaises du poinçon servant à recevoir les contrefiches de faitage sont elles aussi obstruer par une cale de bois. Les contrefiches actuelles sont donc plus petites que les originales. D’ailleurs les trous de chevilles devant maintenir l’ensemble sont désormais trop bas pour remplir leur fonction. Enfin les chevilles traversantes réparties sur la ferme semblent d’une époque plus récente. Elles ne reprennent pas tous les trous de tarière réalisées dans cette intention comme sur le faux-entrait et l’arbalétrier.Un aisselier ainsi qu’une panne et le poinçon ont encore de l’aubier.Bien que les coyaux ne soient pas visibles la toiture présente une rupture de pente