Photographe à l'Inventaire
- inventaire topographique, Rennes
- enquête thématique régionale, Lycées en Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes ville - Rennes ville
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Commune
Rennes
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Adresse
boulevard de Vitré
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Cadastre
1980
IW
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Dénominationslycée
Le lycée Joliot-Curie est l'un des cinq lycées bretons dont l'architecte est Louis Arretche, ici associé à Jean Monge. A Rennes, Louis Arrecthe, est également intervenu à Bréquigny et Chateaubriand. Cet homme de l'art qui compte parmi les plus prolifiques du 20e siècle, fut également urbaniste en chef de la Ville de Rennes et a, entre autres, assumé la responsabilité de quatre campus universitaires : Rennes 1, Rennes 2, médecine et droit.
A l'origine, les 6 ha de terrains sis à "La Grenouillais" devaient accueillir un lycée de garçon. Mais un décret ministériel de 1959, crée une École Nationale d'Enseignement Technique à Rennes, pour dispenser des formations en vue de l'obtention de divers diplômes professionnels, du brevet de technicien 1er degré à celui d'ingénieur. L'école professionnelle ouvre en 1963. Le projet de lycée a quant à lui été différé de quelques années et implanté sur une parcelle proche (actuel lycée Chateaubriand).
Le programme de l'école nationale inclut un gymnase. Le restaurant scolaire est quant à lui d'emblée pensé comme devant recevoir les élèves de l'école nationale, du lycée, et du collège qui a pris place entre l'école nationale et le lycée.
Le lycée professionnel Joliot Curie est un des exemples représentatifs des partis-pris de Louis Arretche : séparation des fonctions, implantation assez lâche sur une parcelle assez vaste, soin apporté au traitement de certains bâtiments (par exemple, la loge d'accueil et son logement attenant), grande cage d'escalier vitrée faisant "événement" au centre de la façade de l'internat. Il se démarque entre autres par la taille de ses ateliers sous sheds, de plan carré, entourés de salles de classe.
Par-delà l'établissement lui-même, c'est le vaste ensemble qu'il forme avec le lycée Chateaubriand, le collège et le restaurant scolaire qui impressionne tant par sa surface de plus de 20 ha, que par les effectifs scolaires : sans même compter les collégiens, ce sont plus de 3500 élèves qui sont scolarisés sur le site.
Ce dossier, ouvert par Isabelle Barbedor lors de l'opération de recensement du patrimoine rennais, en 2000, a été réalisé par Thierry Goyet dans le cadre de l'opération d'inventaire des lycées de Bretagne, en 2019-2020.
Les besoins de l'enseignement secondaire après guerre.
Le 6 mai 1945, le plan d'urbanisme de Georges-Robert Lefort prévoit la reconstruction et l'extension, au centre-ville, du lycée de Garçons et la construction, sur un autre site, du lycée de jeunes filles. Mais, très vite, dans un contexte de croissance démographique rapide et d'explosion des effectifs des enseignements secondaire - 2463 élèves en 1945, 4763 en 1959, et technique - 669 élèves en 1945, 2055 en 1959, il est envisagé deux constructions nouvelles, en périphérie : l'une pour les jeunes filles au sud-ouest (Bréquigny), l'autre pour les garçons au nord-est. Les terrains de La Grenouillais sont réservés pour ce dernier. Une lettre du ministre de l’Éducation nationale, Jean Berthoin, donne acte de ces projets. Elle est lue lors du Conseil municipal de 7 mai 1955.
Du lycée de la Grenouillais à l'école nationale d'enseignement technique.
Par décret du 5 février 1959, l’École nationale d'enseignement technique de Rennes est fondée pour former des techniciens, des chefs de maîtrise et des ingénieurs. Les terrains initialement dévolus au "lycée de la Grenouillais" lui avaient été affectés en mai 1958. Le ministère en avait pris note dans un courrier adressé au maire, le 10 mai : "Les terrains et locaux dont nous disposons actuellement Boulevard Laennec et rue Robidou étant insuffisants pour la réalisation projetée, vous avez bien voulu mettre à disposition de l’État le terrain de 6 ha. situé au Nord-Est de la ville (quartier Maurepas) près de l'ensemble universitaire rennais. La cession de terrain sera faite à titre d'offre de concours". Louis Arretche est choisi, en décembre 1958, comme architecte coordinateur et Jean Monge, architecte ordinaire des bâtiments civils et palais nationaux, en janvier 1959.
Le premier est architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, patron d'atelier à l'école nationale supérieure des beaux arts. Après s'être notamment consacré, dans l'immédiat après-guerre, à la Reconstruction de Saint-Malo, il est de plus en plus actif, à l'échelle nationale. Localement, c'est, depuis 1955, l'urbaniste conseil de la ville de Rennes. Il achève, en 1960, la construction du lycée Bréquigny, au sud-est de la ville, et a déjà étudié les plans du lycée mixte de la Grenouillais, dont le projet s'efface devant celui de l'école nationale, pour être reporté de quelques années et déplacé sur des terrains quasi mitoyens, au sud.
Le lien entre les enjeux urbains (logement en priorité) et l'aménagement scolaire est parfaitement illustré par ce choix de localisation, à côté des tours de Maurepas et d'un vaste campus universitaire. Le rapport entre formation professionnelle et développement économique, via le besoin de main d’œuvre bien formée pour l'industrie (y compris des ingénieurs), est lui aussi à souligner. Citroën, entre autres, a décidé en 1958 de s'implanter à Rennes : tout un symbole.
Alors qu'ouvre l'école nationale, en 1963, la ville de Rennes présente dans une exposition d'urbanisme, ses projets d’extension urbaine et d'équipement. La place des équipements scolaires, primaires secondaires, et supérieurs est aussi importante que celle accordé au logement ou au développement économique et commercial.
Le lycée professionnel Joliot-Curie, ex École nationale, est donc bien plus qu'un témoignage, au demeurant intéressant, de l'industrialisation des constructions scolaires confiée à un architecte de qualité : il est indissociable des politiques d'aménagement de la ville portées par Henri Fréville.
Le traitement architectural de l'établissement, dans le cadre contraint des normes et des budgets de l'époque, peut sembler moins soigné qu'à Bréquigny. Mais on retrouve les grandes qualités d'Arretche dans le fin portique en béton armé du gymnase, dans le traitement du logement de l'agent d'accueil (une des composantes de l'entrée), dans la monumentalité de l'escalier de l'internat et de sa verrière, par exemple.
Le lycée aujourd'hui.
Le programme d'origine s'est agrandi d'un centre de documentation et d'information (IMOTHEP, architectes), en 1990, ainsi que d'ateliers pour les agents.
Le bâtiment scientifique a été restructuré par l'agence A = B + L, en 2009.
Le lycée comptait, en 2018-2019, 1551 élèves dont 309 internes. Son passé d'école nationale d'enseignement technique se lit encore dans la faible proportion de filles ici scolarisées : 389.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1959, daté par source
- 1963, daté par source
- 1990, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Arretche Louisarchitecte attribution par sourceArretche Louis
Architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux.
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Auteur :
Monge Jeanarchitecte attribution par sourceMonge Jean
Architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux, 14 rue de la Cure, Paris XVIe
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Auteur :
IMOTHEParchitecte attribution par sourceIMOTHEP
Agence d'architecture associant Olivier Jean, Laurence Croslard et Didier Losfeld. SCP créée en 1989 et liquidée en 2015. Laurence Croslard a quitté Imothep vers 1996.
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Auteur :
Leray Patricearchitecte attribution par sourceLeray Patrice
A = B + L Architectes, Bain-de-Bretagne
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Auteur :
Berthelot Françoisearchitecte attribution par sourceBerthelot Françoise
A = B + L Architectes, Bain-de-Bretagne
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Auteur :
Contexte urbain et paysager
Le lycée Joliot-Curie est un élément d'un vaste ensemble scolaire comprenant aujourd'hui deux lycées et un collège, situé au nord-est de Rennes, au nord d'un encore plus vaste campus universitaire et à l'ouest d'un quartier de logement à dominante de grands collectifs : la ZUP de Maurepas. L'école nationale d'enseignement professionnelle qui est à l'origine du lycée a été construite sur des terrains d'environ 12,5 ha, en périphérie d'urbanisation. Depuis, cette situation périphérique a peu évolué, au nord, grâce à la création du parc des Gayeulles d'une superficie de 1 km2. A l'ouest, la parcelle contiguë est peut construite - un chateau d'eau, le réservoir sous-terrain des Gallets. Au-delà, l'urbanisation se poursuit le long de la route de Fougères, avec notamment, un grand centre commercial des Longchamps et un quartier d'habitat individuel et de petits collectif.
Le plan de masse
Le plan de masse a été dressé par l'architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, Louis Arretche. Les différents bâtiments sont disposés sur l'ensemble de la parcelle, ménageant des cours et espaces verts au coeur du lycée et en périphérie sud-est où se situe un vaste plateau sportif.
L'entrée du lycée, avec l’administration, l'accueil et des logements de fonction, est située au nord-ouest de l'ensemble. A sa droite, un peu en retrait, sont implantés les immenses ateliers (plus de 8000 m2). Une allée orientée ouest-est traverse la parcelle et dessert successivement, au nord, l'externat, les gymnases, les ateliers des équipes mobiles d'agents de maintenance. Au sud de celle-ci sont implantés, derrière les ateliers, l'externat sciences, puis le CDI, enfin, la longue barre d'internat, orientée nord-sud. Dans le prolongement de cette dernière, au sud, est implanté le restaurant scolaire mutualisé avec le collège "les Gayeulles" et le lycée Chateaubriand.
Les bâtiments d'origine
L'architecte, alors "ordinaire", des bâtiments civils et palais nationaux
L'ensemble bâtiment (A et A') situé à l'entrée du lycée regroupe les fonctions d'accueil, d'administration et de logement. Le soin apporté à son architecture se caractérise par exemple par l'implantation des bâtiments, le jeu des volumes, la présence de touches de béton brut, le jeu des plains et des vides... L'entrée à l'intérieur du campus s'effectue sous un préau qui réunit, au sud, un bâtiment à simple rez-de-chaussée de plan rectangulaire abritant l'accueil et un logement et, au sud, disposés en T, l'administration, d'un seul niveau, et une petite barre de logements de deux étages sur rez-de-chaussée.
Les ateliers sont de plan carré, sous sheds, et d'une surface de plus de 8000 m2. Sur les quatre côtés des ateliers proprement dits sont installées les salles de classe, sous des toits-terrasses.
Les externat et l'internat sont des barres industrialisées, à toit-terrasse et structure poteaux-poutres-plancher en béton armé, construites selon des procédés industrialisés
L'externat scientifique est une barre de 66m de long par 20 de large, possédant trois niveaux desservis par des escaliers latéraux et des couloirs centraux. Elle est reliée aux ateliers à chacune de ses extrémités par des galeries qui délimitent entre elles un espace vert intérieur, sorte de grand patio. Il a été restructuré en profondeur en, 2009 par l'agence A=B+L.
L'externat est une longue barre de près de 125m par 10 de large, orientée est-ouest, desservie par des couloirs latéraux au nord et trois escaliers. La monotonie de la façade sud est cassée par une rupture des symétrie liée à l'implantation d'un préau à l'ouest, mais aussi par le traitement différencié de la cage d'escalier centrale sur toute sa hauteur et par la reprise, au seul rez-de-chaussée, du parement en granite des pignons.
L'internat, prolongé au sud par des logements de fonction, est composé par la juxtaposition de deux barres, de 75 et 45 mètres. La première, au nord, a environ 10 m de profondeur. La seconde en à environ 16. Les deux barres possèdent cependant une façade ouest unique, de 120 m.
Elles sont reliées par une grande cage d'escalier vitrée qui est un événement architectural notable dans ce paysage normalisé. Les architectes ont également apporté quelques touches de diversité dans le traitement de la trame, largement uniforme cependant. Le pignon sud du bâtiment est traité comme une façade dont le dessin permet de deviner aisément que derrière se situent des logements.
L'infirmerie est un bâtiment de plan rectangulaire de deux niveaux, d'environ 40 m x 8,5 m. Elle est d'orientation ouest-est et reliée à la façade arrière (est) de l'internat par un corps de bâtiment d'un seul niveau.
Les gymnases sont décrits dans un dossier spécifique réalisé dans le cadre de l'opération d'inventaire du patrimoine des sports en Bretagne.
La restauration scolaire mutualisée est de plan sensiblement carré (49 X 52 m environ). Comme il est d'usage dans ce cas, au centre sont implantées les cuisines éclairées par un lanterneau, en périphérie les réfectoire. Le bâtiment a fait l'objet de plusieurs restructurations, notamment pour créer des lignes de self. Un soin particulier a été apporté aux circulations des élèves des trois établissements, avec des entrées séparées pour chacun d'eux.
Un CDI et un atelier pour les EMAT (agents des équipes mobiles d'entretien) ont été ajoutés au bâti d'origine. Le premier, de plan irrégulier, marie le bétons brut et de grandes surfaces vitrée. Le second, adjoint aux ateliers de plan rectangulaire, des vestiaires et bureaux.
Collections pédagogiques
Les collections scolaires du lycée ne sont pas anciennes, à l'exception de certains mobiliers notament dans les ateliers, qui datent de l'ouverture du lycée.
Décoration du lycée au titre du 1% artistique
Une sculpture en bronze de Francis Pellerin, intitulée "allégresse", constitue la décoration du lycée au titre du 1% artistique. Elle est implantée sur une pelouse, à droite de l'entrée.
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Murs
- béton béton armé enduit
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
Données complémentaires architecture Rennes
- DENO
- HYPO
- PHYPO
- NOTA
- SCLE1
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- PASSAGE
- ESPAL
- ESPAP
- TAPA
- BOUTIQ
- NACC
- AUTO
- ACC1
- ACC2
- ESCAFO
- ESCAPO
- RDC
- ETAGE
- ENTRESOL
- COMBLE
- ATTIQUE
- TRAV1
- TRAV2
- TRAVANGLE
- MUR
- ANGLE
- ORIEL
- BALCON
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum aire d'étude
- ICONTX
- ITOPO
- PINTE
- POS 1
- SEL repéré
- PART
- NATURE
- RESEAU
- MORPHO
- IMPBA
- SURF
- LOTS
- VOIES
- PRESC
- VEGETAL
- OBS
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Statut de la propriétépropriété de la région, Code : 0350029S
- (c) Archives municipales de Rennes
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Bibliographie
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BRANCHEREAU, Jean-Pierre, CROIX, Alain, GUYVARC'H, Didier, PANFILI, Didier. Dictionnaire des lycées publics de Bretagne. Geriadur liseoù publik Breizh. Histoire, culture, patrimoine, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012, 656 p.
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Amouroux [D.], Louis Arretche, Éditions du patrimoine / Centre des monuments nationaux, collection Carnets d'architectes, Paris, 2010, 192 p.
Documents figurés
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AN : 19771564/33. Plan d'ensemble. L. Arretche & J. Monge, 1959.
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Archives municipales de Rennes : 1W58. Lycée de la Grenouillais.
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Archives municipales de Rennes : 31 W 138. Arretche [Louis], Plan de masse du lycée de la Grenouillais, 1956
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Archives municipales de Rennes : 350 Fi 196_4, Façade ouest de l'internat de l'école nationale d'enseignement technique de Rennes, ca. 1963.
Annexes
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AM Rennes_1W49_G-R. Lefort, Plan d'urbanisme de Rennes, 1946 :
-
RENNES_LYCEE JOLIOT CURIE_PLAN-Topo_2019 :
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AM Rennes_1435W13_Plan d'urbanisme de Rennes, ministère dela construction, sd. Voir au sud-est et nord-ouest les terrains réservés aux lycées :
-
AD35_73J29-30_Plan du restaurant scolaire-Jean Monge, architecte, 1962 :
-
AD35_73J29-30 Etude de transformation de self du restaurant scolaire, 1974, sans nom :
Chargé d'études à l'Inventaire
Chargé d'études à l'Inventaire