• enquête thématique régionale, L'orfèvrerie religieuse de Haute Bretagne du Moyen-Age jusqu'au 19e siècle
Ciboire
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    ciboire

Les armes d´alliance gravées sur le pied du ciboire sont celles de Jean Le Meilleur, sieur de Kerhervé en Grandchamp, et de Bertranne Salmon qui se seraient mariés avant 1635. Cet exemple montre, une fois de plus que l´offrande d´un ciboire à la paroisse, semble avoir eu, à partir du XVIIe siècle, la faveur de la petite noblesse locale qui voit là une occasion de marquer sa foi chrétienne en même temps que celle d´affirmer ses prérogatives et ses droits honorifiques. La commande faite à un orfèvre rennais, par une famille de la petite noblesse du vannetais, est révélatrice : on ne connaît pas à ce jour de ciboire aux poinçons de Vannes de la même époque. Au demeurant l´objet se situe dans la moyenne de la production courante de l´époque et seules les armoiries lui apportent un supplément d´intérêt.

Ciboire réalisé vers 1650 par l'orfèvre rennais Michel Buchet.

Pied, coupe et couvercle unis. Noeud pirriforme évasé. Bordure du pied à collerette de feuiilages estampés. Couvercle élevé.

  • Catégories
    orfèvrerie
  • Matériaux
    • argent, repoussé, ciselé, estampage
  • Précision dimensions

    h = 25

  • Précision inscriptions

    Poinçons (sous le pied) : initiales M et B séparées par un point, hermine au dessus, maître Michel Buchet ; communauté de Rennes, vers 1650, hermine passante, lettre R au dessus, lettre I entre les pattes. Armoiries (gravées sur le pied) : mi-parti, à dextre, une fasce chargée de trois losanges, accompagnée de trois maillets, famille Le Meilleur ; à sénestre : un chevron chargé de six mâcles accompagné de deux lions hissant, famille Salmon.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006