• inventaire topographique
  • inventaire topographique, Communauté de Communes du Val d'Oust et de Lanvaux
Église paroissiale Saint-André (Le Roc-Saint-André fusionnée en Val d'Oust en 2016)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes riveraines du canal de Nantes à Brest - Malestroit
  • Commune Val d'Oust
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Le Roc-Saint-André
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-André
  • Parties constituantes non étudiées
    grotte de Lourdes

Dans le vaste mouvement de reconstruction des églises au 19e siècle, Arthur Regnault (1838-1932) occupe une place exceptionnelle ; au cours de sa longue carrière commencée à la fin du Second Empire, cet architecte rennais a dessiné plus de 70 plans d'églises bretonnes. Vers 1900, il construit toute une série d'édifices dans un style néo-gothique cornouaillais, dont celle du Roc Saint-André qui présente de nettes analogies avec la chapelle Saint-Fiacre du Faouët dont la construction se situe entre 1450 et 1490.

L’un des premiers soucis d’Arthur Regnault concerne l’implantation de l’édifice qu’il va construire, afin de « servir au culte extérieur et d’isoler l’église du tumulte de la rue ». Même si elle est de dimensions modestes, l’église du Roc-Saint-André occupe une place de choix à l’emplacement de l'ancien édifice : un promontoire qui domine la rivière et qui abrite une 'grotte de Lourdes'.

L'utilisation des matériaux locaux, pour des raisons économiques et de meilleure intégration dans le site, est la deuxième préoccupation de l’architecte ; l’édifice est construit en petits moellons de granite et de schiste, des pierres de taille de granite constituant les chaînes d'angle, les entourages des baies ainsi que le dallage du sol de la nef et les colonnes.

L’église a adopté un plan en croix latine à un seul vaisseau. Le chœur se termine par un chevet plat à pignon à redents. Les voûtes d’ogive bombée ou voûtes angevines, sont en briques enduites et peintes ; utilisées pour resserrer l’espace de la nef, elles retombent sur des colonnes cylindriques ou sur des contreforts intérieurs, soulageant ainsi d'autant les murs gouttereaux.

Les vastes baies à fenestrages flamboyants, concentrées sur la façade sud, apportent une très grande luminosité à l’intérieur de l’édifice. À l’ouest, le clocher d’inspiration cornouaillaise est accosté d’une tourelle d’escalier et porte une flèche en maçonnerie de granite.

(M. –D. Menant)

La première église, tréviale, fut construite en 1608, dans le style ogival et, devenue vétuste, fut rasée en 1901. Elle a été remplacée par l'église actuelle bâtie entre 1901 et 1903, sur les plans de l'architecte rennais Arthur Regnault.

  • Murs
    • granite moellon
    • schiste moellon
    • appareil mixte
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans pignon découvert
    • noue
  • Typologies
    voûte bombée ; nef à bas-côté unique ; sacristie à étage
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • ROSENZWEIG, Louis. Répertoire archéologique du Département du Morbihan. Paris : Imprimerie impériale, 1863.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    col. 142-143
  • DUHEM, Gustave. Les églises de France. Morbihan. Paris : Librairie Letouzey et Aîné, 1933.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 164
  • MENANT, Marie-Dominique, RIOULT, Jean-Jacques. Canton de Malestroit, Morbihan. Rennes : Institut culturel de Bretagne, 1989. (Images du Patrimoine ; n° 60).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 20, fig

Documents figurés

  • Le Roc-Saint-André. Cadastre napoléonien, section D du Bourg. Levée par M. Winckler, géomètre du cadastre, 1829, échelle 1:2500 e.

    Archives départementales du Morbihan : 3 P 152/6
  • Église paroissiale du Roc Saint-André. Élévation du pignon nord. Crayon gris sur calque, attribué à Arthur Regnault, architecte, 1900.

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : série O
  • Église paroissiale du Roc Saint-André. Élévation de la façade ouest, avec porte principale. Crayon gris sur papier, attribué à Arthur Regnault, architecte, 1901.

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : série O
  • Église paroissiale du Roc Saint-André. Élévation des gâbles de la façade sud et de la sacristie. Crayon gris sur papier, attribué à Arthur Regnault, architecte, 1900.

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : série O

Documents multimédia

  • Http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/regnault/pages/index.htm.

Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2010