• inventaire topographique
  • inventaire topographique, Plouhinec
Conserverie, Pen ar Marc'had (Plouhinec-29)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cap Sizun - Pont-Croix
  • Commune Plouhinec
  • Lieu-dit Pen ar Marc'had
  • Cadastre
  • Dénominations
    conserverie
  • Appellations
    dite conserverie Hénaff
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

La conserverie étudiée, dite usine Henaff du nom de son dernier propriétaire, est l’une des trois « fritures » bâties en 1880 dans le quartier de Poulgoazec à Plouhinec.

Fondée par le conserveur nantais Arsène Saupiquet sur un terrain appartenant à Antoine Batifoulier (patron de l’hôtel du commerce d’Audierne), elle est reprise une première fois par Eugène Rio et les frères Audigan (industriels de Lesconil) en 1901. Ces derniers agrandissent l’établissement en y ajoutant de nouveaux locaux et un nouveau bureau, puis, en 1917, font construire une cale maçonnée encore visible aujourd’hui pour permettre aux pêcheurs de débarquer leur poisson aux portes de l’usine. Cette cale vient remplacer une estacade en bois bâtie pour les mêmes raisons fin 19e par le propriétaire de l’époque.

La conserverie est reprise une seconde fois en 1919 par Jean-Marie et Corentin Hénaff. La famille Hénaff, qui possède déjà une usine à Pouldreuzic produisant des légumes et du pâté de porc, souhaite alors se diversifier et travailler le poisson à Plouhinec. C’est ainsi que pendant près de quatre décennies, l’usine Hénaff produit à la fois des conserves de petit pois, de sardine, de sprat et de thon. Durant cette période, l’établissement emploie entre 80 et 90 personnes, ce qui en fait la plus petite usine de Plouhinec.

En 1960, année de l’arrêt de sa filière poisson, l’usine n’emploie plus que 10 permanents et 26 saisonniers. La production de conserves de légumes, quant à elle, se maintient jusqu’en 1973, date de la fermeture définitive de l’usine.

En 2022 ne subsistent que le bâtiment le plus ancien dit « la sardinière », remanié mais reconnaissable, ainsi que la cale maçonnée des frères Audigan. Le reste des bâtiments industriels ont été rasés et remplacés par un complexe résidentiel dont les premiers logements ont été livrés en 2008.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1880, daté par source

Situés au plus près de l’eau sur la pointe de Pen ar Marc’had, à environ 200 mètres au sud du pont sur le Goyen, les bâtiments de l’ancienne usine Hénaff ont presque tous disparus.

Le bâtiment dit « la sardinière » est exposé plein ouest, face au Goyen, et se dresse à proximité d’une cale en moellons d’environ 50 mètres de longueur. En rez-de-chaussée et comble à surcroit éclairé par trois lucarnes, il présente une élévation remaniée à travées une façade antérieure en moellons dont on a ôté l’enduit.

Les autres bâtiments, aujourd’hui disparus, se dressaient à l’est et au sud. L’accès à l’usine se faisait par le nord.

  • Murs
    • granulite moellon
  • Toits
    acier en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
  • État de conservation
    vestiges, mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Jean-Jacques Doaré, Plouhinec autrefois. Tranches de vie d'une commune du Finistère. Tome 1. Ed AS3P, 2012

    Collection particulière

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1983; Date(s) de rédaction : 1984, 2022