Ce logis double datant du 17e siècle a longtemps été considéré comme une maison de tisserand en raison d'un métier à tisser qu'il abritait jusqu'en 1940. Cependant, la présence de trois cheminées laisse à penser qu'il s'agirait davantage d'une maison de marchands. En effet, les ateliers de tissage sont dépourvus de cheminée pour maintenir un taux d'humidité favorable au tissage.
La partie ouest du logis abrite au rez-de-chaussée une cheminée ornée de deux visages : celui d'un homme, identifiable grâce à une barde, à droite et celui d'une femme à gauche. A l'étage se trouve une seconde cheminée. La partie est du logis abrite quant à elle une cheminée ornée seulement d'un visage, ce qui laisse à penser qu'il s'agissait d'un logis de prêtre. Bien qu'à proximité de ce logis, il n'y a actuellement aucun manoir ni chapelle où un prêtre aurait pu donner la messe.
La façade a été partiellement remontée dans la seconde moitiés du 19e siècle.
Photographe à l'Inventaire