Saint Symphorien, issu d’une famille patricienne de la ville d’Autun, y fut décapité vers 180 ; il fut le premier martyr chrétien gaulois. Son culte se développa très rapidement. Au 13e siècle, la cathédrale de Vannes s’enorgueillissait de posséder son crâne.
Habillé ici en chevalier de la fin du Moyen Âge, Symphorien a conservé son manteau à la romaine. Le livre qu’il tient dans la main gauche, pose question quant à son identification car il n’eut jamais l’occasion de prêcher.
Cette représentation est très proche de celle de saint Julien dans la chapelle Saint-Méen à Guégon. On y a conservé le même souci du détail - maillons de la cotte de mailles, articulations des genouillères de l’armure - un peu archaïque dans une statue sculptée entre 1500 et 1550.
(M. -D. Menant)
Photographe à l'Inventaire