La ferme de charpente visible est aujourd’hui cachée par un étage. Elle comporte un poinçon court arrêté par un faux-entrait dans lequel s’ajustent des aisseliers courbes. Ces derniers présentent un entrevous avec l’arbalétrier et le faux-entrait. La forme d’arc brisé surbaissé formée par l’ensemble est poursuivie dans sa partie basse par des jambettes massives plaquées de tout leur chant sur les arbalétriers. L’entrait taillé dans une large grume est de section quadrangulaire à ses extrémités et octogonale entre les deux. Il repose sur une sablière haute. Des coyaux sont à l’origine de la rupture de pente. Les liens de faitage sont insérés sur le poinçon à une vingtaine de centimètres du faux-entrait. Les chevrons reposent sur deux pannes maintenues aux arbalétriers par des échantignoles. Il n’est pas possible d’affirmer que des encoches assuraient ce rôle à l’origine. Les arbalétriers et les jambes de force présentent des traces de sciage