En 1217, le duc Pierre Ier Mauclerc et son épouse Alix de Bretagne confirment la donation de La Coëfferie à l'ordre des Templiers. Le temple de La Coëfferie est l'un des quinze membres de la commanderie du temple de Carentoir. La nef romane de la chapelle est l’élément conservé le plus ancien puisque qu’elle semble être construite entre le XIIe et le XIIIe siècle. L’unique transept de la chapelle, celui sud date du XIVe siècle, sa charpente est probablement de cette époque. En 1626, Gilles du Buisson réalise d’importants travaux de réparation de la nef de la chapelle. 1643 : Un inventaire décrit la chapelle : « Laquelle chapelle [est] réparée tout de neuf, tant de couverture qui est d’ardoizes que de charpente et partie de la muraille, avec des vitres aux vitraux et commencée à blanchir, se proposant ledit Buisson la faire achever de blanchir, et ès principales vittres sont les armes de l’Ordre [croix de Malte]. Il est possible que la charpente actuelle de la nef date de cette phase de réfection. En 1643, un inventaire décrit la chapelle « réparée tout de neuf avec vitres aux armes de l'Ordre (croix de Malte), quatre autels dont l'un garni d'une belle boiserie et une image de la Vierge, manoir, cour carrée avec porche-colombier ». Au XVIIe siècle l'autorité de La Coëfferie s'étend sur au moins dix paroisses, de Fougeray à Malestroit. Aujourd’hui la nef conserve des attributs pour les offices comme l’autel et les bancs pour les fidèles. Cependant le transept est transformé en hangar où le mur ouest est largement ouvert. La chapelle est inscrite au Monuments historiques depuis 1981 et est propriété privée depuis 1992.