Les maisons et les fermes repérées sur la commune des Fougerêts.
NB : Les lieux-dits sont classés par ordre alphabétique du nom, sans tenir compte de l'article, les édifices du bourg venant en premier. La table des illustrations rassemble au moins une image de chaque édifice ; les illustrations d’un édifice sélectionné pour étude sont également attachées à la notice de cet édifice ; on les trouvera en interrogeant à : maison, ferme, écart ou village.
Autant que faire se peut puisque, le plus souvent, il n'y a pas eu de visite intérieure, les édifices sont décrits tels qu'ils devaient être à l'origine ; sauf mention contraire, les façades principales sont orientées vers le sud, tous les murs sont construits en moellons de schiste, le sommet des murs ne comporte pas de corniche ; peu d'édifices sont datés, sauf au 17e siècle.
* Bourg, 3 rue des Ardoisières, maison, 2e moitié 19e siècle (fig. 1).
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au sud ; murs en moellons de schiste enduit (façade) ; logis à deux pièces symétriques ; lucarne passante en bois au-dessus de la porte.
* Bourg, 4 rue des Ardoisières, maison, 2e moitié 19e siècle (fig. 2).
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au nord ; logis à deux pièces symétriques ; la lucarne primitivement passante a été rehaussée ; nombreuses reprises dans la façade ; murs en moellons de schiste ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en bois.
* Bourg, entre le 3 et le 5 rue des Ardoisières, vestiges de maison, 1er quart 19e siècle (fig. 3).
Ancienne maison de plan massé figurant sur le cadastre de 1824 (parcelle 1165) ; façade principale orientée au sud ; murs en moellons de schiste ; murs intérieurs enduits ; vestige d’une cheminée en schiste dont il ne subsiste que les piédroits et les consoles.
* Bourg, 5 rue des Ardoisières, maison, 17e siècle (?) et 1er quart 20e siècle (fig. 4).
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au nord. Les très nombreuses reprises dans la maçonnerie rendent difficile l’analyse du bâtiment ; murs en moellons de schiste ; la partie inférieure semble en place, l’étage de comble a peut-être été créé au début du 20e siècle ; la date 1676 est gravée sur la clé de l’arc surbaissé de la porte surmonté d’une niche à statuette en bois.
Sur le linteau de schiste de la fenêtre, inscription gravée incomplète et difficile à déchiffrer : M : VI : [--] P-I 26 (?). On a tenté de créer un ensemble visuel avec la maison du n°7.
* Bourg, 10 rue des Ardoisières, maison, 1935 (renseignement oral) (fig. 5).
Maison de plan allongé construite en 1935 (renseignement oral) ; façade principale orientée au sud, sur le jardin ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; logis à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol éclairé sur la rue par un jour horizontal et une porte basse ; en façade principale, porte surmontée d’une lucarne passante avec niche à statuette.
* Bourg, 12 rue des Ardoisières, maison, 1955 (renseignement oral) (fig. 6).
Maison de plan allongé de type ternaire, construite en 1955, « la dernière construite en pierre » (renseignement oral) ; façade principale orientée au sud, sur le jardin ; murs en moellons équarris de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste, appuis et linteaux en ciment ; étage de comble éclairé, sur le jardin par trois fenêtres forment travée avec les baies inférieures ; sur le cadastre de 1824 figure à cet endroit un bâtiment avec tour d'escalier demi-hors œuvre, en façade sur rue.
* Bourg, 13 rue des Ardoisières, ferme, 1899 (fig. 7).
Maison de plan allongé de type ternaire construite en 1899 ; façade principale orientée au sud précédée d’une cour sur laquelle donne une grange ; murs en moellons de schiste enduits, corniche en quart de rond et encadrement des baies en pierre de taille de granite calibrées ; étage carré éclairé par trois fenêtres forment travée avec les baies inférieures ; au-dessus de la porte centrale, une lucarne en granite à fronton triangulaire gravé de la date 1899 ; l’appentis postérieur est plus tardif.
* Bourg, 1 rue de la Châtaigneraie, ferme, 18e siècle (fig. 8).
Ancien logis-étable à deux portes, orienté est-ouest ; murs en moellons de schiste, linteaux de bois, appuis des fenêtres en plaque de schiste ; au-dessus de la fenêtre du logis grande croix en enduit ; cheminée en bois ; ajout d’une nouvelle étable dans les mêmes matériaux, à une date indéterminée du 19e siècle, puis d’une soue à trois loges, perpendiculaire à la seconde étable ; dans la cour, puits couvert en dalles de schiste.
* Bourg, 2 place de l’Église, maison, limite des 17e-18e siècles (fig. 9).
Petite maison d’angle de plan massé ; façade principale orientée au nord ; murs en moellons enduits ; maison à une pièce par niveau ; grande cheminée au rez-de-chaussée, dont les consoles dépassent du mur-pignon contre lequel doit s’appuyer également une cheminée au 1er étage, si l’on en juge par les dimensions de la souche.
* Bourg, 4 place de l’Église, maison, limite des 18e-19e siècles, puis 20e siècle (fig. 10).
Maison de plan allongé présentant un pignon sur la place ; elle ne formait qu’une seule parcelle avec la maison d’angle précédente sur le cadastre de 1824 ; logis à un étage carré et un étage de comble, construit en moellon de schiste, entourage des baies en briques de couleurs alternées, linteaux et appuis en ciment. Les ouvertures ont été agrandies au 20e siècle.
* Bourg, 6, place de l’Église, maison, limite des 18e-19e siècles, puis 20e siècle (fig. 11).
Maison de plan allongé, façade principale orientée au nord ; sur le cadastre de 1824, elle ne formait, avec la maison n°8, qu’une seule parcelle allongée avec une excroissance carrée sur la place, à chaque extrémité, qui ont disparu ; logis construit en moellon de schiste enduit, entourage des baies en briques et linteaux en granite ; étage carré à trois travées (2 portes au rez-de-chaussée) ; comble à deux lucarnes de bois disposées dans l’intervalle des travées.
* Bourg, 10 place de l’Église, maison, 1ère moitié 20e siècle (fig. 12).
Maison de type ternaire, de plan allongé, façade principale orientée au nord ; murs en moellons enduits, chaînes d’angle en pierre de taille de schiste ; les encadrements des baies en arc surbaissé sont en brique sauf les appuis des fenêtres, les clés d’arc et les pierres d’angle des arcs en pierre de taille de schiste calibrées ; étage carré dont les deux fenêtres forment travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la porte, une lucarne, brique et schiste.
* Bourg, 1 rue des Ifs, ferme (?), aujourd’hui maison, 18e siècle ( ?), puis 1er quart 20e siècle (fig. 13).
Maison de plan allongé composée de deux logis juxtaposés, orientée sud-est/nord-ouest ; murs en moellons de schiste autrefois enduit, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées, linteau souligné d’une rangée de briques ; étage carré à quatre fenêtres formant travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée dont les porte et fenêtre de droite ont été inversées ; long appentis postérieur aux logis, qui englobe peut-être la tour d’escalier visible sur le cadastre de 1824 ; dans le prolongement du logis, au sud-ouest, grange ou charreterie surmontée d’un grenier (18e siècle ?), aux ouvertures à linteau de bois ; la reprise dans le mur indique une reconstruction du logis qui a pu avoir lieu à la fin du 19e siècle.
* Bourg, 1 rue de l’Oust, maison, 1910 (fig. 14).
Maison de plan allongé composée de deux logis séquentiels, orientée est-ouest ; murs en moellon de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées et brique alternées ; étage carré dont les trois fenêtres sont situées dans l'intervalle des ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la fenêtre supérieure centrale, une ardoise sur laquelle est peinte une croix et la date 1910. À une date postérieure mais peu éloignée, ajout au sud d’un bâtiment en rez-de-chaussée et comble qui respecte l’apparence du précédent ; une porte, une fenêtre en façade sur rue, deux fenêtres dans le mur-pignon.
* Bourg, 8 rue de l’Oust, maison, 1er quart 20e siècle (fig. 15).
Maison de type ternaire, de plan allongé, orientée est-ouest ; murs en moellon de schiste enduits, encadrement des baies et chaînes d’angle en pierre de taille de schiste calibrées ; sous-sol auquel on accède par le mur-pignon ; étage carré dont les trois fenêtres forment travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la fenêtre supérieure centrale, lucarne de bois. Au début du 20e siècle, cet édifice était un hôtel-restaurant ; on a agrandi les deux fenêtres du rez-de-chaussée et supprimé leur encadrement de schiste.
* Bourg, 4 rue Sainte-Anne / rue des Ardoisières, maison, limite des 19e-20e siècles (fig. 16).
Maison d’angle de plan allongé à pan coupé ; façade principale orientée à l’ouest ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; toit à longs pans et croupes ; sous-sol auquel on accède par la façade rue des Ardoisières ; un étage carré dont les fenêtres créent des travées avec le rez-de-chaussée sur toutes les faces ; la lucarne, sur la façade ouest est un ajout récent. Cette maison, construite à la limite des 19e-20e siècles, était une boulangerie dont la partie artisanale était située en perpendiculaire au logis : on y a conservé le four.
* Bourg, 6 rue Sainte-Anne, maison, vers 1900 (fig. 17).
Maison de plan massé construite vers 1900 ; façade principale orientée à l’ouest ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste non calibrées ; élévation à deux travées, celle de gauche étant surmontée d’une lucarne ajoutée récemment.
* Bourg, 12 rue Sainte-Anne, maison, 2e moitié 19e siècle (fig. 18).
Petite maison de plan massé à pièce unique, orientée à l’ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à haut surcroît qui était éclairé autrefois par une gerbière incluse sous le toit (murée) aujourd’hui remplacée par une lucarne ; linteaux en bois (rénovation).
* Avenue de la Cour de Launay, maison, 1926 (renseignement oral) (fig. 19-20).
Maison de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à haut surcroît à 2 lucarnes passantes formant travées avec les fenêtres, porte centrale décalée ; murs en moellons de schiste et granite enduits ; encadrements des baies en ciment (moulé pour les piédroits) ; souches en brique ; appentis postérieur contemporain.
* Le Bois Brun, ferme 1, aujourd’hui maison, limite des 18e-19e siècles (fig. 21).
Logis de plan allongé, orienté à l’est, avec édifice en retour ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante en bois à gauche, en maçonnerie à droite ; dans les deux bâtiments, cheminée en schiste, linteaux en bois à droite, encadrements des baies en pierre de schiste à gauche. Deux explications possibles : soit le petit édifice était un logis à pièce unique ou un logis-étable à une porte qui a servi ensuite d’étable et porcherie (ajout d’un rang de palis bas comme cloison) et aujourd’hui, il sert de cellier. Soit le petit édifice a toujours été une dépendance du logis. Les baies du logis ont été agrandies, porte et fenêtre ont été inversées.
* Le Bois Brun, maison 2, 1er quart 20e siècle (fig. 22-23).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; linteaux en pierre de taille de schiste calibrées alternant avec de la brique ; appentis postérieur contemporain, puits couvert en dalles.
* Les Boissières, ferme, aujourd’hui maison, 17e siècle (fig. 24-26).
Logis de plan allongé en rez-de-chaussée, abritant un logis prolongé par une remise ; au sud, une dépendance parallèle ; linteaux en pierre de taille de granite comme la cheminée dont les consoles dépassent sur le mur-pignon à l’ouest ; les portes du logis et de la dépendance sud sont en plein cintre ; les deux bâtiments sont couverts en tuiles mécaniques ; pignon ouest découvert ; le four, présent sur le cadastre de 1824, a disparu.
* Bouin, ferme, milieu 19e siècle (fig. 27-28).
Petit logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à lucarne rampante ; linteaux en bois sous larmiers ; placard sous fenêtre gauche ; appentis latéral (soue) et postérieur ajoutés. Sur le cadastre de 1824, édifice (dépendance ?) considéré comme détruit (en jaune), au sud-est de la maison. Une maison a été reconstruite, dont le mur-pignon laisse dépasser les énormes consoles de schiste de la cheminée.
ÉCART de la Brousse (sélection)
* La Brousse, ferme (?) 4, aujourd'hui maison, 4e quart 19e siècle (fig. 29).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les fenêtres inférieures ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux et appuis en pierre de taille de schiste ; appentis latéral.
* La Brousse, ferme (?) 5, aujourd'hui maison, vers 1920 (fig. 30).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un surcroît à deux fenêtres incluses sous le toit à encadrements en brique, dans l’intervalle des baies inférieures ; linteaux des fenêtres en pierre de taille de granite ; appentis latéral.
* La Brousse, ferme (?) 6, aujourd'hui maison (sélection), 17e siècle (fig. 31).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un surcroît à lucarne rampante (19e siècle) formant travée avec la porte du logis dont le linteau est en schiste ; fort coyau ; cheminée ouest en schiste, dont les consoles sont indépendantes des sommiers ; cheminée en bois (19e siècle) ; escalier en vis dans une tour demi-hors œuvre postérieure.
* La Brousse, maison 7, vers 1900 (fig. 32).
Maison de plan massé ; rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré à deux fenêtres formant travées avec les deux portes dont l’une est transformée en fenêtre ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste non calibrées.
* La Brousse, ferme 8, aujourd'hui maison, vers 1930 (fig. 33).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un surcroît à lucarne passante formant travée avec la fenêtre inférieure qui a pris la place de la porte ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées et briques alternées ; bâtiment latéral récent.
* La Brousse de bas, ferme 9, aujourd'hui maison, 18e siècle (?) (fig. 34).
Logis-étable à deux portes ; rez-de-chaussée surmonté d’un haut surcroît à lucarne rampante formant travée avec la porte du logis ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en bois, sauf celui de la porte, en schiste, appuis en dalle de schiste. La cheminée en schiste est encadrée de deux niches ; piédroits et consoles chanfreinés, ces dernières ressortant très longuement du mur-pignon ouest.
* La Brousse de bas, ferme 10, aujourd'hui maison (sélection), 1699 (fig. 35).
Logis-étable à deux portes ; rez-de-chaussée surmonté d’un surcroît à fenêtres intégrées sous le toit ; coyau ; piédroits en moellons de schiste, linteaux et appuis en schiste. Cheminée en schiste encadrée de deux niches ; poutres à larmier ; soue en retour détruite.
* Le Champ Grionais, ferme 1, aujourd'hui maison, limite des 18e-19e siècles (fig. 36-37).
Logis-étable à deux portes de plan allongé ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante à linteau en bois et deux petites fenêtres incluses sous le toit ; coyau ; cheminée en bois dans l’ancienne étable, en schiste dans le logis ; quelques palis remontés pour servir de cloison ; soue, en perpendiculaire près de l’étable. Logis prolongé par une forge de la seconde moitié du 19e siècle : pièce unique à cheminée de schiste encadrée de deux niches.
* Le Champ Grionais, maison 2, 2e moitié 19e siècle (fig. 38).
Logis de plan massé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; linteaux en pierre de taille de schiste.
* La Chenais, ferme 1, aujourd’hui maison, après 1824 (fig. 39).
Alignement de deux logis dont l’un (à gauche) était prolongé par une étable ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à fenêtre incluse sous le toit ; linteaux en bois (rénovation).
* La Chenais, maison 2, vers 1850 (fig. 40-41).
Logis à deux pièces de plan allongé, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la porte ; linteaux en bois ; évier en schiste (évacuation sous la fenêtre droite).
* La Chenais, maison 3, 17e siècle (?) (fig. 42-44).
Maison de plan allongé, aujourd’hui divisée en deux logis ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré accessible par un escalier dans une tour demi-hors œuvre postérieure ; linteaux en schiste ; remploi du linteau d’une petite fenêtre, à décor en bas relief : tête et écu muet dans une cordelière.
Dans la maison voisine, remploi d’un linteau mouluré en accolade, portant l’inscription mal lisible : 1697 P(?) IRRES ROIER (fig. 45).
* Le Chêne Dréan, maison 1, limite des 18e-19e siècles (fig. 46).
Logis de plan massé à pièce unique ; encadrements des baies en ciment (début 20e siècle) ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante.
* Le Chêne Dréan, ferme (?) 2, aujourd’hui maison, 19e siècle (fig. 47).
Logis-étable à deux portes sans fenêtre ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante et fenêtre incluse sous le toit ; à l’est, édifice détruit.
* Coëtbo, maison, vers 1930 (fig. 48-50).
Maison de plan en L, de type villégiature, avec jardin et serre ; rez-de-chaussée surélevé surmonté d’un étage carré sur l’aile perpendiculaire à la route : fenêtre du rez-de-chaussée à angles supérieurs arrondis, fenêtres jumelées au premier étage, oculus dans le pignon, cheminée sur le mur gouttereau ; sur l’aile parallèle à la route, rez-de-chaussée surélevé surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; chaînes d’angle, bandeaux ornementaux, encadrements des baies, souches de cheminée et murs entourant la parcelle en pierre de taille de schiste et briques jaunes alternées. Maison construite pour un restaurateur parisien pour sa retraite (renseignements oraux).
* La Corbais, ferme 1, aujourd'hui maison, 19e siècle (fig. 51-53).
Logis-étable séparés par une cloison qui a disparu, construit en schiste de Saint-Jacob ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît ; élévation sud : porte centrale murée, fenêtre ouest transformée en porte (utilisation de poudingue), fenêtre est ouverte au 20e siècle ; élévation nord : porte centrale donnant dans le logis et lucarne rampante, porte ouest donnant dans l’étable, murée ; cheminées en bois, plafond à grosses poutres chanfreinées et solives.
* La Corbais, ferme 2, 1655 (fig. 51, 54-59).
Logis de plan massé à pièce unique, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante au volet ancien ; murs enduits (19e siècle) ; porte à grand linteau en anse de panier portant une inscription mal lisible : I : V B 1655 ; fenêtre à droite transformée en porte ; plafond à poutre chanfreinée et solives, cheminée en schiste encadrée de niches murales ; cellier en alignement, étable isolée.
Dans un alignement,
* La Corbais, ferme 3, aujourd'hui maison, 1667 (fig. 60-64).
Logis-étable de plan rectangulaire à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; porte gauche transformée en fenêtre ; coyau ; cheminée en schiste, niche en schiste à volet en bois, armoire murale. Malgré la transformation des fenêtres, cette maison a été retenue dans la liste pour la qualité des restaurations intérieures et extérieures, notamment la qualité de mise en œuvre du schiste dans le bâtiment construit à l’ouest du logis, que l’on peut considérer comme exemplaire. Ce logis abritait des sabotiers au début du 20e siècle (renseignement oral).
* La Corbais, ferme 4, aujourd’hui maison, 1er quart 19e siècle (fig. 65).
Logis-étable de plan allongé à deux portes ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante (remaniée ?) ; quelques blocs de quartz dans les murs, quelques pierres de taille de schiste dans les baies du logis ; sur le cadastre de 1824, grand édifice construit en perpendiculaire au logis (parcelle 84) dont la destruction peut expliquer les reprises dans la maçonnerie.
* La Corbais 5, maison (non repérée, car très remaniée), 1687 (fig. 66).
Grand linteau de schiste en anse de panier portant une inscription gravée : 1687 Me : G : BURBAN ; il peut s’agir de Gilles Burban (1612-1710), décédé à la Corbais ou de Guillaume Burban (1624-1708) (d’après Généatique MX).
* La Corbais, fermes 6, aujourd'hui maisons, vers 1910-1915 (fig. 67-69).
Logis jumelés ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à deux lucarnes passantes formant travées avec les baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; ancienne disposition symétrique à portes centrales / fenêtres latérales aujourd’hui inversée ; écurie postérieure en appentis, remise isolée en planches de bois.
ÉCART de la Cordonnais (sélection)
Dans un alignement,
* La Cordonnais, ferme 1, aujourd’hui maison (restaurée), limite des 18e-19e siècles (fig. 70).
Logis-étable de plan allongé, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; linteau de la porte en pierre de taille de schiste, celui des fenêtres agrandies en bois (rénovation) ; reprise importante à droite dans la maçonnerie ; parallèle au logis, près de la route, cellier de plan rectangulaire surmonté d’un comble à lucarne rampante.
* La Cordonnais, ferme 2, limite des 18e-19e siècles (fig. 71).
Logis-étable à une porte à pièce unique, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; linteau de la porte en pierre de taille de schiste, celui de la fenêtre (agrandie) en bois, petit jour très haut à l’opposé de la cheminée, encadrement des baies chaulé ; perpendiculaire au logis, près de la route, un cellier de plan rectangulaire surmonté d’un comble à lucarne rampante dépend peut-être de cette ferme.
* La Cordonnais, maison 3, limite des 18e-19e siècles (fig. 72).
Logis de plan massé à pièce unique, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; linteaux en bois ; cheminée en schiste, murs intérieurs chaulés.
* La Cordonnais, maison 4, limite des 18e-19e siècles (fig. 73).
Logis à pièce unique orienté au nord ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit (au nord) ; façade nord, porte à linteau en bois, façade sud, porte à linteau en bois protégé par un larmier, remploi d’une fenêtre (17e siècle) à encadrement en schiste chanfreiné.
* La Cordonnais, maison 5, 17e siècle (?), puis limite des 18e-19e siècles (fig. 74).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la porte ; porte rehaussée à linteau mouluré en accolade en schiste, fenêtre agrandie au 19e siècle ; décor en feuille de fougère dans la maçonnerie du mur.
* La Cordonnais, maison 6 (sélection), 17e siècle (?), puis limite des 18e-19e siècles (fig. 75).
Logis de plan allongé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante (19e siècle) ; coyau ; encadrements des porte et fenêtre en pierre de taille de schiste ; fenêtre et porte (rehaussée) à linteau mouluré en accolade et piédroits chanfreinés ; décor en feuille de fougère dans la maçonnerie du mur ; cheminée en schiste à linteau portant un écu à l’envers orné d’une fleur à six pétales, consoles moulurées, piédroits chanfreinés à congé en haut et en bas.
* La Cordonnais, ferme 7, limite des 18e-19e siècles (fig. 76).
Logis-remise de plan allongé devenu logis à pièce unique : porte du logis murée ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; cheminée en schiste.
* La Croix Fourché de bas, maison, vers 1920 (fig. 77-78).
Logis à pièce unique dans un alignement plus ancien remanié ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; puits.
* La Croix Fourché de haut, alignement de deux maisons et deux fermes (fig. 79).
D'ouest en est :
* La Croix Fourché de haut, dépendance à deux portes et deux gerbières incluses sous le toit, linteaux en bois, appuis en schiste (fig. 80).
* La Croix Fourché de haut, ferme 1, 18e siècle (?) (fig. 81).
Logis-étable à deux portes ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à lucarnes rampantes (celle de gauche murée) ; coyau important.
* La Croix Fourché de haut, maison 2, 19e siècle remanié vers 1930 (fig. 82).
Logis à pièce unique sans fenêtre ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à lucarne passante ; murs enduits.
* La Croix Fourché de haut, maison 3, 19e siècle remanié vers 1930 (fig. 83).
Logis à pièce unique ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à lucarne passante ; murs enduits.
* La Croix Fourché de haut, ferme 4, 19e siècle (fig. 84).
Logis-étable à deux portes ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à deux fenêtres incluses sous le toit.
* Les Croslais, maison 1, 1936 (renseignement oral) (fig. 85).
Logis de plan allongé à deux pièces ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît auquel on accède par une gerbière située dans le pignon est (échelle) ; murs en moellons de schiste de Caillibouis (renseignement oral), chaînes d’angle alternées, linteaux en ciment ; une pièce éclairée par la porte, l’autre par une fenêtre ; deux cheminées en bois.
* Les Croslais, ferme 2, 19e siècle (fig. 86).
Logis-étable à deux portes, de plan allongé ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; coyau ; linteaux en bois, sauf celui de la fenêtre, en schiste.
* Govelan, ferme, aujourd’hui deux maisons, fin 19e siècle (fig. 87).
Logis-étable à deux portes ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; vers 1930, ajout d’une seconde étable à droite, transformée aujourd’hui en habitation ; appentis postérieur.
* Le Guay, maison, fin 19e siècle (fig. 88).
Maison de plan massé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à haut surcroît à gerbière incluse sous le toit ; linteaux en bois.
* La Halais, maison 1, 1er quart 20e siècle (fig. 90).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste.
* La Halais, maison 2, 1er quart 19e siècle et 1er quart 20e siècle (fig. 91-94).
Ensemble de deux logis successifs ; puits couvert en dalles de schiste.
- 1er logis à pièce unique (début 19e siècle) ; linteaux des baies en bois, un jour dans le pignon ; transformé en dépendance du second logis.
- 2e logis à deux pièces symétriques (début 20e siècle) ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrement des baies en pierre de taille de schiste (ajout d’une fenêtre à droite) ; très modifié sur la façade arrière.
* La Halais, maison 3, vers 1920 (fig. 95).
Logis à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée sur sous-sol ; murs enduits, encadrements des baies en pierre de taille de schiste et brique.
* La Halais, maison 4, 2e moitié 17e siècle et 20e siècle (fig. 96-97).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante (remaniée) ; porte à grand linteau en anse de panier portant un écu ; coyau important ; petit jour et fenêtre à gauche en place, fenêtre à droite ajoutée ; en façade arrière, tour d’escalier demi-hors œuvre éclairée par un jour ; dépendance ajoutée en retour.
ÉCART de Hôté Chenais (sélection)
* Hôté Chenais, ferme 1, aujourd’hui maison, vers 1929 (fig. 98).
Logis-étable à deux portes ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à trois lucarnes passantes formant travées avec les baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées.
* Hôté Chenais, ferme (?) 2, vers 1910 (fig. 99).
Logis-étable à pièce unique à une porte ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit formant travée avec la porte ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux et appuis en pierre de taille de schiste ; cheminée en bois ; plafond à poutres chanfreinées et solives sur lambourdes de plancher ; évier en schiste sous la fenêtre.
* Hôté Chenais, ferme 3, aujourd’hui maison, vers 1900 (fig. 100).
Logis de plan allongé à deux pièces superposées ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage dont la fenêtre et l’ancienne gerbière forment travées avec les baies inférieures ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux et appuis de l’étage en pierre de taille de schiste ; ancienne distribution juxtaposée et superposée : à gauche, logis surmonté d’une pièce d’habitation, à droite, écurie surmontée d’un grenier.
* Hôté Chenais, ferme (?) 4, 1er quart 19e siècle (fig. 101).
Logis à pièce unique orientée à l’est, reconstruite à l’emplacement d’un édifice présent sur le cadastre de 1824 ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière passante formant travée avec la fenêtre ; piédroits de la porte et de la gerbière en moellons de schiste, linteaux en bois piédroits et appui de la fenêtre en blocs de schiste ; le bâtiment aujourd’hui en ruine était peut-être une étable ?
* Hôté Chenais, ferme (?) 5, aujourd’hui maison, 17e siècle (?) (fig. 102).
Logis à pièce unique prolongée à l’ouest par une étable dont l’angle nord-ouest est abattu ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; coyau ; sur façade nord, porte élargie et utilisation de poudingue dans la fenêtre du comble (19e siècle).
* Hôté Chenais, ferme (?) 6, aujourd’hui maison, milieu 19e siècle (fig. 103).
Logis à pièce unique sans fenêtre ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à très haut surcroît à gerbière incluse sous le toit ; coyau important ; prolongé par une dépendance aujourd'hui remaniée (linteaux en bois rénovation).
* Hôté Chenais, maison 7, 18e siècle et 1er quart 20e siècle (fig. 104).
Maison à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; murs enduits, encadrements des baies en pierre de taille de granite calibrées ; sur le mur-pignon ouest, console de cheminée en schiste. Cette maison figure sur le cadastre de 1824 ; sa façade a été reprise au début du 20e siècle.
* Hôté Chenais, ferme 8, aujourd’hui maison, 18e siècle (?) (fig. 105).
Ensemble composé de deux logis à pièce unique encadrant une étable ou un cellier (reprises dans le mur) ; rez-de-chaussée surmonté d’un petit comble à surcroît à deux lucarnes dont l’une est murée (logis 1), l’autre passante (logis 2) ; coyau important.
Logis 1 (à l’ouest) : murs en longs moellons minces de schiste, avec ajout de quartz et grès ; cheminée à consoles en schiste ; linteaux des baies en bois, séparés par une poutre qui fait saillie sur le mur nord (larmier).
Logis 2 (à l’est, en cours de restauration) : porte à linteau en bois ; fenêtre modifiée, avec emploi de granite dans les piédroits ; cheminée en schiste (?, linteau disparu), niche murale, murs chaulés, plafond à poutres et solives.
* Hôté Chenais, ferme 9, 1914-1918 (renseignement oral) (fig. 106).
Logis de type ternaire : rez-de-chaussée surmonté d’un étage dont les trois fenêtres forment travées avec les baies inférieures ; au-dessus, un comble à surcroît à lucarne passante centrale ; dans le pignon nord, deux fenêtres ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; cheminée en schiste remployée, dont le linteau porte un écu orné d’une fleur (de lin ?) ; évier en schiste à deux bassins ; plafond à poutres chanfreinées et solives sur lambourdes de plancher ; cette ferme comportait autrefois une partie qui servait de café.
* Hôté Garel, ferme 1, aujourd'hui maison, 17e siècle (?) (fig. 107-113).
Maison de plan massé orientée à l’ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré ; coyau ; 1er étage, façade ouest, fenêtre gauche diminuée, fenêtre droite agrandie remplaçant probablement un jour de l’escalier en vis dans œuvre, qui était dans cet angle de la maison et qui a disparu ; façade est, linteau et piédroits chanfreinés ; au rez-de-chaussée, plafond à poutre chanfreinée et solives, cheminée ; celle de l’étage a disparu ; linteaux en pierre de taille de schiste, mur-pignon enduit.
Bâtiment dans le prolongement au sud : porte à grand linteau de schiste en anse de panier, mouluré d’un cavet ; remploi (?) d’une cheminée à hotte droite, linteau monolithe reposant sur des consoles moulurées, piédroits chanfreinés ; niches murales aux parois recouvertes de plaques de schiste.
* Hôté Garel, ferme 2, aujourd’hui maison, 1880 (fig. 114-115).
Logis séquentiels de plan allongé ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré à trois fenêtres ; élévation ordonnancée : les fenêtres latérales de l’étage (à linteau en bois) forment travée avec les baies inférieures, la fenêtre centrale est ouverte dans l’intervalle des baies centrales inférieures ; linteaux de schiste au rez-de-chaussée ; une quatrième fenêtre est ouverte dans le mur-pignon, au 1er étage. Sur le linteau de la fenêtre inférieure gauche, date 1880 gravée ; appentis postérieur contemporain. Anciennes dépendances séparées et disposées perpendiculairement à la route : étable surmontée d’un grenier et porcherie.
* Hôté Garel, maison 3, fin 19e siècle (fig. 116).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à fenêtre incluse sous le toit ; linteaux en bois (rénovation) ; appentis postérieur contemporain.
* Hôté Pataud, ferme 1, aujourd'hui maison, 1er quart 20e siècle (fig. 117).
Maison à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante dans l’intervalle des baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; porte et fenêtre inversées ; appentis postérieur ajouté ; la maison était autrefois prolongée vers le sud par une écurie qui a disparu et dont seul un conduit de cheminée subsiste.
* Hôté Pataud, ferme 2, aujourd’hui maison, 1er quart 20e siècle (fig. 118).
Logis-étable à deux portes, de plan allongé ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la fenêtre du rez-de-chaussée ; linteaux en bois (rénovation).
* Hôté Perrigue, ferme, aujourd'hui cellier, 18e siècle (fig. 119-122).
Ferme aujourd'hui remaniée. Deux celliers sont séparés par une cloison en palis de schiste debout dans une rigole et fixés par des clous à une poutre du plafond ; plafonds à poutres et solives dont les intervalles sont remplis de barasseaux, constitués d’un mélange de terre et de paille, sur lequel on peut lire, tracée au doigt, la date de 1792.
ÉCART de Launay (sélection)
* Launay, ferme 1, aujourd’hui maison, 1929 (fig. 123-124).
Maison de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; autre porte haute dans le pignon nord ; ajout d’une fenêtre en façade ; encadrements des baies en brique ; appentis postérieur.
* Launay, ferme 2, aujourd’hui maison, 1907 (fig. 125).
Logis jumelés symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les fenêtres inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de granite ; niche à statuette en brique entre les deux portes ; écurie isolée (présente sur le cadastre de 1824).
* Launay, maison 3, limite des 18e-19e siècles (fig. 126).
Logis de plan allongé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la fenêtre ; appentis postérieur ajouté ; linteaux en bois (rénovation) et appui de la lucarne en ciment.
* Launay, maison 4, 17e siècle (fig. 127).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la porte ; porte à linteau mouluré en anse de panier en schiste, comme celui de la fenêtre (agrandie) et l’appui de la lucarne ; about de poutre énorme à gauche de la fenêtre.
* Launay, maison 5, 19e siècle (fig. 128).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit sur la façade nord (seconde porte sur cette façade) ; linteaux en bois ; angle nord-est abattu.
* Launay, ferme ( ?) 6, aujourd’hui maison, 1er quart 20e siècle (fig. 129).
Logis-étable à deux portes ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les fenêtres ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; ancienne porte gauche transformée en fenêtre ; au-dessus de la porte, niche à statuette creusée dans un bloc de schiste.
* Launay, maison 7, 1602 (?) (fig. 130).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; appareillage du mur à carreaux et boutisses ; cheminée en schiste (? non vue, une console dans le mur-pignon) ; encadrements des baies : pierre de taille de schiste chanfreiné (fenêtre), de granite (porte) ; date 1602 gravée sur le linteau de la fenêtre.
* Launay, maison 8, 1ère moitié 17e siècle (fig. 131).
Logis à pièce unique de plan massé orientée à l’ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à très haut surcroît éclairé d’une gerbière formant travée avec la porte flanquée d’une petite fenêtre haute dont le linteau porte la date gravée : 162- ; coyau ; sur le mur-pignon sud, cheminée en schiste décalée vers l’ouest, une petite fenêtre murée à droite, un jour au-dessus ; appareillage du mur à carreaux et boutisses.
* Launay, maison 9, vers 1920 (fig. 132).
Logis à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste.
* Launay, ferme 10, aujourd’hui maison, 19e siècle (fig. 133).
Logis-étable à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante (murée, au-dessus de la porte ; les lucarnes actuelles semblent modernes) ; linteaux en bois (rénovation) ; prolongé au nord par une étable.
* Launay, ferme (?) 14, aujourd'hui maison, limite des 18e-19e siècles (fig. 134).
Ensemble composé d’un logis à pièce unique et d’un logis à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les portes ; linteaux et appuis des baies en schiste.
* Launay, ferme 15, aujourd’hui maison, 18e siècle (?) (fig. 135).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à fenêtre incluse sous le toit ; coyau important ; linteaux en schiste ; encadrements de la porte et de la fenêtre chaulés, une croix peinte au-dessus de la fenêtre ; dépendance en alignement, avec une lucarne en calcaire.
* Launay, maison 16, 4e quart 19e siècle (fig. 136).
Maison de plan allongé à deux pièces ou plus par niveau ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage à gerbière formant travée avec la porte ; pas de fenêtre sur la façade nord ; linteaux en bois, encadrements des baies chaulés ; maison construite à l’emplacement de deux édifices du cadastre de 1824.
* Launay, ferme 18, aujourd’hui maison, limite des 18e-19e siècles (fig. 137).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée rehaussé (traces visibles dans le mur-pignon) ; cheminée en schiste ; prolongé à l’ouest par une ancienne étable ; remise postérieure ajoutée (collage).
* Launay, ferme 20, aujourd’hui maison, 1932 (renseignement oral) (fig. 138).
Maison à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage à lucarne passante formant travée avec la porte ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; prolongée à l’est par une écurie.
* La Loirie, ferme 1, 17e siècle (?) (fig. 139-140).
Logis-étable à deux portes en schiste et grès ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à fenêtre incluse sous le toit ; important coyau ; plafond à poutres et solives, cheminée en schiste, linteaux en bois à larmier ; jour de comble ; à l’ouest, une remise du 19e siècle, à l’est une soue en retour ; four à pain sur le cadastre de 1824 ; l’enclos était entouré de chênes alternés avec des palis de schiste dont quelques-uns subsistent.
* La Loirie, maison 2, milieu 19e siècle (fig. 141).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; aujourd’hui envahie par la végétation.
* La Loirie, ferme 3, 1er quart 20e siècle (fig. 142).
Logis à pièce unique (?) très longue, prolongé par un logis plus ancien ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; étable indépendante.
* La Loirie, ferme 4, aujourd'hui maison, 1er quart 20e siècle (fig. 143).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne à pignon passante ; encadrements des baies et chaînes d’angle alternées en pierre de taille de schiste ; appentis postérieur.
* Les Loulais est, ferme, 1704 et vers 1890 (fig. 144-156).
Long logis allongé dont le linteau de la porte est gravé de la date 1704 ; nombreuses reprises et modifications pendant les 19e et 20e siècles, qui rendent la lecture du bâtiment difficile ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; coyau ; plafond à poutres (dont les abouts sont protégés par des larmiers) et solives, sol dallé de granite ; cheminée en schiste ; nombreuses niches dans la partie gauche du bâtiment ; à droite, des attaches en schiste pour animaux et niches pour les poules. À l'ouest, ce logis est prolongé par un logis construit au début du 20e siècle.
À l’est, dépendance constituée d’une étable surmontée d’un comble à lucarne rampante, prolongée par une remise à comble éclairé d’une gerbière incluse sous le toit et pourvue d’une cheminée en bois ; tous les linteaux sont en bois.
Au sud, petite dépendance constituée de deux celliers au rez-de-chaussée ; dans l’un, une armoire murale, dans l’autre, face à la porte, une petite cheminée (19e siècle ?) incorporée dans le mur gouttereau sud près d’une fenêtre ; on accède au comble à surcroît par un escalier extérieur en dalles de schiste ; coyau. Puits et four à pain précédé d'un fournil.
* Les Loulais ouest, ferme, aujourd'hui maison, vers 1900 (fig. 157).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrements des baies en pierre de taille de granite provenant d’une carrière de Bains-sur-Oust (renseignement oral) ; porte et fenêtre droite inversées.
* Mabio, ferme, 1er quart 20e siècle (fig. 158).
Long corps de ferme dont le logis (à droite) est prolongé par une étable (?) ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbières incluses sous le toit, formant travées avec les portes inférieures.
Mabio se caractérise par l’emploi, dans l’encadrement des baies, de grès roussard ou de schiste rouge (?).
* Marzan, sur le cadastre de 1824, présente deux édifices parallèles, celui du nord, étant détruit puisqu’il est coloré en jaune, ainsi qu'un four à pain au sud.
* Marzan, ferme 1, aujourd’hui maison (au sud), limite des 18e-19e siècles (fig. 159).
Logis-étable de plan allongé à porte unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; reprises dans la maçonnerie près de l’angle ouest ; porte et fenêtre ont été agrandies et leurs piédroits constitués de pierre de taille de schiste non calibrées (fin 19e siècle ?).
* Marzan, ferme (?) 2, aujourd'hui maison, milieu 19e siècle (?) (fig. 160-162).
Vaste édifice double en profondeur constitué de deux logis jumelés ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à très haut surcroît éclairé en façade principale par deux portes hautes passantes qui forment travées avec les portes centrales inférieures ; deux fenêtres dans le pignon ; appentis contre une partie de la façade postérieure ; linteaux en pierre de taille de schiste ; moellons de schiste posés à sec ; très bonne restauration.
* La Morissais : maisons et fermes présentes sur le cadastre de 1824, sauf la maison 1, la plus au sud (collage très visible avec la maison suivante). L’écart se compose alors d’un long alignement dont les façades sont orientées à l'ouest, près duquel se trouve un puits qui existe toujours et, de l’autre côté du chemin, d’un édifice proche d’un four à pain. À l’est de l’alignement sont construits des celliers qui communiquent avec les différents logis ; au sud, le pressoir à cidre ; toutes les cheminées sont appuyées sur les murs-pignons sud (fig. 163).
* La Morissais, maison 1, 2e moitié 19e siècle (fig. 164-165).
Logis de plan allongé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; linteaux en pierre de taille de schiste ; cheminée en bois, sol recouvert d’un plancher.
* La Morissais, maison 2, 4e quart 18e siècle (?) (fig. 164, 166).
Logis de plan massé à pièce unique, sans fenêtre ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit formant travée avec la porte ; coyau ; linteau en bois protégé par un larmier ; cheminée en bois, sol en terre battue.
* La Morissais, ferme 3, 4e quart 18e siècle (?) (fig. 167-169).
Logis-étable à une porte ; linteau en bois ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; la fenêtre de la partie logis, toute en pierres de taille de schiste chanfreinées, est un remploi ; cheminée en bois, sol en terre battue ; près de la porte d’entrée, soue perpendiculaire, dont la porte est aujourd’hui bouchée ; cellier postérieur.
* La Morissais, maison 4, 17e siècle (?) (fig. 170-175).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; porte à grand linteau de schiste en berceau, protégé par un larmier, fenêtre agrandie ; cheminée de schiste aux consoles moulurées, plafond à poutre et solives, sol en terre battue ; cellier postérieur.
* La Motte, maison, vers 1930 (fig. 176).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée sur sous-sol surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; appentis à l'arrière.
* La Noë Cado, ferme, aujourd’hui maison, 1er quart 20e siècle (fig. 177).
Logis jumelés symétriques de plan allongé ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à trois lucarnes passantes ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste et bois (lucarnes) ; porte de droite transformée en fenêtre ; appentis, ancienne soue isolée.
* Nongais, ferme (sélection), vers 1911 (fig. 178).
Grand logis de plan allongé à deux pièces symétriques situé à l’ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à haut surcroît à deux lucarnes passantes disposées dans l’intervalle des baies inférieures ; à l’arrière, un appentis ouvert - sur son petit côté - d’une porte surmontée d’une fenêtre ; une porte et deux fenêtres ont été ouvertes a posteriori dans les murs-pignons du logis ; murs enduits, encadrements des baies et chaînes d’angle alternées en pierre de taille de schiste. Les dépendances de la ferme sont disposées en alignement, vers l’est et toutes (sauf l'étable) orientées, comme le logis, vers le sud : hangar à pilier maçonné, muré au nord, remise dont l’extrémité nord est occupée par un four à pain, porcherie à quatre loges précédées autrefois d’un enclos au sud ; enfin, grande étable très remaniée disposée perpendiculairement et surmontée d’un grenier.
* Le Pâtis Sévillet, ferme, aujourd'hui maison, 1923 (renseignement oral) (fig. 179).
Logis à deux pièces symétriques orienté au nord-est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; puits, remise et écurie postérieure.
* Pihal, maison, vers 1900 (fig. 180).
Maison de plan massé à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée sur soubassement surmonté par un comble à surcroît à lucarne passante ; trois travées ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; le soupirail droit a été remplacé par une porte de garage ; la lucarne, dont le fronton est creusé d’une niche à statuette, supporte une croix de ciment.
ÉCART de Saint-Jacob (sélection)
* Saint-Jacob, maison 1, vers 1900 (fig. 181).
Maison de type ternaire ; rez-de-chaussée sur sous-sol surmonté d’un étage dont les trois fenêtres forment travées avec les baies inférieures ; la lucarne passante centrale a disparu ; encadrements des baies et chaînes d’angle alternées en pierre de taille de schiste ; deux dépendances dans la cour.
* Saint-Jacob, ferme 2, aujourd'hui maison, limite des 18e-19e siècles (fig. 182).
Logis-étable à porte unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les baies inférieures ; cheminée en bois ; édifice présent sur le cadastre de 1824, restauré à partir de l’an 2000, où il était en ruine ; linteaux des baies en bois (rénovation) ; soue construite en retour (19e siècle).
* Saint-Jacob, maison 3, limite des 18e-19e siècles (fig. 183).
Maison de plan en L (à l’origine ?) ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage auquel on accède par un escalier abrité dans une tour demi-hors œuvre construite sur un bloc important de quartz ; sur le mur-pignon de l’autre aile dépasse une grosse console en schiste d’une cheminée.
* Saint-Jacob, maison 4, fin 19e siècle (fig. 184).
Grande maison de plan allongé construite à la place d’un bâtiment figurant sur le cadastre de 1824 ; la chaîne d’angle en granite ne monte que jusqu’à mi-hauteur des fenêtres du premier étage ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage dont les quatre fenêtres forment travées avec les baies inférieures ; au-dessus, un comble à surcroît à deux lucarnes passantes dans l’intervalle des travées.
* Saint-Jacob, maison 5, 1906 (fig. 185).
Logis jumelés (?) ou plutôt grande maison de plan rectangulaire à pièces symétriquement disposées de part et d'autre d’une porte centrale à encadrements en granite ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage dont les cinq fenêtres forment travée avec les baies inférieures ; au-dessus, un comble à surcroît à deux lucarnes passantes participant aux travées ; murs enduits, encadrements des baies et chaînes d’angle alternées en pierre de taille de schiste ; sur une pierre d’angle, inscription gravée incomplète : CONSTRUY LAN 1906 PAR IOSSET / FRANCOIS MAEGRET E-- / F-- ; escalier moderne extérieur à une extrémité.
* La Ternais, ferme, 4e quart 18e siècle (?) (fig. 186-188).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante aujourd’hui disparue ; coyau ; murs en moellons de schiste avec inclusion de granite et de quartz ; encadrement de la fenêtre en granite (linteau), schiste (appui) et schiste rouge ; cheminée à consoles de bois et sommier de schiste ; appentis dans le prolongement : planches de bois disposées verticalement sur palis.
* Entre la Ternais et la Vigne, maison, vers 1940 (fig. 189).
Logis de type régionaliste à deux pièces symétriques sur sous-sol ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne semi-circulaire ; murs en moellons équarris de schiste, encadrements des baies en pierre de taille de schiste, bandeau de brique faisant la transition entre le rez-de-chaussée et le comble dont les murs sont enduits.
* La Vigne, remise (fig. 190-193).
Plan massé ; planches de bois montées sur les palis.
* La Vigne, maison 1, limite des 19e-20e siècles (fig. 194).
Logis à pièce unique orienté au nord-est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit.
* La Vigne, maison 2, 2e moitié 19e siècle (fig. 195-196).
Logis à pièce unique orienté au nord-ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante ; linteaux en bois (rénovation) ; utilisation (contemporaine) d'une lame de schiste pour conduire les eaux pluviales à l’égout.
* La Vigne, maison 3, 2e moitié 19e siècle (fig. 197).
Logis à pièce unique orienté à l'est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante ; linteaux en schiste (fenêtre) et bois (porte, rénovation) ; nombreuses reprises dans la maçonnerie.
* La Vigne, maison 4, 2e moitié 19e siècle (fig. 198).
Logis à pièce unique sur cellier, orienté à l'est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne ; linteaux en bois (rénovation).
* La Ville Basse, maison, limite des 19e-20e siècles (fig. 199).
Logis jumelés symétriques orientés au sud-est ; rez-de chaussée surmonté d'un comble à deux lucarnes passantes dans l’intervalle des baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste ; porte de gauche transformée en fenêtre ; appentis latéral ajouté.
ÉCART de la Ville Caro (sélection)
* La Ville Caro, maison 1, limite des 18e-19e siècles et 1er quart 20e siècle (fig. 200).
Logis séquentiels à pièce unique, orientés vers l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante à pignon, formant travées avec les fenêtres inférieures ; murs enduits ; linteaux en pierre de taille de schiste et entourages complets des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; appentis postérieurs.
* La Ville Caro, maison 2, 18e siècle (?) (fig. 201 ).
Maison de plan massé ; rez-de-chaussée sur dépendance surmonté d’un comble à surcroît éclairé, en façade nord, par une lucarne en bois formant travée avec la fenêtre (19e siècle) du rez-de-chaussée et la porte du sous-sol ; en façade sud, accès au rez-de-chaussée surélevé par un escalier droit extérieur à rampe en schiste ; près de l’entrée, en haut de l’escalier, écoulement d’un évier en schiste ; toit à croupes, important coyau ; sur l’angle nord-est, une tour demi-hors œuvre abritait peut-être des latrines (?).
* La Ville Caro, ferme (?) 3, aujourd'hui maison, milieu 17e siècle (fig. 202).
Maison à deux pièces ou plus par niveau, orientée à l’ouest ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage à deux fenêtres formant travées avec les baies inférieures ; les baies ont toutes été agrandies sauf la porte en plein cintre moulurée ; encadrements des baies et chaînes d’angles alternées en schiste ; cheminée en schiste sur le mur-pignon sud.
* La Ville Caro, maison 4, 1912 (fig. 203).
Maison à deux pièces symétriques, orientée à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes ouvertes dans l’intervalle des baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; enduit supprimé (?) ; entre les deux lucarnes, pierre portant la date 1912 et les initiales J – R. Cette maison est construite à l’emplacement de la partie sud du manoir.
* La Ville Caro, maison 5, 18e siècle (?) et 20e siècle (fig. 204).
Maison très étroite en profondeur ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré à deux petites fenêtres ; les baies ont toutes été agrandies ; linteaux et appuis des baies en schiste ; le linteau de la porte est gravé ou regravé (?) de la date 1756 ; sous le toit, à gauche, ajout de pierres de schiste simulant des boulins à pigeons et remploi d’un œil-de-bœuf.
* La Ville Guihard, maison, 17e siècle (?), restaurée en 1780 puis au 20e siècle (fig. 205-210).
Logis à deux pièces en rez-de chaussée surmonté d'un comble à surcroît éclairé d'une fenêtre incluse sous le toit, formant travée avec la porte ; coyau ; toutes les baies ont été agrandies, appuis des fenêtres en ciment ; encadrements en schiste d'origine ou remplois d'un même bâtiment ? Façade postérieure aveugle.
ÉCART de la Ville Macé (sélection)
* La Ville Macé, maison 1, limite des 18e et 19e siècles (fig. 211).
Maison à pièce unique ; appareillage des murs à carreaux et boutisses ; cheminée en schiste ; à l'ouest, un bûcher ; en ruine.
* La Ville Macé, ferme 2, aujourd’hui maison, limite des 18e et 19e siècles et 4e quart 19e siècle (fig. 212).
Logis-étable à deux portes ; logis à une pièce ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les portes ; coyau ; linteaux en bois, piédroits des baies en moellons de schiste chaulés ; soue en prolongement à l’est. Étable en retour à l’est, avec petit jour sur le mur ouest dont le linteau porte la date 1740 ; les deux portes sont ouvertes sur le mur est ; à l’intérieur, une petite cheminée incorporée dans le mur servait à la préparation de la nourriture des bêtes ; à la lecture du cadastre de 1824, cette étable dépendait de la ferme 2 ; cependant, les portes donnant sur l’espace devant la maison 3 et son état actuel, en ruine, posent question.
* La Ville Macé, maison 3, limite des 18e et 19e siècles (fig. 213).
Maison à pièce unique ; cheminée en schiste ; en ruine.
* La Ville Macé, ferme (?) 5 (sélection), aujourd’hui maison, et 1er quart 20e siècle (fig. 214).
Logis de plan allongé à deux pièces symétriques en perpendiculaire avec le manoir ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte centrale ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste non calibrées. Cette maison pourrait se trouver à l’emplacement de « la métairie entienne et exempte » [d’impôts] faisant partie de « l’hébergement de la Ville Macé » dont il est question dans le texte de réformation de 1427 (voir le dossier Manoir de la Ville Macé).
* La Ville Macé, ferme 7, limite des 18e et 19e siècles et 1er quart 20e siècle (fig. 215).
Logis à deux pièces symétriques, orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante en bois, dans l’intervalle de la porte et de la fenêtre droite inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; remise en prolongement vers l’ouest.
ÉCART des Zéreux (sélection)
* Les Zéreux, ferme 1, aujourd’hui maison, limite des 18e et 19e siècles et 1943 (renseignement oral) (fig. 216).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; logis prolongé vers l’ouest par une remise ou une étable dont on a aujourd’hui agrandi la porte ; l’édifice au sud-est, présent sur le cadastre de 1824, et dont il reste un petit vestige de cheminée, a été détruit vers 1980.
* Les Zéreux, ferme 2, limite des 18e et 19e siècles (fig. 217).
Logis à pièce unique orienté à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la fenêtre ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteau commun en bois de la porte et de la fenêtre ; cheminée en schiste ; sol en terre battue ; logis prolongé par une étable surmontée d’un grenier autrefois couvert en chaume.
* Les Zéreux, ferme 3, aujourd’hui maison, 1922-1923 (renseignement oral) (fig. 218).
Logis jumelés séquentiels orientés à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes à pignon, dans l’intervalle des baies inférieures ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste non calibrées ; porte gauche transformée en fenêtre.
* Les Zéreux, maison 4 (fig. 219).
Logis à pièce unique (?) ; cheminée en schiste ; deux niches murales ; en ruine.
* Les Zéreux, maison 5, limite des 18e et 19e siècles (fig. 220).
Logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne rampante formant travée avec la porte ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux et appuis en schiste ; important coyau.
* Les Zéreux, ferme 6, aujourd’hui maison, limite des 18e et 19e siècles et 1er quart 20e siècle (fig. 221).
Logis-étable à deux portes transformé au début du 20e siècle ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passante formant travée avec la porte ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; puits couvert en dalles de schiste.
* Les Zéreux, maison 7, limite des 18e et 19e siècles et 2e quart 20e siècle (renseignement oral) (fig. 222).
Logis jumelés symétriques ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarnes passantes formant travées avec les portes ; murs enduits ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées.
* Les Zéreux, ferme (?) 8, limite des 18e et 19e siècles (fig. 223).
Logis-étable à deux portes (?, celle de droite transformée en fenêtre au 19e siècle) ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à gerbière incluse sous le toit ; piédroits des baies en moellons de schiste chaulés, linteau commun en bois de la porte et de la fenêtre gauche.
* Les Zéreux, ferme 9, 19e siècle et 1er quart 20e siècle (fig. 224).
Logis jumelés symétriques, orientés à l’est ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à deux lucarnes passantes formant travées avec les portes ; encadrements des baies en pierre de taille de schiste calibrées et briques alternées ; la partie sud, qui était peut-être déjà une dépendance (étable surmontée d’un grenier ?), figure sur le cadastre de 1824, de même qu’un puits de l’autre côté du chemin ; le logis a été prolongé et doublé vers le nord au début du 20e siècle ; les autres dépendances consistent en une soue, un cellier, un pressoir à cidre et un four, tous édifiés dans le courant du 19e siècle.
Chargée d'études à l'Inventaire