Dossier d’œuvre architecture IA00008767 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
  • inventaire topographique, communes riveraines du canal (Nantes à Brest)
Ferme, Bréhon (Saint-Gravé)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes riveraines du canal de Nantes à Brest - Rochefort-en-Terre
  • Commune Saint-Gravé
  • Lieu-dit Bréhon
  • Cadastre 1936 B3 322, 323
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, étable

Malgré l’état de ruine avancée, cette maison a été conservée en étude en raison de la présence de la demi-cloison étagère qui dissimule et supporte l’escalier dans la pièce principale. Ce dispositif de placard cloison en schiste existe dans la haute vallée du Blavet, mais il sert à isoler l’entrée de la salle, comme l’armoire-meuble dans d’autres régions proches du Morbihan ouest. C’est la seconde fois que ce système est rencontré, un autre exemple presque identique et mieux conservé a été rencontré au Gachot en Pluherlin, maison plus riche.

On notera d’autre part l’utilisation du schiste pour toutes les pierres longues et peu épaisses, cheminée de la salle, placards muraux, alors que le sous-sol est ici granitique ce dont témoignent les ouvertures. La gradation d’importance entre les deux logis est donnée par les ouvertures, plus soignées à l’est qu’à l’ouest. On peut se demander cependant comment fonctionnaient ces deux pièces, probablement, deux salles pour deux foyers dans une seule petite ferme. (C. Toscer)

Visiblement construit sur le commun d’un village dont les autres maisons sont très petites, l’ensemble se compose de deux logis à pièce unique homogènes, celui de l’est construit en 1816, date portée sur la porte sud, le second sans doute contemporain ; sur le plan cadastral de 1840, il s'agit d'une seule propriété, plus longue qu’actuellement. Les fenêtres remployées qui éclairent ces logis datent du 17e siècle, celle du logis ouest portant la date de 1698. L’édifice qui a aujourd’hui perdu sa toiture était complété d'une dépendance au nord en appentis contemporaine du logis ; lors de l’enquête de 1979, la dépendance à droite du logis figurant sur le plan de 1840, aujourd’hui presque disparue, conservait encore son pignon est et une partie de ses murs gouttereaux.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1698, porte la date
    • 1816, porte la date

Déjà en mauvais état lors de la 1ère enquête en 1979, la ferme est presque en ruines en 2013 : couverture, charpente et plancher de l'espace de comble ont disparu.

Elle se compose de deux logis en alignement à pièce unique communiquant par une porte percée dans le refends ; chacune des salles possèdent un accès direct. Au nord se développe une dépendance en appentis, sans communication avec le logis, ouverte en pignon.

Quoique les deux pièces soient de même dimensions, la pièce principale se situe à l'est (au centre de l'ancienne composition) ; en effet sa cheminée située sur le refends possède linteau et consoles schiste, alors que la cheminée de la seconde pièce est en bois. D'autre part, c'est à partir de la salle que se développe l'escalier en schiste qui mène au comble : dans le logis est, à droite de la porte, un placard à étagères en schiste formant demi-cloison sert d’appui à l’escalier en schiste en équerre fortement ruiné qui desservait le comble. La cheminée occupe le pignon ouest : de type local, elle a un linteau de schiste soutenu par des sommiers en schiste dont la base forme console. A sa droite, une niche carrée et une porte de communication avec le logis ouest. Une fenêtre dans le gouttereau nord donne aujourd’hui sur l’appentis.

La porte était surmontée d'une lucarne passante, à fronton triangulaire (détruit) ; dans l'angle sud-est, un jour. Le logis ouest est éclairée de la fenêtre sud, remployée après agrandissement, et autrefois d’un jour en pignon ouest, aujourd’hui bouché à gauche (sud) de la cheminée. A droite de la cheminée à linteau et consoles bois est un large placard mural à linteau bois, étagère schiste. Dans la cheminée, une petite niche basse à l’intérieur du piédroit gauche et non dans le chœur est un trait inhabituel. De chaque côté de la hotte sont encastrées les deux poutres, parallèles aux murs gouttereaux, qui soutenaient le planche disparu du comble.

  • Murs
    • granite
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en maçonnerie
  • Typologies
    logis à pièce unique ; alignement de logis ; armoire murale
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Morbihan. Série P. 3P 260. Plan cadastral 1840. Tableau d'assemblage et feuilles par sections.

    Archives départementales du Morbihan : 3P 260

Annexes

  • Inventaire topographique sur le canton de Rochefort-en-Terre, 1979 :
Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1979, 2013