• étude d'inventaire
  • enquête thématique régionale, Inventaire des châteaux du 19e siècle en Bretagne
Château de la Noé-Saint-Yves, la Noé (Bain-de-Bretagne)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Bain-de-Bretagne
  • Commune Bain-de-Bretagne
  • Lieu-dit Noé (la)
  • Cadastre 1971 YN 47
  • Dénominations
    château
  • Destinations
    école
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, chapelle, ferme

La Noë n'est jamais citée parmi les terres ou les maisons nobles de Bain mais les registres paroissiaux nous apprennent l'existence de quelques sires de la Noë. Rulon, originaire de Bain, nous décrit ainsi l'ancien manoir : 'C'était une maison sans prétention comme beaucoup de gentihommières bretonnes. Elle avait étage, jardin muré, bosquet d'arbres pour l'encadrer, ferme attenante, avec cour et vastes prairies à l'entour'. En 1837, Joseph Guillotin de Corson achète les terres et le vieux manoir de la Noë attesté depuis le 16e siècle et y construit un château neuf en 1860 (datation à vérifier) "près de l'ancien manoir ou sur son emplacement". La construction pourrait être attribuée à l'architecte Jacques Mellet par analyse stylistique. Son fils Amédée entre au séminaire en 1856 et réalise entre 1880 et 1886 le 'Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Chapelle construite en 1860 d'après une carte postale ancienne.

(Elise Lauranceau, Inventaire thématique Les châteaux du 19e, 2004)

Bâtiment composé d'un corps principal rectangulaire encadré de deux pavillons en retrait sur la façade principale mais alignés sur la façade postérieure, et de 2 corps couverts en terrasse disposés dans les angles. Le corps central est accosté, au sud, de deux tourelles de plan circulaire formant châtelet, et au nord d'une tourelle d'escalier polygonale. Les murs sont enduits, les encadrements de baies, réseaux et la corniche sont en pierre de taille de tuffeau, les chaînes d'angle et encadrements du 1er niveau en schiste vert. Les ouvertures sont disposées en travées régulières sur 3 niveaux au sud, 4 au nord. La travée axiale sud est composée d'une porte en arc brisée précédée d'un perron, d'une grande baie à balcon orné de mouchettes et de faux machicoulis. La corniche à modillons est interrompue par des lucarnes à gâbles. Les hautes toitures des corps principaux et les toits en poivrière des tours sont couverts d'ardoise ; la tour d'escalier est sommée d'un lanternon. Enduit ciment moderne.

(Elise Lauranceau, Inventaire thématique Les châteaux du 19e, 2004)

  • Murs
    • schiste
    • grès
    • calcaire
    • enduit
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • toit conique
    • toit polygonal
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis
  • Typologies
    ex-nihilo (site ancien). Néogothique
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler, maison d'homme célèbre

Le château de la Noë-Saint-Yves est un édifice représentatif de la production architecturale châtelaine au cours du 3e quart du 19e siècle. Le parti général du bâtiment s'inspire des logis seigneuriaux des 15 et 16e siècles mais retient un souci de symétrie de la tradition classique ; la fantaisie de l'architecte s'exprime dans le motif du châtelet d'entrée et les corps couverts en terrasse.

Annexes

  • Etude d’inventaire sur le canton de Bain-de-Bretagne, 1967 :
Date(s) d'enquête : 1967; Date(s) de rédaction : 1967, 2004