L’édifice est construit en moellons de granite blond et en pierres de taille. La façade antérieure, orientée au sud et alignée sur rue, présente un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage et des combles. L'immeuble est imposant avec quatre travées, des garde-corps en fonte au premier étage et des balcons. Les linteaux des baies sont à claveaux. Une feuillure reçoit les volets de bois, intérieurs au 17e siècle et devenus extérieurs au 19e siècle.

L'immeuble a abrité une étude notariale dès le début du 20e siècle. De nombreux bâtis sont présents dans la cour fermée à l'arrière, dont l'atelier d'une galétière. Une pompe à eau et un bâtiment disposant d’un ancien four sont présents.

La porte de l'immeuble est monumentale et des barres sont accolées sur deux versants du mur, permettant de prendre appui pour monter le perron.

Les pièces intérieures sont couvertes de boiseries. Chaque niveau se compose de quatre pièces disposée autour d’un couloir avec escalier de distribution. L’étude notariale était disposée au rez-de-chaussée avec une salle d’attente qui était séparée de la cuisine par une cloison en bois, un couloir disposant d’un escalier tournant à retours avec jour, un bureau et une salle à manger. Cette dernière dispose d’une cheminée décorée et d’une tapisserie remarquable.

Le bureau dispose de nombreux rangements avec des armoires murales en bois dont les traces accrochées sur les placards des réglementations (lois, décrets) sont toujours visibles.

 [Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]