Le Christ est debout. Il revêt le perizonium et un manteau pourpre à l’extérieur et bleu à l’intérieur, le tissu est replié au niveau des manches et du col ce qui crée du relief. Les manches sont amples. Deux morceaux de corde sont présents sur le manteau au niveau des bras. On voit ses côtes et son torse a une forme rectangulaire. Son corps est marqué par des blessures sanguinolentes qui rappellent les coups de la Flagellation.
Ses mains sont liées par une corde serrée. Cette statue est similaire à celle de la chapelle Sainte-Noyale à Noyal-Pontivy. Cela permet de penser que l’Ecce homo tenait un roseau ou une palme dans sa main droite.
Sa tête couronnée d’épines est légèrement inclinée sur le côté droit. Ses cheveux sont bouclés et sont tournés vers l’arrière comme pour dégager son visage. Ses yeux sont baissés, il a l’air absent. On dirait presque qu’il pleure du sang avec les gouttes qui perlent de la couronne d’épines.
Les statues d’Ecce homo de la chapelle Sainte-Noyale à Noyal-Pontivy et de l'église Saint-Gildas à Laniscat sont très ressemblantes à celle-ci. La couronne d’épines, la chevelure et la barbe, le torse rectangulaire, le manteau avec les cordelettes aux bras et les manches amples sont autant d’élément qui permettent de les mettre en relation. De plus, les sculptures ont des dimensions similaires. Étant donné leur proximité géographique (les chapelles sont toutes situées le long du Blavet), on peut supposer que ces trois statues ont été produites par un même atelier.
Photographe à l'Inventaire