• inventaire topographique, Bécherel
  • enquête thématique régionale, Inventaire des patrimoines artisanaux commerciaux et industriels de Bécherel
Maison, 3, 5 place de l'Hôtel de Ville (Bécherel)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bécherel - Bécherel
  • Commune Bécherel
  • Adresse 3, 5 place de l' Hôtel de Ville
  • Cadastre 1983 AB 389
  • Dénominations
    maison

Ce dossier a été ouvert et rédigé par Jean-Jacques-Rioult dans le cadre d’une enquête topographique menée sur la commune de Bécherel en 1983, puis complété par Ronan Barbedor à l’occasion d’une enquête thématique sur les patrimoines artisanaux, commerciaux et industriels de la commune réalisée en 2022.

Maison 1ère moitié 17e siècle, intervention des portes et des fenêtres en façade et ajout d'une aile sur l'arrière 3e quart 19e siècle.

[Jean-Jacques Rioult, enquête topographique, 1986]

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Le site est composé d’un ensemble de bâtiments, disposés autour d’une cour fermée.

Le bâtiment situé au 3 route de Linquéniac est construit en moellons de granite blond et linteaux des baies en bois. Il est constitué de nombreuses dépendances. Situé en longueur avec façade antérieure sur cour, sa façade avec pignon est alignée sur rue, orientée à l'ouest, avec une gerbière. Le bâtiment a été remanié, comme en témoigne la trace d’emplacement de solives de l’ancienne charpente sur le bâtiment à gauche. La façade sur cour du bâtiment présente de nombreux remaniements. Une cloison intérieure en bois est visible, ainsi que la présence de meules et de poids.

La vocation artisanale du bâtiment est attestée par la présence du commerçant Robert, marchand d’œufs et de beurre au début du 20e siècle, puis d’une cordonnerie. En 2022, le bâtiment constitue des annexes d’habitation. Au fond de la cour, un puits et une soue à cochons sont présents.

Le bâtiment partage une cour avec la maison située au 5 route de Linquéniac, qui date du 17e siècle. Construite en moellons de granite blond et des pierres de taille, elle comporte trois travées, un rez-de chaussée, ’un étage et des combles avec lucarnes. La maison dispose de souches de cheminée en falun (calcaire coquillier du Quiou), décorées, massives et carrées, datant du 17e siècle, ainsi qu'une corniche à modillons avec des pierres sculptées. La façade antérieure sur cour a été fortement remaniée. Disposant actuellement de deux lucarnes à fronton, nous pouvons supposer la présence originelle de trois lucarnes pour chaque travée. La charpente a été remaniée également, faisant disparaitre les coyaux sur le côté droit. Certaines baies sont décorées, on observe notamment une cordelette sculptée sur le seuil d’une baie. Les pierres d’appui de la cheminée sont visibles sur la façade pignon côté cour.

A l’intérieur du bâtiment, un vaisselier est visible au rez-de-chaussée. Une cloison en bois, des marques de tacherons sont présents dans le grenier. L’intérieur des lucarnes dispose de trous pour des poulies. Des planches de bois avec des cordes sont visibles.

De nombreux passages sont présents entre les bâtiments et notamment avec le bâtiment situé au 7 route de Linquéniac qui présente une architecture similaire.

La vocation originelle du bâtiment était peut-être liée au commerce du lin et du chanvre. Cette hypothèse est fondée sur les similitudes de l’architecture avec celle des marchands de toiles et de tisserands sur la commune, comme la Ville Malet. Le bâtiment accueille aujourd’hui un cabinet d’architecture et des logements.

[Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]

  • Murs
    • granite moellon
    • calcaire
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
  • Typologies
    logis jumelés ; cour fermée
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2022