Photographe à l'Inventaire
- inventaire topographique
- inventaire topographique, Audierne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cap Sizun - Pont-Croix
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Commune
Audierne
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Lieu-dit
Menez Bihan
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Cadastre
2022
AD
37
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéescour, puits, porcherie, logement
Il est difficile de dater de façon précise l’édification du Menez-Bihan au vu du manque de documentation collectée sur cet édifice.
Bien que la seule date de 1784 ait été relevée lors de l’enquête de 1984, la présence d’un manoir sur le site est plus ancienne. En effet, certaines sources font mention du Menez-Bihan dès la première moitié du 17e siècle : un inventaire de 1640 qui nous apprend qu’il comprenait alors deux étages et un pavillon et un aveu rendu au roi en 1684 par Sebastien III, marquis de Pont-Croix, qui signale que le manoir et le moulin de Guizec en Confort-Meilars appartenait à Jean Le Barz, sieur du Menez Bihan.
La famille Le Barz, originaire de Kerodeven en Primelin, blasonnait « d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux étoiles d’argent et en pointe d’un croissant d’or ». Ils ont vécu au manoir jusqu’au milieu du 18e siècle. Puis, par mariage, le Menez Bihan passe à la famille Dumanoir, originaire de Lannion qui en restera propriétaire jusqu’à la fin du 19e siècle.
Si le cadastre napoléonien signale bien les bâtiments en 1837, il n’est plus question d’un manoir ni sur les plans, ni dans les états de sections. A cette date, l’ensemble est organisé autour d’une cour close à l’est par deux dépendances non identifiées et au nord par un logis flanqué d’une aile en équerre à l’ouest. Il appartient alors à Auguste Dumanoir qui vit à Concarneau.
En 1891, Paul François Dumanoir vend le manoir à son voisin Emile de Lécluse et son épouse qui vivent à Keristum où ils ont fait construire un château une quinzaine d’années plus tôt. La propriété est alors composée d’un logis, d’écuries, d’une serre, de communs et d’une basse-cour. Si les de Lécluse ne semblent pas vivre à temps complet au Menez Bihan, ils y apportent quelques modifications. Parmi elles, on peut citer l’ajout d’éléments architecturaux en réemploi tels que les lucarnes du 17e sur les pavillons à l’ouest et la baie 15e siècle sur le pignon d’une dépendance à l’est. Cette dernière rappelle la présence ici d’une chapelle fondée au début du 20e siècle par Mme de Lécluse. Plusieurs sources convergent pour dire que ces réemplois proviendraient du couvent des Capucins d’Audierne, propriété de la famille après la révolution.
On constate également la création, à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, de deux corps de bâtiments à l’ouest encadrant l’aile visible sur le cadastre ancien.
Malgré un incendie dans les années 1920 qui a détruit une extension récente, le manoir du Menez Bihan et ses dépendances sont toujours en élévation en 2023 et en bon état de conservation.
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Remplois
- Remploi provenant de Commune : Audierne
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 15e siècle
- Secondaire : 17e siècle
- Secondaire : 18e siècle
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Dates
- 1784, porte la date
Isolé sur une hauteur au nord-est de la commune historique d’Audierne, le manoir du Menez-Bihan domine la vallée du Goyen non loin de l’anse de Sugensou. Les bâtiments se trouvent au nord de la cour. Ils sont composés d’un logis à l’est et d’une aile en équerre à l’ouest flanquée de deux corps de bâtiments plus recents.
Le logis, sur deux niveaux d’habitation, présente une élévation à travées et un toit à longs pans. Sa façade antérieure sud est appareillée en moellons de granite (un enduit est visible sur les cartes postales anciennes mais a été ôté). La pierre de taille n’est ici utilisée que pour les encadrements des baies et les souches de cheminées.
Les bâtiments en équerre situés à l’ouest du logis sont également en moellons de granite autrefois enduits mais présentent quant à eux des toits en croupe. Les baies sont principalement ouvertes sur les pignons sud. Parmi elles, on peut noter les trois lucarnes 17e siècle en réemploi éclairant les étages de combles.
Dans la cour, très proche des bâtiments, se trouve un puits en pierres de tailles de section circulaire.
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Murs
- granulite moellon enduit partiel
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- noue
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Typologiesmanoir à cour ouverte, plan en équerre
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ornement animal
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Précision représentations
Lion.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales du Finistère
- (c) Archives départementales du Finistère
- (c) Archives départementales du Finistère
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
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VUILLEFROY DE SILLY, Cyril, Menez Bihan, in "Reuz en Esquibien n°17, magasine de l'association Culture et Patrimoine, juillet 2018.
Documents figurés
Chargée d'études à l'Inventaire
Chargée d'études à l'Inventaire