Rochefort-en-terre :
Parmi les plus belles "Petites cités de caractère" de Bretagne, à quelques minutes de Redon, Rochefort-en-Terre invite à un voyage dans le temps, avec ses remparts, son château et ses demeures anciennes ; la ville est toujours fleurie. Au milieu des landes et des bois, elle se dresse sur un éperon rocheux, avec ses maisons à encorbellement autour de la place du Puits et de la rue Saint-Michel.
Son château, fondé au 12e siècle, est reconstruit au 17e. Le village fut construit sous le château qui était situé sur un lieu de passage important au Moyen-âge : des droits de péage, puis l’exploitation de l’ardoise firent la richesse de la cité. Mais, c'est au début du 20e siècle, que le château retrouve un second souffle sous l'impulsion du peintre américain Alfred Klots. Rachetant les communs, il les transforme en manoir et ne tarde pas à faire du village le rendez-vous des artistes.
La Gacilly :
Proche de Redon, sur les bords de l’Aff, La Gacilly est une agréable cité de quelque 2 200 habitants, siège social de l’entreprise de cosmétiques « Yves Rocher ». Dans la suite de cette activité, un jardin botanique a été créé, ouvrant à tous la découverte des plantes et de leurs bienfaits et, au cœur de la ville, des artisans d’art se sont installés qui offrent aux flâneurs de précieux instants par la démonstration de leur métier et de leurs talents.
C’est dans ce cadre qu’a été lancé en 2004 le Festival de la photo « Peuples et Nature » auquel participent les amateurs mais aussi les plus grands noms de la photographie du monde et dont le thème général tourne autour de la relation de l’homme à son environnement. Plusieurs centaines de photographies grand format prennent place pendant tout l’été dans la ville, la transformant ainsi en centre d’exposition à ciel ouvert.
Le territoire de la coiffe :
Classée par R.-Y. Creston auprès des coiffes d’Yffiniac, Montcontour, du Mené, de Questembert, etc. la coiffe de Rochefort-en-terre La Gacilly forme avec celles-ci, selon lui, une seule et même famille, celle de la Bretagne médiane dont il mentionne le grand intérêt mais sans l’avoir étudiée suffisamment. De son côté, Yann Guesdon la classe « dans le groupe de coiffes dites Gallèses, mais se distingue de celles de Josselin et Ploermel et de celle de Questembert par un montage différent des ailes ». En fait, il s’agit d’un positionnement différent des ailes sur la tête.
Dans le sillage de ces chercheurs, des passionnés et collectionneurs poursuivent le travail d’étude et de préservation du patrimoine et, parmi eux, Michel Rocher qui fut pour nous un informateur précieux.
Il définit ainsi le territoire de la coiffe dite de Rochefort-en-terre :
« - Dans le Morbihan : Réminiac, Tréal, Carentoir, Quelneuc, Saint-Nicolas-du-Tertre, La Gacilly, La Chapelle Gaceline, Saint-Martin-sur-Oust, Les Fougerêts, Cournon, Glénac, Saint-Laurent-sur-Oust, Saint-Congard, Saint-Gravé, Rochefort-en-Terre, Pluherlin, Malansac, Caden, Peillac, Saint-Vincent-sur-Oust, Saint-Jacut-les-pins, Saint-Perreux, Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Gorgon, Allaire, Béganne, Rieux.
« - En Ille et Vilaine : Sixt-sur-Aff et Bruc-sur-Aff (où l’on trouve aussi beaucoup de bonnets à la mode rennaise « la polka », surtout portée par la dernière génération), Bains-sur-Oust, Sainte-Marie. »
Michel Rocher précise qu’ « au XIXe la mode s'étendait encore plus à l'Est dans l'ancien évêché Vannetais. »