Les travaux historiques précisent qu'en 1387, le pape Clément VII accorde des indulgences pour sa restauration ; en 1614, Jan Bouricquen mentionne les armes des Kerman sur le pignon du clocher et dans la maîtresse-vitre, ainsi que les armes des Kérouzéré et des Le Blonsart.
Des réparations sont effectuées au 17e siècle. La chapelle apparaît à demi-ruinée sur le cadastre de 1837 : seul le pignon occidental, le mur méridional de la nef et une partie du bras sud du transept sont figurés en traits pleins. La chapelle est ruinée en 1852 ; les pierres sont utilisées dans la construction de la maison des religieuses de l'Immaculée Conception, dans le bourg, ainsi qu'au portail de la cour du presbytère. D'autres ont servi à la construction des bâtiments de fermes proches, notamment la pierre portant le nom de Dom Yves Cadour - dans le pignon sud de la grange appuyée sur le mur de l'ancienne chapelle - et celle portant la mention : "M. Yves Cadour P. 1695" - dans l'escalier extérieur de l'auberge de Kersabiec.
Il ne subsiste qu'une partie du mur de la façade sud dans lequel est fixé un bénitier en granite à godrons. Un remploi, remonté à l'envers, porte les armes suivantes : écartelé aux 1 et 4, d'argent au greslier de sable accompagné de trois merlettes de même (famille Canaber) ; aux 2 et 3, d'hermines à un quintefeuille de gueules (famille Le Bihan). Isabelle de Canaber était mariée en 1657 à François Le Bihan, seigneur de Kerhellon.
En 1985, la chapelle Notre-Dame de Pont-Christ était quasiment en ruine totale. Dans le mur, une niche, aménagée à l'emplacement d'une ancienne porte, abrite une Vierge à l'Enfant en plâtre.
(M. - D. Menant)
Photographe à l'Inventaire